Moyens de contrôle

Une interpellation adressée à Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL

07/04/2023

Le député Prosper Bukasa a déposé, le 23 mars, une interpellation contre Fabrice Lusinde, directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), pour notamment « mégestion et manque de vision» dans la conduite de cette entreprise publique. Un moyen de contrôle bouclé par la proposition de révocation du chef d’entreprise publique visée.

Dans une séance plénière à huis clos, l’Assemblée nationale a approuvé, le 28 mars, l’objet de l’interpellation de Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL. Ce dernier devait répondre à cette initiative de contrôle dans les huit jours à dater de sa notification par le bureau de la chambre basse du Parlement.

Le 5 avril,  le directeur général de la SNEL a présenté ses éléments de défense. Puis, deux jours plus tard,   les 7 et 10 avril, les députés ont, à leur tour, exprimé leurs préoccupations relatives au fonctionnement de la SNEL. Prenant parole pour apporter des réponses à ces dernières, Fabrice Lusinde a sollicité et obtenu de la plénière 48 heures pour préparer ses nouveaux éléments de réponse.

Le 12 avril, après les réponses de l’interpellé, l’initiateur s’est dit non satisfait et a formulé quatre recommandations :

  • la révocation de Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL ;
  • la mise en place  d’un plan de redressement de la SNEL par le gouvernement ;
  • le paiement des dettes du gouvernement envers la SNEL ;
  • la réintégration sans délai de tous les directeurs de la SNEL qui ont été mis dehors sans respect de la loi en la matière.

L’Assemblée nationale a approuvé à main levée les recommandations de l'interpellateur, sauf la quatrième.Le bureau de l’Assemblée nationale a ensuite transmis, le XX, les recommandations prises aux autorités compétentes.

Le 18 avril, Adèle Kayinda, ministre du Portefeuille, a publié un arrêté portant suspension de Fabrice Lusinde de ses fonctions de directeur général de la SNEL.

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Prises de parole

07/04/2023 (86)

Le 07/04/2023

La séance est reprise.

 

Honorables députés,

 

Chers collègues.

Commençons en retard, votre bureau voulait régler un problème. Et pour ça, de temps en temps, vous allez m'autoriser à sortir. Sinon nous risquons d'arriver au 48ème jour alors. Vous m'autoriseriez de temps en temps à sortir.

Honorables députés, chers collègues, lors de notre séance du mardi 5 avril. 2023. Nous avons pris rendez vous pour aujourd'hui avec le directeur général de la SNEL en vue de poursuivre nos travaux. Je demande au service de protocole de le faire entrer à l'hémicycle. 

 Nous vous souhaitons la bienvenue et vous remercions de votre disponibilité. Chers collègues, avant de commencer nos travaux, je vous annonce la réintégration de l'honorable Nkembo Nkonde Serge au sein de l'Assemblée nationale après la cessation de ses fonctions incompatibles avec le mandat parlementaire, et cela conformément à l'article 110, alinéa trois de la Constitution. S'il est présent dans l'hémicycle, il peut se lever, se mettre debout pour être salué par l'auguste assemblée.

[ les applaudissements dans la salle]

Honorables députés,

Chers collègues, nous reprenons nos discussions sur l'interpellation adressée par l'honorable  Bukasa Ngoy Prosper à monsieur le Directeur général de la Société nationale d'électricité. Comme vous le savez, après avoir suivi tour à tour l'exposé de l'interpellateur et la réplique de l'interpellé, au cours de notre séance sous évoquée, nous en étions arrivés à l'étape des interventions des honorables députés pour lesquels 78 demandent des paroles ont été enregistrées. Cependant, vu l'intérêt que revêt l'objet de l'interpellation et pour la sérénité du débat,  l'Assemblée plénière avait jugé utile de suspendre les travaux en vue de les consacrer à la présente séance.

A ces propos, au regard du nombre élevé des orateurs, soit 78 au total. Le temps de prise de parole est de trois minutes pour chaque intervenant. Trois minutes. Soyez précis et concis, chers collègues. Après ces précisions. Vous êtes 78 intervenants autant qu'on commence directement plutôt que vous présenter la liste des intervenants. Sans plus tarder. La parole revient à l'honorable Assoumani,

[ dans la salle un député sollicite une motion incidentielle]

 Collègue, il n'y a pas d'émotion. On poursuit les débats.

[ bruits dans la salle réclamant la motion incidentielle]

Le 07/04/2023

Merci de la parole, honorable président.

Honorable président, honorables membres du bureau, honorables députés,Chers collègues.

Puisque l'honorable président a demandé qu'on aille droit au but, je vais tout droit dans les préoccupations de l'honorable Prosper Bukasa. Une des préoccupations de collègue Bukasa était les problèmes des délestages. Les délestages, chers collègues, s'opèrent lorsque les installations sont surchargées. Mais qui surcharge les installations, soit la SNEL qui les surcharge, soit c'est des clandestins, des frauduleux non identifiés par la SNEL. ça veut dire qu'une installation a une capacité mais la SNEL sans études préalables vient raccorder une autre charge sur cette installation là. D'où la surcharge qui conduit au délestage pour sauver l'équipement. D'autres coupures auxquelles nous assistons, c'est des coupures intempestives dues soit à un incident, soit à l'obsolescence ou la vétusté  des équipements.

Mais si les équipements deviennent obsolescentes ou vétustes, il appartient à la SNEL de mener une étude sur la vie des équipements et savoir à quel moment un équipement doit être remplacé. Si cette politique est mise en place, on allait et on devait éviter toutes ces coupures là dues à l'obsolescence ou à la vétusté des équipements.

Chers collègues, je n'ai pas été très satisfait par la réponse donnée par la SNEL. Pourquoi ?  Nous avons voulu que la SNEL nous dise oui, honorable Bukasa, 489 cabines en surcharge ;  Elles sont situées dans telle commune, telle autre commune ;  Voilà ce que nous sommes en train de mener comme action, c'est-à-dire l'implantation des autres cabines de décharges ou de canalisations des décharges pour permettre à réduire les taux de charge de ces 485 cabines cités par le collègue Bukasa. Ça, j'ai pas entendu. Je crois que c'est ça la réponse que les gens qui sont concernés à Ngaba, Matete, à Kisenso auraient voulu entendre pour qu'ils comprennent que leur cabine sont en surcharge seront déchargées d'un moment à l'autre.

Ça, on n'a pas appris. Il en est de même de la maintenance des équipements. C'est à dire que nous voulons entendre de la SNEL que nous avons beaucoup de pannes et de coupures d'électricité dues à la vétusté des équipements mais voici le programme de réhabilitation que nous sommes en train d'appliquer maintenant.

Nous sommes en train de réhabiliter tel poste, telle sous-station, ou telle cabine, en sorte qu'au bout d'une année ou de quelques mois, la situation rentrera à la normale. Ça, je n'ai pas entendu. Autre chose qui faisait la préoccupation du collègue Bukasa, c'est l'électrification de poches noires. Oui, effectivement, la ville de Kinshasa a des poches noires. C'est quoi la ville de Kinshasa ? La vie de Kinshasa ce n'est pas Lingwala et Kintambo seulement, la ville de Kinshasa c'est aussi toutes ces cités que nous voyons sur la route de Nsele quand nous allons vers Mencao. Il y a des grandes cités qui sont nées là bas et qui n'ont pas d'électricité. Ils sont dans la ville de Kinshasa. La SNEL devait prendre des dispositions pour devancer les événements, mettre les installations électriques, faire des nouvelles électrifications qui allait lui permettre d'avoir même de nouveaux clients pour augmenter son chiffre d'affaires. Et donc, si la SNEL laisse poches noires sans électricité, ça veut dire que c'est elle-même qui ne veut pas augmenter son chiffre d'affaires.

[ "Encore une seconde. Terminer, clôturer une seconde" : dit le président]

Honorable président, merci, On ne devait pas laisser ces poches noires perdurer dans la ville avec tous les risques. Comme si la SNEL n'avait pas besoin d'argent. Comme si la SNEL n'avait pas envie de donner de l'électricité aux gens. Donc, c'est ça que j'aurais voulu entendre par rapport aux poches noires, c'est de dire oui au camp Luka, c'était une poche noire et nous sommes en train d'implanter cinq cabines aujourd'hui au camp Luka . Oui Nganda Yala est une poche noire, nous sommes en train d'implanter deux cabines, comme ça, la population de  Nganda-Yala va être satisfaite à l'issue de l'intervention de la SNEL. Mais ça, je ne l'ai pas entendu. À moins que vous ayez entendu chez le collègue. mais moi, je n'ai pas entendu.

C'est pourquoi je suis insatisfait.



Le 07/04/2023

Merci. Collègue Moïse Nyarugabo.

Merci. Restez calmes. Suivons le débat.

Collègue Moïse Nyarugabo,vous ne voulez pas intervenir ?

Okay.  Honorable Kayembe.

Le 07/04/2023

Merci monsieur le président de la parole  m'accordez.

 

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés et distingués collègues.

 

La question soulevée par le collègue Bukasa est très importante parce que, comme je l'ai dit lors de notre huis clos, ici, le secteur de l'électricité, c'est un secteur vital parce qu'il est le socle du développement de tout un pays et ici le tableau tel que paint par les collègues Bukasa est très sombre et je suis déçu de ce que le DG de la SNEL n'a pas su, honorable président, ne fût ce que donner des réponses à des questions pertinentes, précises et concises posées par le collègue Bukasa. Je vais devoir les demontrer

 

Honorable président

 

Je commence par les notions élémentaires avant que je ne revienne sur ce texte qui est celui du DG. Le DG peut nous dire aujourd'hui pour un congolais moyen qui n'a qu'une chambre salon et un congélateur, est ce qu'il est possible qu'il fasse la provision ? Est ce qu'il est possible pour un Congolais moyen de faire la provision chez lui à la maison ? Pourquoi ?  Par manque d'électricité ? Est ce que c'est facile aujourd'hui qu'un congolais moyen qui a son petit réchaud puisse du moins faire de l'économie parce qu'il ne sait pas acheter de la braise ? C'est difficile. Pourquoi cela ? A cause de ce manque d'électricité et, honorable président...

Le 07/04/2023

Collègue un instant,

 

Honorables députés, mais non ! Suivez. Suivez, collègues.

