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Affectation des députés dans les commissions permanentes
Le samedi 5 octobre, l'Assemblée nationale a procédé à la mise en place des commissions permanentes et à la répartition des postes de responsabilité, marquant une étape clé dans l’organisation de la législature en cours.
Le processus s’inscrit dans la continuité de la constitution des groupes parlementaires, avec l’affectation des députés à des commissions stratégiques chargées de diverses thématiques. Cette répartition vise à assurer un fonctionnement efficace des travaux parlementaires.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et ses alliés, en tant que force majoritaire, ont obtenu une part substantielle des responsabilités. En effet, ce groupe politique dirigera quatre commissions permanentes ainsi que le comité des sages. Ces commissions sont :
- Politique, administrative et juridique (PAJ),
- Économique, financière et contrôle budgétaire (ECOFIN),
- Défense et sécurité,
- Genre, famille et enfant.
L'alliance A/A-UNC, sous la direction de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, s'est vue confier la présidence de la commission environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable. L'AFDC-A, dirigée par Modeste Bahati, ancien président du Sénat, préside quant à elle la commission des relations extérieures.
Le Mouvement de libération du Congo et ses alliés (MLC-A), conduit par Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre chargé des Transports, a pris la tête de la commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies de l’information et de la communication. Par ailleurs, l’Alliance des acteurs attachés au peuple (AAAP) et la Coalition des démocrates (Code), respectivement sous la direction de l’homme d’affaires Tony Kanku et de Jean-Lucien Bussa, ministre du Portefeuille, dirigent la commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions et des politiques publiques.
La Dynamique agissons et bâtissons (DAB), conduite par Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre et actuel président du Sénat, occupe la présidence de la commission sociale et culturelle, reflétant une orientation en faveur des questions sociétales.
Seule formation parlementaire d’opposition, Ensemble de Moïse Katumbi, lui, dirige la commission droits de l’homme.
Au cours de cette session, Vital Kamerhe a insisté sur l’importance de nommer des responsables compétents et expérimentés à la tête des différentes commissions. Un appel lancé à tous les groupes parlementaires pour assurer l’efficacité et la qualité des travaux de chaque commission.