Question orale avec débat à Guylain Nyembo, vice-Premier ministre du Plan et de la coordination de l’aide au développement, sur la gestion des fonds mis à la disposition de l'ONG SOCO par le gouvernement, dans le cadre de l'exécution du PDL-145 T
Le député Vincent Andulu a adressé, le mardi 17 septembre, une question orale avec débat à Guylain Nyembo, vice-Premier ministre du Plan, sur la gestion des fonds mis à la disposition de l'ONG SOCO par le gouvernement, dans le cadre de l'exécution du programme de développement local de 145 territoires.
L’élu de Bumba déplore la non réalisation des ouvrages dans le cadre du programme de développement local de 145 territoires que devrait réaliser l’ONG Soco et ce, « après avoir déchargé le PNUD ». Il situe à 2 % la réalisation des travaux dans l’ensemble de la province de la Mongala, cela bien avant que cette ONG ne prenne la relève des travaux entamés.
Le député AAAP-Code & Alliés voudrait comprendre la destination donnée à ces fonds et invite le ministre à répondre aux questions suivantes :
- « Quel est le niveau d’exécution du PDL 145 territoires dans les territoires composant la province de Mongala ?
- Le niveau d’exécution est compatible avec le financement reçu par l’ONG Soco ?
- Combien d’infrastructures de base, notamment écoles, centres de santé, électrification photovoltaïque, marchés locaux, forages, routes des dessertes agricoles prévues pour Bumba, Lisala et Bongandanga ont été réalisées ? ;
- L’ONG Soco avait-elle la capacité opérationnelle de réaliser les ouvrages prévus le PDL 145T pour le compte de la province de Mongala ? ;
- Pourquoi avoir déchargé le PNUD au profit de l’ONG Soco ? »
Examen en plénière
Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre, l’Assemblée nationale a examiné ce moyen d'information. Pour sa défense, Guylain Nyembo a fait savoir que « s’agissant de l’état d’exécution physique et financière, sur la forme de la mise en œuvre de la première phase du PDL-145T initialement projeté sur la période 2021-2023, n’a débuté effectivement qu’en 2023. Ceci a eu pour effet d’un glissement de calendrier sur cette première phase. Il s'agit notamment des contraintes liées à la mobilisation des fonds pour son exécution ».
Après les éléments de réponse du ministre, Vincent Andulu, auteur de la question, a formulé quelques recommandations notamment la descente sur terrain par le ministre pour évaluer le niveau d’exécution des travaux.