Mais vous êtes député ou vous n'êtes pas député ? Suivez collègues.

Laisser la sérénité du débat continuer parce que là vous voulez créer des désordres inutilement.

Allez, restez calme, je vous en prie, je vous en prie, restez calme. continuer.

Le 07/04/2023

je suis imperturbable. Je disais honorable président. Quand c'est difficile aujourd'hui. Pour un paisible congolais de faire des provisions, ne fût ce que parce que nous manquons d'électricité et j'attendais des réponses exactes à des questions posées. Mais les réponses qui sont données sont des réponses qui sont des réponses hésitantes.  Je vais les demontrer avec les réponses du DG lui-même. Et à cet effet, je me pose la question est ce que le  DG est  spécialiste en électricité ? Je me pose la question sur ce qu'il a fait comme spécialité ou sur ce qu'il a fait comme étude parce que s'il était vraiment expert en électricité, il allait être à la hauteur de répondre à des questions qui ont été posées. Je reviens à des questions qui ont été posées au DG.

Honorable président, on pose la question au DG sur l'affectation de 40 millions de dollars payés par TFM. Il est dit qu'il reconnaît au moins que TFM a payé 26 millions. Il est dit qu'il a payé 25 millions. Mais est ce que les 26 millions ont aidé à la relance de la société ? Il est dit non, dans sa réponse lorsqu'il commence à donner à dire qu'avec le 26 136 000 que nous avons reçu, il y a eu la couverture des déficits permanents de trésorerie à 4 500 000 $, Nous avons constitué un cash local à 8 millions de dollars et les divers intervenants ont consommé 7 500 000 $. Je suis à la page 14. Est ce que c'est normal ça ? Que sur le 26 millions de dollars payés pour la relance de la société ? Que le DG se mette à nous dire ici que pour les divers intervenants, il a eu à dépenser 7 700 000 $. Nous sommes dans un tel pays ? Où on doit faire des choses comme ça. Ça c'est sa réponse. C'est pendant sa gestion que cet argent a été payé.

 Honorable président, le DG contracte les marchés comme il veut, on pose la question, on dit, réussi d'installer la cellule de gestion de passation des marchés à la SNEL, au lieu qu'il donne la procédure que lui utilisé pour accorder les marchés. Le DG dit dans sa réponse bilan social 2022 a été élaboré et transmis pour avis et orientations au Comité des stratégies du conseil d'administration. Il ne donne aucune procédure en matière de passation de marchés.



Le 07/04/2023

Merci collègue. Merci. ça va collègue. Merci ça va,

 

Honorables députés,

 

Chers collègues, c'est un débat, laisser chacun des ... nakobengayo na kombo nayo, congo mobima eyokayo ke ozo sala désordre, muasi mobimba. Si vous voulez parler, envoyez les papiers ici. Ne parlez pas de banc s'il vous plaît collègues. Motion bolie botondi, eloko nini lisusu motion.

Honorable Simene, que l'honorable Mbakata se prépare. Toyoka honorable Simene botika makelele.



Le 07/04/2023

Monsieur le président, je vous remercie de m'accorder la parole.

Chers collègues, je voudrais remercier l'auteur de cette interpellation qui nous offre l'opportunité de parler d'un sujet  plus important concernant la desserte en électricité.

Monsieur le président, Il est vrai que la Société nationale d'électricité est l'une des sociétés de l'Etat aujourd'hui qui nous donne à nous tous de l'insomnie par les très mauvaise qualité et quantité de services qu'elle offre aux citoyens congolais. Cela est vrai, mais il est tout autant vrai que les causes remontent à un passé lointain et reposent sur un très long déficit de prise en charge sérieuse du secteur par les politiques publiques, tant en termes de planification qu'en celui de l'effort d'adaptation, de l'élasticité de l'offre de l'électricité par rapport à la croissance démographique du pays et à l'augmentation de la demande qui en découlent.

Monsieur le président, ces inadéquations entre l'offre et la demande sur une longue période ont laissé en place une société totalement désarticulée, incapable de rencontrer les besoins des ménages, incapables de se mettre en phase avec les exigences de développement par l'industrialisation et même la réforme visant la transformation de la SNEL d'entreprises publiques en sociétés commerciales n'a rien produit de bon.

Il devient donc impérieux, monsieur le président, pour le Gouvernement de la République, de définir un plan national d'électrification du pays par la construction de centrales hydroélectriques et même photovoltaïques, en passant par la réhabilitation de celles qui existent avec des allocations budgétaires conséquentes et même le gouvernement doit négocier des accords de financement dans le secteur de l'énergie.

Monsieur le président, il n'y a pas de développement sans énergie.

Concernant justement la réhabilitation des centrales, le directeur général a fait mention de la centrale hydroélectrique de la Tshopo à Kisangani. Il a annoncé qu'un financement de 18 milliards était attendu du gouvernement.

Ce dossier, monsieur le président, date de l'exercice budgétaire 2022. Ce dossier a été engagé au ministère des Ressources hydrauliques et Électricité, liquidé au ministre du Budget. Je salue en passant ces deux ministres. Ce dossier, donc, n'a pas été exécuté au ministère de Finances. Exercice 2022. Et sur nos instances, le dossier a été réengagé en février 2023 bien sûr, par le ministère des Ressources hydrauliques, liquidé encore par le ministre du Budget. Et aujourd'hui, ce dossier concernant la centrale de la Tshopo se trouve encore une fois au ministère de Finances. Numéro de dossier 159.

 

[ le président lui rappelle qu'il lui reste une seconde ]

 

Merci président, au nom de la population de Kisangani qui se trouve plongée dans le noir depuis près de deux ans. Je demande, monsieur le président, solennellement au ministre de Finances d'user de son pouvoir pour libérer ce dossier, pour permettre à ce directeur général d'entamer la réhabilitation de la centrale de la turbine.

Je vous remercie, Monsieur le président.

Le 07/04/2023

Merci cher collègue. Nous sommes en plein débat, arrêtez les motions ! Non, arrêtez les, arrêtez les motions, laissez les gens parler, Non, laissez les motions s'il vous plaît. Alors, chers collègues, collègue nakobimisayo pamba. J'ai la police des débats, collègues je vous en prie, restez calme.  Tika tosala débat, tika mangungu wana. 

Maintenant on est dans le débat,  à la suite de l'intervention du collègue Simene, je voudrais donner une information aux collègues. Est ce que ces dossiers Kisangani nous intéressent tous ? Alors il y a ... maman likambo nini yo na ngai ? Bon, je voulais dire qu'il y a 9 millions de dollars pour Kisangani, c'est ce que je voulais dire.

Voilà, collègue Mbakata.

Le 07/04/2023

Monsieur le Président, merci beaucoup pour la parole que vous m'accordez. 

 

Avant toute chose, j'aimerais vraiment féliciter notre collègue l'interpellateur, il est entré dans la profondeur, il a mis en exergue les problèmes profonds. Dans cette société, la SNEL. Mais avant que je puisse parler, j'aimerais que Monsieur le Directeur, le DG puisse monter d'un doute. J'ai appris que vous avez écrit après la dernière séance que nous avons ici sur votre twitter, que vous avez mis les députés K.O. J'ai appris, j'ai appris que vous nous avez mis K.O monsieur le Directeur, quand vous allez répondre à la question, j'aimerais que vous puissiez éclairer ce problème. Qu'à cela ne tienne !

 

[ bruits dans la salle]

Qu'à cela ne tienne ! Qu'à cela ne tienne ! Vous avez répondu, nous avons écouté. A un moment donné, vous avez mis l'accent sur le fait que vous n'êtes là que depuis quatre mois. Bien. À ce que je sache, vous êtes un enfant maison et vous avez été adjoint pendant sept ans, donc vous êtes la personne la mieux placée pour résoudre rapidement les problèmes de la SNEL. Parlant de vos réponses à l'intérieur, j'ai entendu un chapelet des bonnes intentions que vous mettrez de l'électricité à Inongo, vous avez beaucoup insisté que vous mettrez de l'électricité à Kenge, que vous mettrez de l'électricité à Kisangani, un chapelet de bonnes intentions. Aucun début, aucune preuve de matérialisation.

Mais quand vous arrivez vous-même à Kinshasa. Vous commencez votre réponse en disant C'est vrai sur ce qu'on me reproche à Kinshasa. Monsieur le Directeur général, si nous prenons la capitale Kinshasa comparativement à l'intérieur du pays, je crois que c'est la ville de Kinshasa qui est beaucoup plus électrifiée. Et si vous reconnaissez vous même qu'à Kinshasa, vous acceptez les griefs qui vous sont formulés. ça veut dire que rien n'est fait avec votre entreprise. Les quatre mois là dont on vous dit, on voudrait vous dépanner sur les quatre mois, nous devions en fait interpeller le DG de la SNEL et même le ministre de l'Energie depuis très longtemps, depuis 18 ans d'ailleurs, depuis 18 ans que cette société est dans un délabrement technique total depuis 18 ans.

Suivez mon regard, suivez mon regard. C'est depuis 18 ans qu'on devait s'occuper de cela. Monsieur le directeur général, j'aurais voulu que dans votre réponse que vous puissiez mettre l'accent.

 

[ Encore une minute lui rapprelle le président ]

Merci. Ce ne sont pas les quatre mois qui comptent. 18 ans, j'aurais voulu que vous puissiez mettre l'accent sur les difficultés que vous éprouvez. Il paraît que le gouvernement vous doit beaucoup, mais le gouvernement vous doit beaucoup depuis quand ? Depuis 18 ans le gouvernement n'a rien donné ? Monsieur le Directeur général, nous allons vous juger comme tel.

 

[Pourquoi 18 ans ? lui interroge le président]  

 

Mais pourquoi 18 ans fait mal à quelques personnes ?

Non, l'État existe avant 18 ans.

Mais depuis 18 ans on aurait pu vous interpeller.



Le 07/04/2023

Merci. Honorable Nelly Muinga.

Le 07/04/2023

Merci Président pour la Parole.

 

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés,

 

Chers collègues, je voulais de prime abord remercier le collègue Bukasa et les cosignataires de ce document qui font appel à notre DG ici dans notre hémicycle.

Honorable président,

Honorables collègues, c'est vrai que le DG devait être là où il est aujourd'hui, simplement parce qu'il y a eu quelqu'un qui a géré avant lui. Et hier, nous avons été incapables d'inviter hier et c'est lui qui vient comme sapeur pompier aujourd'hui. Le DG qui est là aujourd'hui, c'est un DG que nous devons crucifié d'après les uns, d'après les autres, c'est celui qui doit continuer son travail parce qu'il vient d'arriver ça fait trois mois. Il doit continuer. Pourquoi ? Monsieur le président, il est venu. Il a été cité dans l'ordonnance le 24 octobre 2022. Nous les savons tous, jusqu'à aujourd'hui, depuis le 24 jusqu'aujourd'hui, il fait l'objet de 18 invitations auprès des services que je vais citer tout à l'heure.

Nous commençons le 19 octobre déjà, il a été invité à la CNS, le 2 janvier. Disons le 2 novembre, il a été invité au parquet général de Gombe.

[ collègue, collègue lui appelle le président ]

Président. Je suis en train de me défendre.

 
Le 07/04/2023

Non collègue,

donner moi une minute je sens des services extérieurs à l'Assemblée nationale,

Nous le savons très bien président.

 

 



Le 07/04/2023

Non non, je vous en prie, laissez tomber ça, retirez ça.

Retirez ça, vous n'êtes pas l'agent du protocole du DG. Ne dis pas ça s'il vous plaît.

Le 07/04/2023

Je sais que je ne suis pas président, mais nous sommes ici. Je suis du FCC. Et le président qui a mis son nom sur l'ordonnance...

[ mais vous êtes député, lui replique le président ]

Le 07/04/2023

Je vous en prie collègue, retirez ces services là, Parquet et l'autre service. Nous sommes à l'Assemblée nationale.

Retirez les s'il vous plaît

 Collègue, retirez ne justifiez rien



Le 07/04/2023

Et le Président de la République qui a la majorité que nous appelons union sacrée aujourd'hui, qui a fait confiance au DG  et aujourd'hui il ne fait que gens trois mois depuis qu'il est là...

 

Oui président, même si je peux retirer, même si je peux retirer les autres. Je voulais seulement ici.

Je parle maintenant de l'assemblée monsieur le président.

Je retire monsieur le président

[ Merci, continuez collègue, lui dit le président ].

Du 22 décembre au 1ᵉʳ janvier président, l'Assemblée nationale a initié une mission de contrôle auprès du DG et jusqu'à aujourd'hui, président, nous attendons toujours le rapport de notre commission qui est allé voir le DG. Nous sommes surpris de voir le DG devant nous président et nous nous posons 1000 questions. Surtout que les amis qui l'ont appelé ici et qui ont signé, ce sont les mêmes personnes qui font venir le DG ou qui font l'objet d'un contrôle parlementaire. Nous autres, nous avons écrit plus d'une seule fois président et nos lettres traînent encore sur votre table. Nous nous posons la question pourquoi ces systèmes de poids, deux poids et deux mesures ? Président ? Parce que nous sommes là. Cher DG, je ne suis pas votre avocate, mais je dis pour nous autres. Vous pouvez vous sentir en paix et rentrer chez vous, continuer votre travail.

 

Je dis

Le 07/04/2023

 honorable  Maïsha, boyoki bino moko,  honorable Maïsha, il n'est pas là ?

 

Collègue Babanga Anicet.

Le 07/04/2023

Merci honorable président.

 

Honorable président de l'Assemblée nationale,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés,

 

Estimés collègues, je joins d'abord ma voix à celle de mes prédécesseurs pour saluer la bravoure de notre collègue Prosper Bukasa pour cette interpellation.

 

Honorable président, J'ai saisi avec beaucoup d'intérêt les deux parties. Voici mes quelques préoccupations. La première est relative au contrat Shanghai Electric qui est à la hauteur des 355 millions de dollars américains.

Honorable président, honorables députés, chers collègues, c'est un contrat hyper sur facturé. Permettez moi ce pléonasme. Honorables, permettez, protégez moi par rapport à mes collègues du FCC. À titre d'exemple, l'honorable président, dans d'autres, dans d'autres postes collègues...

 

[ Collègues S'il vous plaît, laissez le collègue parler, dit le président Mboso à la salle ]

 

Merci beaucoup, honorable président pour la protection. Je disais à titre d'exemple, chers collègues, dans d'autres contrats, un post comme celui de Kimbanseke comme celui de Makala coûte moins de 10 millions d'euros. Le prix est de 10 à 12 millions de dollars américains. Par contre, dans le cas échéant, les postes haute tension de Kinsuka seul revient à plus de 60 millions d'euros. Je répète à plus de 60 millions d'euros. Les cabines à 280 000 $. Alors qu'en réalité c'est à 60 ou 62 000 $. Honorable président, ça sent mauvais. C'est nauséabond. Alors que la SNEL SA est dans une situation chaotique. Ma deuxième préoccupation, honorable président, est relative à la situation des journaliers et des sous traitants de cette société. Honorable président. A ce jour la SNEL compte plus de journaliers, des sous traitants que des engagés. Plus de 60 % des chauffeurs sont soit des journaliers, soit encore des sous traitants. Honorable président, pire encore, certains sont impayés depuis plus de cinq ans. Y a t il un moratoire pour engager les gens à la SNEL ?

Honorable président, cette catégorie de travailleurs, comme je l'ai dit tantôt, sont en train de souffrir. Les exemples sont légion. Par rapport à la province du Maï-Ndombe qui est ma province, j'ai suivi le DG.  Honorable président et surtout par rapport à la ville Inongo où je suis l'élu légitime. Assanie calme toi. Chers collègues, j'ai une douche froide qu'il vient me parler de Banalia. Le générateur qui est là est celui de 250 KVA qui date des années de plus de 1970 et qui connaît d'énormes problèmes. La demande avait été introduite pour l'acquisition de celui des 500 KVA, mais il n'a jamais été répondu. On devrait envoyer un transformateur de 250 KVA. Nous...

 

 [ Encore une minute, lui rappelle le président ]

Bien, merci, Président, honorable président. Je peux poser quelques questions pour aller trop vite. Les 119 188 $ mis à la disposition depuis le programme des 100 jours pour le Maï-ndombe do, à quoi cela a servi ? Deuxième question: pourquoi la SNEL n'arrive pas à assurer le mix énergétique, hydroélectricité-solaire -éolienne ? Honorable président, pourquoi elle n'arrive pas à électrifier les localités traversées par les lignes haute tension. Je continue, honorable président. Pourquoi la SNEL n'arrive-t-elle pas à communiquer à la clientèle les programmes de délestage ? Et que pense t il pour mettre fin au délestage ?



Le 07/04/2023

Merci collègue.

 

Collègue Inagosi. Que le collègue Eliezer Ntambwe se prépare. Silence, collègues. Suivez attentivement.



Le 07/04/2023

Merci beaucoup. Honorable président de la Parole.

 

Honorable président.

 

Honorables membres du bureau.

 

Honorables Députés, chers collègues. Je voudrais remercier le collègue Bukasa pour son initiative. Nous avons suivi à travers son initiative que la SNEL a des problèmes comme d'autres entreprises de l'Etat, plus profonde, plus grave, qui malheureusement parce que j'ai entendu dire ici que ces problèmes datent d'il y a 18 ans, qui datent depuis la création de la SNEL parce que le plus grand débiteur de la SNEL, c'est l'Etat congolais qui nécessite plus de temps que les quatre mois que le directeur général vient de passer à la tête de la SNEL pour être résolu et qui nécessite des réformes que nous nous devons soit initiées ou que le gouvernement doit initier pour la relance de cette entreprise comme bien d'autres entreprises publiques. Honorable président, j'aurais bien voulu accepter l'intervention de l'honorable Fumany qui m'a précédé sur ce plateau si seulement si le rapport de la commission d'enquête qu'il préside à la SNEL depuis le 21 décembre 2022, nous était déjà présenté ici.

 

Après ce rapport, j'aurais plutôt voulu suivre le complément du directeur général. En plus de ça, honorable président. J'aurais voulu, parce que c'est le directeur général qui nous a informé qu'il est sous audition à la sous commission ressources naturelles de notre chambre, pour ne parler que de notre chambre. Le rapport ne nous est pas encore présenté. En suivant l'honorable Bukasa, il nous a dit qu'il a effectué une enquête. Je ne sais pas si c'était une enquête diligentée par l'Assemblée nationale ou c'était une enquête personnelle. Le rapport. Mais cette enquête, nous ne l'avons pas. Et aujourd'hui, en plus des rapports attendus à l'Assemblée nationale, il y a une interpellation, honorable président, trop de contrôle tue le contrôle. Je pense que pour être efficace, nous devons suivre notre règlement intérieur. Lorsque un même responsable d'entreprise est déjà entendu en commission, c'est une commission de l'Assemblée nationale a déjà une mission d'enquête. Et je vous rappelle, honorable président parce que c'est vous qui avez signé cet ordre de mission. La mission était censée se terminer le 5 janvier jusqu'à aujourd'hui. Nous sommes le 7 avril, plus de 100 jours après, la mission n'est toujours pas terminée et nous, on n'a toujours pas de rapport.

 

Donc si en plus de ces initiatives de contrôle aujourd'hui, nous soumettons le directeur général à l'interpellation, je pense qu'on ne peut pas qualifier ça autrement que de l'acharnement. Et ce n'était pas sérieux de notre chambre. Honorable président, je vous parle seulement du bon sens, le directeur général, je ne le connais pas, mais je voudrais.

 

[ la salle crie en disant oyebiye]

 

Oui, nayebiye te, honorable président je continue. honorable président. La SNEL est une société commerciale de droit Ohada..

 

Merci président de votre protection. La SNEL est une société commerciale de droit Ohada régit par le droit Ohada avec actionnaire unique, le gouvernement représenté par le ministre du portefeuille. La personne qui devait répondre de ça, c'est le ministre du portefeuille, le gouvernement. On a relevé ici, honorable président, les problèmes de gestion. Il y a la desserte en électricité qu'on entend à Kisangani depuis deux ans. à Isiro, n'en parlons pas. Merci président, parce que et Kisangani et Isiro bénéficieront de votre attention autant que d'autres villes de notre République, autant que vous avez de l'attention soutenue pour Kenge et pour Camp Luka.

 

[ Encore  une minute, allez-y, rappellle du président ]

 

Merci président. Donc honorable président la desserte à Isiro, à Kisangani, à Bunia, à Buta, à Kata Kakonde, président, je souhaite et je demande que vous puissiez accorder la même attention pour Kenge et pour Camp Luka.  Président, j'ai dit ici qu'on  a relevé les problèmes de gestion, les problèmes de contrats, les problèmes de gestion quotidienne. Mais dans cette chambre, honorable président, nous avons trois collègues qui sont membres du comité du conseil d'administration de la SNEL. S'il y a un problème de gestion parce qu'ils ont le contrôle mais c'est le conseil d'administration qui valide le programme de la direction générale. Je pense que c'est même mieux pour régler ce problème là. C'est pas de transformer les buts. Il ne faut pas transformer cette tribune en une tribune de règlements de comptes.

Les administrateurs sont : honorable Nsingi Pululu, honorable Kodoro, honorable Lenga. Ils peuvent régler les problèmes de gestion au sein du conseil d'administration. Aujourd'hui, honorable président, vous êtes catholique comme moi, c'est le Vendredi saint. Ne croyez pas que Jésus-Christ qu'on va crucifier aujourd'hui, c'est le directeur général de la SNEL. Ce n'est pas normal. honorable président. Je termine en disant oui,  la SNEL a des problèmes qui durent depuis la nuit des temps.

Il faut que nous puissions nous investir pour initier des réformes profondes pour régler le problème de la semaine. Et non pas chercher des boucs émissaires. Parce que tant que les problèmes à résoudre au sein de la SNEL ou dans d'autres entreprises de l'État vont continuer à être survolés et non d'être traités à fond. Nous allons relever les mêmes problèmes, décrire les mêmes problèmes et je nous  rappelle que nous  nous devons éviter de transformer cet hémicycle à une tribune des règlements de comptes politiques.



Le 07/04/2023

Collègue, vous avez mal terminé. C'est dommage. Alors, honorables, s'il vous plaît, restons calmes, restons calmes. Alors, il y a de mauvais avocats. Alors restons calmes. Je voudrais dire que le règlement intérieur, suivez s'il vous plaît collègues, que l'interpellation n'a pas violé le règlement intérieur. Vous étiez dans la salle car on a discuté de l'opportunité de cette interpellation et une majorité s'était dégagée.

Trouver des arguments pour défendre une cause, mais n'allez pas à faire des insinuations malheureuses. Non, non, ça c'est pas correct. De deux, je m'occupe de tous les dossiers qui passent. J'ai parlé de Kisangani mais vous n'avez pas cité. Je m'occupe de tout. Je n'ai pas parlé moi-même de  Kenge ici ? Donc quand vous venez parler des choses parler correctement. Alors, ce qui est malheureux, vous avez dit que vous ne connaissez pas le DG. Je peux vous montrer une photo ?

 

[ les applaudissements dans la salle pour inciter le président à montrer les photos ]

 

Alors. Moi je connais le DG. Je connais un parent du DG, le professeur Azama. Alors Eliezer Ntambue, il n'est pas là ? Le collègue Ngoy Kasanji. 



Le 07/04/2023

Merci, honorable Président, pour m'avoir accordé la parole.

 

Honorable président de l'Assemblée nationale.

 

Chers collègues, j'entends certains collègues dire que le DG n'a que quelques mois, quatre ou cinq mois mais on connaît l'envergure d'une infrastructure à partir de la Fondation, dès sa fondation et partout au monde, on évalue les dirigeants après 100 jours des prestations et les 100 jours de prestations du DG présents ici sont catastrophiques. La population n'a pas d'électricité. On a vu les chapelets d'intentions nous exprimer dans ces documents, mais pas de d'intentions donc des réalités du vécu. Le vécu de la population c'est le Makala(braise). On prépare avec le Makala( braise), il n'y a pas d'électricité, rien du tout. Et donc ici je vois, à la page 20 de ce document, la justification des 26 millions de dollars perçus des TFM. Dans cette rubrique, je ne vois pas une place réservée à l'achat des équipements tels que transfo, Cabines, etc. . On aurait voulu voir ça, mais ça va aux couvertures des déficits de trésorerie, constitution du cash flow. Et là le DG parle des 8 millions. Pourquoi  vous  n'avez pas dit 14 millions directement, le DG. 8 millions plus 6 millions et quelque. Donc il n'y a pas d'intention dans le chef du DG d'améliorer les choses.

 

Il n'est pas l'homme qu'il faut à la place qu'il faut et il doit céder sa place à quelqu'un de compétent. Chez moi, à Mbuji-Mayi, il y a le courant à Tshiebue  à 65 kilomètres de  Mbuji- Mayi. Et pour ramener ce  courant à Mbuji-Mayi on a besoin que de 4 millions de dollars seulement. Et dans ces 26 millions, si les 4 millions étaient affectés au transport de l'énergie. On aurait eu le courant à Mbuji-Mayi. Voilà pourquoi je félicite le collègue Bukasa et je lui de chuter par la demande de départ ou de révocation du DG.

 

J'ai dit et je vous remercie, Monsieur le président

Le 07/04/2023

Collègues ceux qui  vont intervenir après, soyons élégants, je vous en prie. Je vous en prie, soyez élégants dans les propos.

 

Collègue Matadi Nenga.

Le 07/04/2023

Merci beaucoup honorable président de l'Assemblée.

 

Honorables membres du bureau,

 

Mesdames et Messieurs les Députés nationaux et chers collègues.

Puisqu'il faut aller très vite, j'ai compris que d'abord, je remercie le collègue Bukasa pour cette intervention, cette interpellation qui nous donne l'occasion de parler de la SNEL comme une société nationale de l'électricité. Il s'agit de deux mots là bas, de deux mots l'électricité qui est importante comme un facteur important pour la vie et nationale sur la territorialité de la SNEL. C'est donc une question importante. Ceci ne relève pas, bien sûr, du directeur général.

Mais d'abord, le désordre vient de ce que la SNEL et la Régie des eaux ne dépendent pas du ministère de L'Energie. Le ministère de L'énergie n'est pas une tutelle de la SNEL. C'est là le désordre. La SNEL dépend du portefeuille. Or, le portefeuille n'a pas un personnel adéquat. Et le portefeuille ne peut pas contrôler convenablement la SNEL'. Voici le point de départ du désordre. Les DG de la SNEL et de la Regideso sont comme des poissons libres dans l'eau.

 

Et je voudrais, puisqu'il n'y a vraiment pas de temps, de dire Monsieur le DG, moi je ne voudrais pas m'attarder sur vos quatre mois de travail, mais je voudrais marquer sur le travail que vous avez produit comme réponse. Et quand je lis votre réponse, je constate que, je m'excuse beaucoup, ce n'est pas très adéquat, que vous ne répondez pas aux questions que vous ne dites même pas comment vous allez faire fonctionner cette société et comment remédier aux problèmes qui s'y posent.

Il est vrai que vous en avez parlé. Je m'imagine à la page 11 quand vous avez dit que vous avez parlé de l'orientation. Mais cette orientation là, j'ai eu l'impression que vous n'êtes pas arrivé à la saisir. A partir de cette page là 11. En fait, on aurait pu croire que vous proposiez un mécanisme pour le changement de la SNEL. Or il n'en est pas. Il n'est pas question. Vous n'avez donc franchement pas saisi cette occasion. Vous parlez de la digitalisation, évidemment, la SNEL dès que vous parlez de digitalisation, on ne veut pas parce que manuellement c'est plus rentable manuellement, c'est plus rentable. Euh. Il y a aussi chez vous, lorsque à la page 23, vous nous donnez le nombre des jours des congés de votre directeur, 800 jours de congés, 700 jours de congés.

 

Mais vous devriez savoir qu'il y a l'article 14. C'est alors que j'ai compris que vous n'avez pas le droit de loi. L'article 140 du code de travail dit qu'on ne peut pas combiner tous les congés. Les congés sont ramenés à la moitié des deux ans. or, Vous vous inscrivez certainement dans votre budget ou 800 jours, 700 jours, 600 jours. Où est ce que vous les puisez ? Et donc, en donnant ce genre de données, j'ai eu l'impression que, je m'excuse, que vous n'avez pas la capacité. Et la SNEL est un tonneau des Danaïdes. La SNEL est un tonneau des Danaïdes. En réalité, quels que soient les investissements que vous recevez, vous ne le faites plus, Vous ne produisez plus d'électricité. Vous ne produisez plus. Et vous colmater. C'est vrai, où vous avez dit que Inga 2 45 ans et Inga 1 52 ans et 51 ans. Et c'est vrai, vous ne faites que réparer ce genre de truc.

 

Mais à l'allure où vont les choses un jour, il y aura un black out. c'est-à-dire  toute la République du Congo, plus de courant parce que Inga 1 et Inga 2 seront bloqués. Les groupes électrogènes sont trop vieux. Alors, je voudrais vous dire que vous n'avez rien fait. Vous n'avez pas proposé à l'Assemblée nationale. Comment vous , directeur général, vous allez diriger et remettre la SNEL en fonction. J'ai encore une minute. Oui, oui.

 

Vous n'avez même pas dit que vous produisez l'électricité ? Combien vous produisez, vous produisez plus rien. Quand je regarde la Mauritanie qui n'a pas de fleuve, enfin s'il y en a un, c'est 47 % de l'électricité. Ouganda 42 % de l'électricité au Kenya, 61 % de l'électricité. Congo Brazzaville 49 % de l'électricité. République démocratique du Congo 19 %. Vous avez produit dans votre réponse, une carte congolaise est en fait que tout le fleuve et toutes les rivières. Il n'y a pas un seul pays en Afrique qui y est cette cartographie du fleuve et des rivières congolaises. Nous avons tout sauf une SNEL compétence. Tout ce que je peux vous demander, c'est de rendre. Votre seule compétence, c'est de produire de l'électricité. Il n'y a pas d'électricité parce qu'on lui a envoyé des gens, mais il n'y a pas d'électricité. On ne la produit pas. Comment va vous la donner ? Combien ? Combien ? Parce que vous n'avez même pas dit hein ? Il y a, je crois, à peu près 1700 mégawatts.

 

A peu près ça 1700 mégawatts, mais 1700 mégawatts pour la République démocratique du Congo. Non. Non. Et vous aviez peut-être un peu honte, mais c'était scientifique, pas de le faire, de dire combien vous produisez. Vous ne pouvez pas distribuer autant d'électricité à tout le monde. Vous êtes insuffisante comme SNEL. Vous n'avez pas la capacité de produire. Vous ne produisez pas. Est ce que vous voulez proposer aux gens ? C'est des groupes électrogènes. Le groupe électrogène, c'est le gasoil. C'est très cher et la SNEL ne peut pas suivre. C'est impossible.

 

Merci beaucoup, Monsieur le président.

Le 07/04/2023

Merci, honorable Mboyo Célestin.

Le 07/04/2023

Honorable président.

 

Honorables membres du bureau.

 

Honorables députés, chers collègues. Na lingala ba lobaka soki omoni ndoki  belela, moi je voudrais dire ceci, la SNEL, c'est une entreprise de l'Etat.  qui est sous tutelle du gouvernement. Mais la SNEL sait aussi que l'une des priorités du gouvernement actuel, c'est le développement de 145 territoires. Donc le développement à la base. Et pour que ce développement se fasse, il faut obligatoirement l'eau, courant et la route. Mais je peux poser la question à la SNEL, de ces 145 territoires, Combien de territoires aujourd'hui peuvent accompagner cette politique du gouvernement ? A ma connaissance, je ne pense pas que ça peut dépasser dix. Si je prends seulement la province  du Haut-lomamie  avec 5 territoires, nous n'avons qu'un mégawatt et un seul mégawatt, même pour une ampoule, c'est impossible d'éclairer la province. 

Comment peut-on développer les cinq territoires de cette province alors que nous avons depuis 1954 la centrale de Kilubi avec 11 mégawatts ,  tout ce qu'on demande, c'est tout simplement réhabiliter cette centrale là. Pour les 11 mégawatts, pour que cette province puisse allumer ne fût ce que les ampoules avant de parler de son développement à la base. Il y a aussi, parce que j'entends ici on parle de 18 ans,  non, il n'y a pas 18 ans. Le  Inga existe depuis 1 954. Ici, on ne connaît pas l'histoire de sociétés, il faut se taire. Donc depuis 1954 que Inga passe et il y a longtemps qu'on a amené son courant Inga-Shaba avec le feu Président Mobutu.

 

Mais là, nous avons eu de la chance dans le Haut-Lomami, le courant passe par Kibula. Donc. A Kamina, le chef-lieu du territoire de Kamina. Là, il y a possibilité de soutirer 50 à 60 mégawatts. Et il n'y a que des chapelets d'intentions. On dit qu'on va le faire. On parle de Kibula, on parle de Kilubi, et là la province est plongée dans le noir. Il n'y a même pas moyen de mettre une petite industrie.

 

honorable président, les gens doivent savoir que si vous ne faites pas attention, c'est que vous bloquez à ce moment là cette politique de 145 territoires, ça c'est le premier point. Le deuxième point, je prends la ville de Kinshasa, c'est très grave, c'est que la SNEL fait. C'est tout simplement une incitation à la révolte de la population. Il est anormal que tout en sachant alors que c'est que dans cette ville de Kinshasa, les gens vivent du commerce et de l'étalage des Mpiodi. poulet et consort, c'est tout ce qu'on vit de ça. Et la maman, le papa vont vendre pour ramener un petit rien à leurs enfants. Mais imaginez vous que dès que vous avez un petit frigo, un petit congélateur et même une chambre froide tout pourri, mais la SNEL ne s'en fait pas, ce n'est pas un problème, c'est le cadet de ses soucis. Est ce que c'est normal ? Alors vous êtes en train d'ébranler le climat social et vous croyez que les Congolais n'ont pas de droits et n'ont que des devoirs.  Non. Je vous rappelle que les Congolais ont aussi des droits qui sont reconnus par la Constitution et les lois de la République. Alors je vous incite tout simplement à revoir votre façon d'agir et surtout. N'oubliez pas,  le Haut-Lomami.

 

J'ai terminé.

Le 07/04/2023

Collègue Mbau. que collègue Pembe Tatyana se prépare.

Le 07/04/2023

Honorable président de l'Assemblée nationale,

 

Honorables membres du bureau.

 

Honorables députés et distingués collègues,

 

Je commence mon propos par une espèce de dissipation d'un malentendu. Un petit malentendu qu'il y a eu ici autour du fait qu'on a laissé entendre que le directeur général de la SNEL que voici aurait fait seulement quatre mois. Et que par conséquent, sur le plan administratif. Il ne peut répondre de ses actes. J'ai l'impression que nous  méprisons un principe cher de droit administratif, le principe de la continuité. Lorsqu'on exerce des charges de l'Etat, au strict minimum, vous êtes appelés à une responsabilité, quelle qu'en soit la durée, même un seul jour. Vous y êtes comptable et que donc on ne peut pas inférer du fait des quatre mois que le peuple congolais n'a pas le droit de s'interroger aujourd'hui sur les déficits de fonctionnement de la SNEL, sur l'absence des transformations des câbles, sur la problématique de la surcharge des cabines. Donc on veut me faire comprendre ici que le peuple congolais n'a pas le droit constitutionnel de s'interroger. Loin s'en faut.

 

Honorables députés et chers collègues. La SNEL aujourd'hui à l'état actuel de son organisation, disons les vrais est une expression d'un désordre administratif et technique à tout bout du champ. La SNEL aujourd'hui ne nous offre pas la qualité requise en desserte en électricité. Et entre temps j'aurais pu entendre du DG, prenant la parole ici, aucune réponse structurelle n'a été proposée pour répondre notamment à la problématique des délestages. Dans ma ville ici Kinshasa me suit, miroir de la RDC. Nous souffrons des délestages, non simplement des délestages. Kinshasa est une vaste poche noire de sorte qu'aujourd'hui, Kinshasa a perdu beaucoup de ses concitoyens, beaucoup de nos concitoyens, à cause de la SNEL. En termes d'assassinats, excusez moi les termes, la SNEL assassiné en termes d'électrocution, en quand même des Kulunas, vous ne connaissez pas ces phénomènes ? Kinshasa a perdu plus que ce que M23 a bouffé. Oui, à chaque fois qu'il pleut à Kinshasa, il y a des morts en termes d'électrocution. Sauf mauvaise foi de notre part.

 

Mais maintenant, pour chuter honorable président, j'étais en train de m'interroger. Je me dis que je ne voulais pas prendre parole. J'ai vu des collègues prendre la parole tout à tour. Mais la tendance qui s'en est dégagée m'a intriguée. Vous voyez la collègue Inagosi qui est habituée à attaquer sur le pouvoir pour une fois. La collègue Inagosi en train de nous demander, nous qui avons initié l'interpellation, parce que nous sommes comptables dans moins de six mois, de laisser notre directeur général tranquille. Mais la question fondamentale...

[ "Collègue, collègue, collègue, vous retirez la partie collègue Inagosi  vous retirez ça, retirer cette partie là."]

 

Honorable président, j'aime pas avoir des problèmes avec des femmes qui sont sérieusement mariées. Je retire.

 

Je voulais dire ceci honorable président, il est quand même intrigant dans une démocratie qu'une opposition vienne soutenir un enfant de la majorité qui est mise à la sellette par sa propre majorité...

 

[ "Collègue, je vous en prie, je vous en prie, nous sommes à l'Assemblée nationale, alors tout le monde intervient. Laissez ça, je vous en prie, laissez ça. Laisser ça passer ailleurs" parole du président.]

 

Honorable président. Je suis scrupuleusement votre conseil, mais ce qui m'intrigue c'est que je me dis est-ce que, c'est une suggestion, la proposition de continuer avec l'équipe dirigeante de la SNEL. Est ce que c'est une suggestion politique criminelle contre la majorité ou...

[ Vous avez encore une minute, dit le président]

 

S'il vous plaît président, j'ai quand même peur que ça soit une suggestion criminelle ou que ça soit un piège tendu à la majorité pour qu'on rebondisse après six mois, qu'on dise Regardez ce que vous avez fait de la République. Mais en toute honnêteté, honorable Président, s'il ne tient qu'à moi, je dirai à l'auguste assemblée que le problème de la SNEL est un problème structurel et holistique. Mais ce problème holistique nécessite un management intelligent et cohérent et rationnel, et donc la nécessité d'un management cohérent commande évidemment la définition des politiques publiques structurelles. Et en conséquence, je voudrais demander à l'auguste assemblée, au vu des faits, de tirer des conséquences à la lumière des griefs qui sont présentés par le collègue Bukasa, mais en même temps de s'interroger sur le fait de savoir si... 

[ Encore une seconde oui.; lui rappelle le président ]

 

 Si effectivement la position que nous décidons de prendre résout définitivement les problèmes. Je pense bien résoudre les problèmes si à la limite nous nous y prenons sérieusement. Il s'agit de la République. Dans la République, il n'y a pas d'opposition, il n'y a pas de majorité. Nous parlons de l' énergie de la République. Soyons en consciencieux et tirons des conséquences parce que l'opinion nous suit.

 

 

Je vous remercie.

Le 07/04/2023

Collègue Pembe, s'il vous plaît, collègue. Il a retiré. Collègue, quand vous venez, intervenez, mais ne répondez pas aux interventions des collègues et ne faites pas allusion aux interventions de collègues. Donnez vos arguments un point un trait merci. 

 

Collègue Pembe allez-y vous avez la parole. 

Le 07/04/2023

Merci honorable président.

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés et chers collègues.

 

Je tiens à féliciter nos collègues pour cette initiative louable qui nous donne l'occasion de parler de ce secteur important de notre pays. Le secteur de l'électricité est un secteur purement du développement de notre pays. L'électricité a changé la vie de l'humanité. Elle est devenue indispensable à tout ce qui fait notre vie quotidienne. Revenons sur l'affaire des compteurs à prépaiement, que Kinshasa disposerait de 95639 compteurs et que la commune de la Gombe aurait seulement 5304 seulement. Pourtant, celle-ci est une commune d'affaires avec plusieurs immeubles allant de 2 à 15 étages. Je trouve que la SNEL doit encore fournir un peu d'efforts en vue d'installer plus de compteurs pour arriver à maximiser les recettes. Néanmoins, il y a deux questions qui me paraissent importantes à vous poser afin d'obtenir certains éclairages à cet effet. Comment pouvez vous expliquer Mr le DG que à Kimbanseke qui est une commune urbano-rurale, la plus peuplée de la ville de Kinshasa ait moins de compteur que celle de la Nsele qui est vaste mais non habitée.

 

Savez vous, Monsieur le DG, que certains quartiers de la ville de Kinshasa restent sans entretien sur le réseau ? Je prends l'exemple d'une grande partie du quartier treize de la commune de la Ndjili où l'éclairage public n'existe plus faute d'entretien et cela occasionne des insécurités. Pas plus tard que ce matin, je viens d'apprendre qu'un jeune homme vient d'être tué par des Kulunas suite à l'insécurité et suite au manque d'éclairage que causent tous ces problèmes. Une partie du quartier Ngambani à Kimbanseke , presque tout le quartier, honorables président Mbomba dans la commune de Masina aussi manque de courant. Je demanderais au DG de la SNEL d'essayer de donner beaucoup plus d'attention à ma circonscription de la Tshangu. En dépit de tout ce qui est reproché à Mr le DG, s'accrochant aux principes de sacro-saints de la continuité des services publics de l'Etat. Certes, nous constatons qu'il y a volonté de faire mieux que ses prédécesseurs. Il n'est là que depuis environ trois mois et qu'il mérite une chance de pouvoir montrer de quoi il est capable.

 

Honoraire président, chers collègues, me référant à l'ordre de mission signé le 21 décembre 2022 par l'honorable président, mission effectuée bel et bien par nos estimés collègues, mais pour laquelle aucun rapport n'a été présenté à la plénière. Alors, je voudrais savoir qui cache cette mission honorable président. Je conclurai en demandant à mes collègues, comme je viens de le dire tout de suite, je pense qu'il est impérieux de laisser la chance à Monsieur le DG encore une fois de plus, pour qu'il nous montre de quoi il est capable.

 

Je vous remercie.

Le 07/04/2023

 Collègue Kasongo Lucain.

Le 07/04/2023

Merci, honorable président pour la parole.

 

Honorable président, honorables membres du bureau, honorable Inagosi j'ai la parole.

Honorables députés, moi j'ai seulement quelques questions à poser à Monsieur le DG.

 

La première:

Monsieur le DG, savez vous qu'est la ville de Kamina ?

Ma circonscription électorale et chef lieu de la province du Haut Lomami est  en noir depuis le mois de décembre ?

Si oui, qu'avez vous fait pour que les ampoules s'allument encore ?

Deuxième question:

Le délestage est un phénomène réel. Sur les 24 communes de la ville de Kinshasa, il n'y a que deux communes épargnées. Et les communes qui sont soumises au délestage. On ne sait même pas de quel jour, de quelle heure à quelle heure qu'on est délesté.

Le jour où on a le  courant, c'est quel jour ? Et les jours de délestage ou les jours où on doit avoir le courant, c'est la même chose monsieur le DG. Si vous n'êtes pas informé chaque 20 minutes, vous avez coupure dix minutes après, on rétablit et je passe à côté d'une cabine de la SNEL. Cette cabine est ouverte de 8 h à 21 h. Vous trouverez les agents avec les bâtons.

 

Et ce sont les agents que vous appelez communément les journaliers. Est ce que vous contrôlez ces délestages là ? Vous avez quel mécanisme ? Or, vous pouvez avoir un bureau central de coordination. Là où au niveau de la direction, vous savez vous-même gérer les délestages. On utilise les épingles et les stylos.

Quand on est noir ici, on l'a délesté. On est en train de monnayer les délestages. Si vous n'êtes pas informé. Monsieur le DG. Quelqu'un entre et il appelle le client. Non en tout cas, vous vous cotisez pour que je puisse vous rétablir le courant vous n'avez aucun système de contrôle. Chercher à avoir un bureau de coordination central au niveau de la direction, là où vous pouvez savoir,  quelle est la commune qui est délestée aujourd'hui, c'est de quelle heure, à quelle heure. Et le jour qu'on a, du courant, on doit réellement avoir ces courants. C'est pas ce que nous vivons.

 

Deuxième élément, monsieur le DG, tous les agents de la police qui ont des  motorolla communiquent et la direction de la police est informée de tout ce qui se passe dans tous les quartiers au même moment. Mais aujourd'hui à la SNEL, c'est la communication avec le téléphone. Premièrement, cela coûte cher que l'utilisation de Motorola et avec les Motorola, vous savez que non la panne se situe à quel endroit, vous pouvez appeler quelqu'un pour aller intervenir. Mais aujourd'hui, vous ne maîtrisez rien du délestage et de tout ce qui ne se fait pas sur le terrain.

Voilà pourquoi je vous demande de chercher à avoir quand même le minimum de confiance au peuple congolais qui espère avoir le courant.  Même si la production est faible, mais il y a moyen de rationaliser ce qu'on a, avec le délestage responsable en un temps utile, on sait qu'on est délesté de tel à telle heure. Quand on a le courant, on doit avoir le courant. Aujourd'hui, personne dans nos communes ne peut garder les vivres frais,  avec quels moyens ? avec quel courant? Vous mettez le matin, vous avez du courant pendant trappe 20 minutes et toute la journée vous êtes dans le noir et tout ça abîme. et  si on tentait les actions contre monsieur le DG, je pense que la SNEL allait être devant le tribunal chaque jour.

 

Heureusement nous ne sommes pas organisés. Il n'y a pas le droit de consommer de l'électricité comme les autres. Sinon vous devriez avoir le problème. Je vous demande de revoir la manière de délester la ville de Kinshasa.

 

J'ai dit.

Le 07/04/2023

Honorable Mudekereza Olive.

Maman le collègue a retiré, il a retiré devant, devant tout le monde. Le peuple a entendu. Et il a retiré maman. Ça suffit comme ça. Il a retiré ce qu'il a dit. C'est déjà mieux. C'est déjà mieux.

Vous avez la parole.

Le 07/04/2023

Merci, honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables chers collègues députés.

 

Je crois que mon collègue Lucain vient de parler pour l'assurance, est-ce qu'il faut une assurance pour garantir la fourniture d'électricité ?  Mais je crois que  la SNEL comme entreprise de l'État a beaucoup de problèmes. Ça doit être parmi des entreprises qui consomment beaucoup et il faut que l'État, le seul actionnaire, puisse y investir encore des moyens. Quand on regarde les coûts de câble, 1m de câble de 70 carré 10 $, je me demande comment un jour la SNEL pourra alimenter un quartier ou une ville à une autre à plus de dix kilomètres et 20 kilomètres.

D'ailleurs, c'est pour cette question que je voudrais demander au DG, est ce que vous pouvez nous épargner de ne pas dépendre du Rwanda pour les courants de Kamanyola, Katogota, Luvungi vers Kiliba. Vous savez que le même courant provient de Ruzizi 2, Ruzizi 1. Aujourd'hui avec le Rwanda, c'est le passage au Rwanda. C'est eux qui nous fournissent les produits qui proviennent de la RDC. On produit des maïs à Uvira, ça rentre au Rwanda, ça revient au produit fini en RDC.

 

La même chose pour le courant, même le manioc. Oui, ça viendra de Ruzizi 1 , Ruzizi 2. C'est le même courant qu'on envoie au Rwanda  et le Rwanda nous le revend. J'espère qu'ils ont des conventions, des accords qui ne permettent pas 'être plus cher que si vous rachetez les courants du Rwanda pour les donner à la RDC. Je voudrais aussi, Monsieur le DG, demander à ce que vous puissiez voir au niveau de la SNEL pour le raccordement. Lorsqu'un client vous avez un devis, il achète le matériel. Les matériels reviennent à  la SNEL, mais ce coût de ce matériel n'est pas déduit dans les factures de la transformation. Est ce que vous pouvez voir ce cas aussi ?  Oui, je m'adresse à la plénière. Oui, mais c'est le DG qui doit poser cette question. En ce qui me concerne. Le raccordement, comme on a dit ici, nous avons des morcellements aujourd'hui, dans une parcelle il y a en moi plus de 20 maisons.

 

Je prends le cas de la ville de Bukavu, il y a une parcelle de l'ancien vice gouverneur où il y a plus de 200 maisons. Est-ce qu'aujourd'hui, avec l'avantage de pré-payer, c'est un avantage pour la SNEL parmi les entreprises qui devraient être contents parce qu'on les paie à l'avance, vous avez les paiements en avance. Cela vous permet d'avoir une bonne trésorerie pour vous permettre de réinvestir. Je crois qu'avec ce plan de paiement en avance devrait aider la SNEL pour renouveler ces équipements et raccorder plus de clients.

Pour terminer, j'allais demander à la direction générale de la SNEL, à Bukavu, pendant les vacances, on a rencontré les agents qui ont été suspendus à Goma et à Bukavu une centaine de personnes. Je crois qu'il y a eu des rapports et même le ministre du portefeuille a écrit au niveau de la SNEL pour trouver la solution pour ces agents, il y a 69 à Bukavu, 40 à Goma. En tout cas, moi je dirais que la SNEL parmi les entreprises de l'Etat qui devrait attirer l'attention du gouvernement, le seul et unique actionnaire pour que réinvestir. Sinon, je suis sûr que, peut-être dans 10 ans ou dans cinq ans, on ne l'aura pas même une ampoule allumée, parce que ça coûte énormément, très cher pour la SNEL.

 

Je vous remercie.



Le 07/04/2023

Collègue Bussa Gaël. Le collègue Tshibangu se prépare.

Le 07/04/2023

Merci honorable Président pour la Parole.

 

Honorables membres du bureau.

 

Chers collègues, le manque d'accès à l'électricité est aujourd'hui identifié comme l'une des entraves structurelles au développement socio-économique de notre pays. Dans le même sens, l'exposé des motifs de la loi numéro 14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l'électricité rappelle que l'électricité est l'un des facteurs majeurs et irréversibles qui conditionnent le développement économique, social, technologique et culturel de toutes les nations.

Comment atteindre le développement économique dès lors que l'on n'arrive pas à assurer de manière optimale la fourniture de services publics d'électricité ? Je ne crois pas que l'action de la SNEL soit dictée par des exigences d'ordre consumériste. Honorable Président, d'autant plus que les consommateurs de l'énergie électrique dans la ville de Kinshasa se plaignent constamment de la qualité de service d'électricité que la SNEL leur fournit.

 

Honorable président, l'incompétence des animateurs de l'organe de direction de la SNEL n'est plus à démontrer et à cause de leur incompétence, la population doit faire face aux délestages, aux incendies, coupures intempestives du courant électrique, courant faible tension empêchant certains de nos compatriotes qui tiennent des PME à bien exercer leur activité.

 

Collègue, s'il vous plaît ! le mot là incompétence. A la place vous ne pouvez pas trouver autre chose ? 

 

Merci honorable président.

 

Honorable président, je ne sais pas quel mot utiliser à la place de ce mot là, je le remplace par inefficacité,

 

Prenez le manque de management peut-être.

 

 Je le remplace par inefficacité. Honorable président, l'inefficacité des animateurs de l'organe de direction de la SNEL n'est plus à démontrer et à cause de leur inefficacité. honorable président, la population doit faire face aux délestages, aux incendies, coupures intempestives du courant électrique, courant faible tension empêchant certains de nos compatriotes qui tiennent des PME d'exercer leur activité. Sans oublier honorable président, les étudiants qui ne savent pas réviser leurs notes de cours, les hôpitaux qui enregistrent des décès faute d'électricité, honorable président et certaines maternités qui subissent les mêmes conséquences avec des morts de nouveaux nés, faute d'un courant électrique de qualité et stable pouvant assurer la prise en charge des nourrissons dans les couveuses. C'est grave, honorable président de perdre un enfant après neuf mois de grossesse à cause d'un manque d'électricité stable et de bonne qualité dans les hôpitaux.

 

Honorable président, ça va faire plus de deux semaines que les populations de plusieurs quartiers de la Lukunga sont dans le noir et n'en parlons même pas, honorable président, si vous parlez de nos provinces et nos villes, des provinces de la République, c'est...

 

["Vous avez encore une minute" : dit le président]

 

Merci, honorable président, Honorable président, je disais dans la province du Sud- Ubangi, dans le territoire de Budjala, nous n'avons jamais vu une ampoule s'allumer , honorable président. Honorable président, c'est ainsi que je voudrais poser quelques questions à notre DG qui est  à ma coté, à ma droite  à ma droite, honorable président de savoir.

 

[" À la plénière collègue ou au président" : lui rappelle le président]

 

Comment expliquer la fréquence et la répétition des insomnies causées par le courant électrique dans la ville de Kinshasa et ailleurs dans le pays ? La SNEL procède t-elle à la vérification de l'état du circuit électrique dans les bâtiments et à l'ancien bâtiment de l'État ?  Aux fins de savoir l'évolution du niveau de consommation de l'énergie électrique et leur conformité aux normes actuelles ? Honorable président, quelle est la qualité des câbles électriques qu'achète la SNEL ? Il suffit de sillonner dans les rues de Kinshasa pour assister au spectacle des feux d'artifice que nous offrent les câbles avec tous les risques pour les populations et surtout les enfants qui vont et rentrent de l'école en empruntant les routes avec ces problèmes fréquents.

Pour finir honorable président, comment la SNEL compte améliorer le transport du courant électrique dans la ville de Kinshasa et ailleurs dans la République. Parce qu'on remarque partout des câbles qui sortent de terre, des poteaux électriques affaissés à même le sol et pendant plusieurs jours, des semaines et voire même des mois avec les risques d'électrocution pendant les pluies.

 

Honorable président, j'ai dit.

Le 07/04/2023

Merci collègue. Collègue Tshibangu Freddy, le collègue Tshibangu Freddy, n'est pas là ? Tshibangu Freddy n'est pas là.

 

Collègue Misare.

Le 07/04/2023

Merci honorable président pour ces temps de parole. Merci également au collègue Bukasa pour cette opportunité.

 

Honorable président, honorables membres du bureau, très chers collègues, j'ai lu les raisons pour lesquelles le DG  de la SNEL a été interpellé et suivi ensuite la réponse du DG. Personnellement, honorable président, je ne sais pas par où commencer pour diagnostiquer la SNEL. La SNEL, en réalité, c'est une entreprise qui n'existe plus et elle n'existe, honorable président, que de façade. S' il y a des entreprises qui ne respectent pas le peuple congolais, Honorable président, la SNEL occupe la première place.

Combien de fois, honorable président, nous avons été humiliés dans cette salle par des coupures intempestives de la SNEL. Combien de fois, honorable président, avons-nous été humiliés, même à la présidence, par les coupures de SNE ? C'est vraiment une honte. Combien de personnes nous avons enterrés dans ce pays suite à la médiation de la SNEL.

 

Honorable président, Je me demande est ce qu'il y a la différence entre le M23 et la SNEL? Parce que les deux structures tuent presque chaque jour. Des câbles non protégés partout, des coupures intempestives bien organisées, des pannes presque tous les jours. Mais finalement président, SNEL ebangaka mutu tein. 

 

[ " Collègue je vous en prie, je vous en prie. Ne parlez pas de la SNEL comme du M23, je vous en prie. Le M23, c'est là les bras armés du Rwanda, ça... On n'est pas prêt. Je vous. Je vous en prie" : dit le président].

 

C'est une comparaison honorable président, malheureuse d'ailleurs.

 

[ "Non, je vous en prie" : dit le président]

 

Je vous ai compris, honorable président.

 

["collègue, merci beaucoup" : dit le président]

 

Honorable président, le mal étant profond et pour ne pas abuser de votre temps, je m'en vais poser quelques questions au DG de la SNEL.

 

[ "Au président et à travers la plénière" : dit le président]

 

Et honorable président, comme vous le savez le collègue Olivier Mudekereza l'a dit, le courant que nous consommons à Uvira, Le courant de la Ruzizi passe par le Rwanda, le Burundi pour faire Uvira. Après avoir consommé une grande quantité, ces deux pays ne nous envoient que des miettes. Je dis bien que des miettes. C'est comme ça que chez nous, nous enregistrons des coupures presque chaque jour. Les deux pays s'organisent pour créer même des pannes afin de faire tourner leurs entreprises. Mais dans tout ça la SNEL ne fournit aucun effort pour alimenter la population d'Uvira.

Honorable président, pourquoi la population doit payer le courant qu'elle n'a pas consommé ? Depuis plus de 20 ans, honorable président. La population d'Uvira paye pour l'éclairage public qui n'existe pas.

 

Mais chaque mois la population doit payer l'éclairage public. J'ai dit qu'il n'existait pas. Pourquoi honorable président lorsqu'il y a des pannes à la SNEL, c'est la population qui doit se cotiser pour acheter des câbles. Et des fois, il même se cotiser pour motiver les techniciens de la SNEL ? Ce n'est pas normal, Honorable président. Honorable président, vous allez m'excuser. Je pense qu'à un certain moment, il faut système ya  fimbo ezala même dans nos entreprises, comment expliquer ? Le chef de l'Etat vous donne confiance. Il vous donne la responsabilité de gérer pour l'intérêt de la nation, à une entreprise. Mais vous, vous blaguez. Quels sont les efforts que le DG de la SNEL a fourni depuis qu'il est là pour charger les choses ? Et vous ? Vous voulez parler de l'acharnement ici, il n'y a pas d'acharnement.

 

Il faut tout simplement dire que le DG de la SNEL n'est pas en mesure de servir la population.

 

J'ai dit



Le 07/04/2023

Collègue Matadi wamba. Que le collègue Bofaya se prépare.

Le 07/04/2023

Merci honorable président du bureau,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés et chers collègues.

 

Que dire, que ne pas dire à ce stade-ci du débat en trois minutes ? Que dire, que ne pas dire ? Nous avons les termes de l'interpellation, nous avons les réponses qui ont été proposées. Pour ma part. Je dois vous faire part du tâtonnement dans les réponses de l'interpellé. Du tâtonnement, un tâtonnement curieux paradoxal. Sur deux points, l'Hydro ou la photo. l'hydro électrique par l'eau. C'est du grec. Photo électricité par la lumière. Photo C'est du Grec. Le DG tâtonne de manière curieuse, exemples à l'appui. À moi. Je l'ai découvert lorsque nous avons parlé de l'électrification du chef-lieu de ma province, le Kwango. Il accepte. Il est venu défendre la thèse de l'Hydro ou plutôt la thèse de la photo. Il faut électrifier Kenge par la photo.

 

Nous avons accepté. Nous avons même été à Kenge. Moi. Nous avons désigné le site avec les experts de la SNEL. Avec les sociétés devant réaliser les travaux. Au retour, on rentre à Kinshasa. Il y a une objection. C'est l'hydro, c'est -à -dire prendre le courant à 30 kilomètres 35 kilomètres de Kenge à Bukanga, le DG accepte. Il tâtonne. Pourquoi il abandonne sa thèse de photovoltaïque, qu'il le dise. Les arguments qui nous ont été fournis. Le choix de l'électricité solaire était mauvais compte tenu de l'emplacement de Kenge qui est au centre du pays où les lumières du soleil sont, la lumière du soleil est coupée par beaucoup de nuages, à tel point que très peu des lumières arrivent.

 

L'exemple de Kananga nous a été donné Kananga où il existe une centrale photo qui ne marche pas justement à cause du fait que l'électricité produite est trop chère. Tâtonnement. Pourquoi ces tâtonnements ? Deuxième point, puisque je n'ai que trois minutes, comment comprendre, Monsieur le DG, qu'à votre arrivée on venait d'en parler.

 

[ "À la plénière ou au président ? Pas directement au DG" : rappelle le président]

Vous mettez en congé six de vos cadres, six cadres de direction pour six mois. Et tout à l'heure, on l'a dit. Je le répète, aucune loi ne vous autorise à mettre en congé un agent, un cadre pour six mois payés. Vérification faite. C'était une manière de les remplacer. Mais c'est une violation de la loi, de nos lois. Voilà pourquoi, Monsieur le président, honorables président, comme je n'ai pas beaucoup de temps, moi qui suis, je dirais, de la maison, j'ai été de la maison pour avoir dirigé la SNEL, la Régie des eaux en 1982, il y a 41 ans. Je connais donc la maison. C'est un problème d'homme. Et alors, qu'est ce que je recommande ? Qu'est ce que l'Assemblée doit recommander au gouvernement ? En un mot, s'il faut un DG par mois ou par trimestre, il faut que le gouvernement le fasse pour sauver la  SNEL, s'ii faut un DG par mois par trimestre, pour que l'homme se dégage, il faut le faire parce qu'on ne peut plus tolérer.

 

Voilà, Monsieur l'honorable président, ce que j'avais à dire en quelques mots. J'ai des exemples pour illustrer cela. Le problème étant un problème d'hommes.

[ "Vous avez encore une minute ": dit le président]

Les 100 jours sont là. Cela a suffi pour tester et que le gouvernement suive ce que la représentation nationale dit, s'il faut au gouvernement un DG par trimestre ou par mois pour sauver la SNEL, il faut qu'on y aille.

 

Je vous remercie.

Le 07/04/2023

Honorable Bofaya.

Le 07/04/2023
 

Honorable président.

 

Estimés collègues. SNEL SA, société commerciale nationale. Autrefois société d'État. Entreprise publique. La question qui est soulevée aujourd'hui honorable président à l'initiative de notre collègue Bukasa vaut la peine d'être soulevée. Elle est pertinente. Mais j'aurai des observations à faire. Mais avant de les faire honorable président. Je suis très mal à l'aise. Parce que quand j'ai suivi les réponses du DG. Je suis en train de me demander s' il valait vraiment la peine que je sois élu d'un territoire de la République. Je suis élue de Bongandanga dans la province de Mongala. Le DG a parlé de tout le pays sauf de la Bongandanga, même quand il a parlé de la Mongala, ma province. Il a parlé de Bumba. Il a parlé de Lisala. Alors que ma province est l'une des rares, la seule qui ne compte que trois territoires. Je suis en train de me demander qu'est ce que mon territoire a fait ? Mais pour revenir à l'objet de la question qui nous réunit ici. Il me semble que la question soulevée par honorable président va au delà de la SNEL.

 

Il me semble que la question soulevée avec pertinence par notre collègue Bukasa fait partie de la politique générale de notre gouvernement, de notre pays en matière d'énergie, en matière d'électricité. Je serais tenté de demander à notre collègue d'adresser son interpellation ou sa question au gouvernement de la République, au ministère compétent et même au Premier ministre. C'est un problème réel. Le peuple congolais souffre de cette question, honorable président. Je trouve donc que la question a été mal orientée.

 

S'agissant de l'interpellation, parce que c'est d'elle qu'il s'agit, honorable président. Le siège de la matière se trouve aux articles 192 et 189 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. J'ai noté également dans le document qui nous a été remis qu'il y a quelques mois, une mission parlementaire avait été dépêchée à la SNEL et que jusqu'à ce jour, nous n'avons pas encore débattu des conclusions de ce rapport. Peut être que les questions soulevées par le collègue Bukasa doivent avoir trouvé des réponses dans les conclusions de la commission qu'a dirigée notre collègue Fumany, j'aurais souhaité, honorable président qu'on ne puisse pas mettre la charrue devant les bœufs.

 

S'agissant principalement de l'interpellation, comme je l'ai dit. Il s'agit d'une question, d'un moyen de contrôle sévère, très sérieux. Souvenez-vous que quand nous parlons de questions d'actualité, de questions orales, il est prévu que l'auteur de la question s'il n'est pas satisfait, puisse la transformer en interpellation. C'est le tout dernier moyen auquel nous devons faire recours honorable président. Mais voilà que pour un cas qui se présente, pour une fois, nous passons à l'interpellation. Il se pose un problème de maîtrise par nous même de notre règlement et de la volonté qui devait nous animer pour pouvoir actionner les mécanismes mis à notre disposition.

 

Le DG ici, je me suis renseigné et il me semble qu'il est en fonction depuis trois mois s'il faut arrondir, c'est quatre mois honorable président et toutes les charges qui sont mises à l'achat tous les faits qui sont mis à sa charge. Il me semble qu'il date d'un peu longtemps et pour remonter à un passé récent, il nous a été informé que le DG qui était là dont l'actuel DG était l'adjoint il me semble, a été poursuivi par la justice. Il est DGA merci collègue. Il a été poursuivi par la justice et Il doit avoir été acquitté pour des faits qui lui avaient été reprochés. Il me semble que, honorable  président, je suis de l'opposition, je ne suis pas de la majorité mais il me semble que la révolution est en train de chercher à manger ses propres enfants. Trois mois de gestion et le DG doit se justifier toute suite sur des faits qui datent de 2019, 2015. Je trouve honorable président, même si c'est au nom de la continuité de l'Etat et des services publics. Je pense qu'il se pose un problème.

 

[ "Vous avez encore une minute, encore une minute" : dit le président]

 

Je termine en disant, honorable président, s'agissant de l'interpellation, qu'au terme des articles 187 et 198, il peut conduire à des sanctions, honorable président, des sanctions qui peuvent être non seulement administratives mais aussi judiciaires. C'est pour dire que le DG ici est susceptible d'être mis en accusation, honorable président, par votre signature. Je pense donc en toute sérénité et en tout sérieux, que pour des raisons qui viennent d'être évoquées, honorable président, l'interpellation d'aujourd'hui n'a pas sa place et que oui, le FCC qui ne soutient pas. Ok, je disais donc, honorable président, qui il me semble en toute responsabilité que voter pour cette interpellation pour des raisons qui viennent d'être évoquées, avec possibilité de transmettre, de traduire DG en justice ou faire des propositions au gouvernement, le président de la République pour qu'il puisse éventuellement quitter son fauteuil ? Monsieur le Président, je trouve que ce n'est pas très juste, sauf si mes collègues de l'autre côté, la majorité, décidaient de bouffer son propre fils et nous ne ferons que nous soumettre. honorable président.

 

J'ai dit.

Le 07/04/2023

Collègue Mondole.

Le 07/04/2023

Honorable président, distingués membres du bureau, très chers collègues.

je remercie d'abord l'honorable président pour l'opportunité de la parole. Je tiens aussi à remercier le collègue Bukasa pour cette interpellation.

 

Honorable président, chers collègues. L'interpellation ici est fondée. Il est fondé, chers collègues.

La question de l'électricité est une question capitale et toute la population est en train de suivre cette question parce que chacun est concerné.

 

Honorable président, chers collègues, je ne reviens pas faute de temps sur les questions pertinentes, éminemment pertinentes, soulevées par collègue Bukasa ici, et que nous n'avons pas trouvé des réponses appropriées dans la réplique du Directeur général de la SNEL.

Mais je constate, honorable président, que cette société est mal gérée. La société a des problèmes de gestion. Et cela est visible dans la description nous présentée par le collègue Bukasa que par les actes de violation des lois de la République dont le Directeur général lui-même a confirmé ici hier. Le collègue Matadi Wamba vient d'épingler le cas de violation des droits des travailleurs, des cas des agents de la SNEL.

 

Mais aussi, honorable président, chers collègues, la tarification forfaitaire.

La tarification forfaitaire aujourd'hui cheval de bataille de la SNEL fait du mal à la population. C'est une véritable escroquerie. C'est une véritable escroquerie. Une entreprise où l'Etat est majoritaire et presque le seul actionnaire aujourd'hui. l'Etat ne peut pas soutenir une sortie dont les cadres sont en train d'organiser l'escroquerie et la tarification forfaitaire est interdite par la loi que nous avions votée dans cette salle en 2014. La loi sur l'électricité interdit formellement la tarification forfaitaire. Alors, je voudrais, honorable président, chers collègues, que le directeur général nous dise en vertu de quels principes ? Il est en train de continuer jusqu'à ce jour parce qu'il a confirmé hier jusqu'à ce jour à la tarification forfaitaire. Et cela est visible si nous prenons seulement la ville de Kinshasa plus de 400 000 abonnés. Nombre de compteurs, en tout cas 14 000 et quelques compteurs. Donc cela signifie que cette marge là est victime de la tarification forfaitaire qui est interdite par la loi.

 

Alors nous, comme législateurs, nous ne pouvons pas soutenir des structures des personnes tant physiques et morales, qui sont des violateurs de la loi. Je vais terminer honorable président par les citations faites par le directeur général. Il a cité Lisala d'ailleurs le collègue qui m'a précédé, en a parlé. Est ce qu' à Lisala, il y a la SNEL ? Il y en a ne fus qu'une adresse de la SNEL ?  ça n'existait pas. Cela n'existait pas. Alors ou on ne connaît pas l'organisation, la structure de la société dont vous avez la charge, ou alors vous venez raconter des choses qui ne sont pas exactes devant les élus du peuple, honorable président.

 

Honorable président, j'ai été indigné par cette position prise par le directeur général hier et je voudrais qu'il répare ça parce qu'il n'y a pas d'électricité à Lisala. et surtout il n'y a même pas de bureau, il n'y a même pas un mètre de câbles.

 

Merci honorable président.



Le 07/04/2023

Collègue Djoli.

Après, je vais faire suivre successivement des collègues femmes.

Le 07/04/2023

Merci beaucoup monsieur le président.

 

Monsieur le président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Distingués collègues.

 

Je suis honorable Jacques Djoli. Oui, élu d'un territoire dont le taux d'électrification est de  moins un. Donc c'est un territoire qui n'a pas de société nationale d'électricité, la SNEL. Donc, j'aurais difficile à dire s'il faut immoler le DG, mais je veux parler de la SNEL et de cette société dont il a la gestion. Honorable président, d'emblée, je voudrais vous dire que notre constitution à l'article 48 garantit le droit d'accès à l'électricité. C'est un droit constitutionnel. C'est comme l'eau. Et dans certains pays. Je viens de l'Afrique du Sud où on m'avait envoyé la population est en train de réclamer la démission du gouvernement parce que le gouvernement ne parvient pas à assurer ses droits à l'électricité. Donc, la question de l'électricité chez nous, c'est une question vitale fondamentale. Malheureusement,  lorsqu'on voit les tableaux que nous offre la SNEL aujourd'hui, c'est une société qui est en faillite.

 

Honorable président plus d'un milliard 600 millions de dollars des contrats signés non financés. Plus de 80 millions. Une trésorerie négative. 25 millions de conventions de financements, plus de 20 millions d'engagements non respectés, un contentieux fiscal de 119 milliards de francs de Congolais, des saisies attribution. Donc, si c'est une société commerciale de droit privé. Nous devons aujourd'hui, pour calmer la faillite de la SNEL, monsieur le président, tout simplement. Et lorsqu'on a écouté le DG aux réponses de notre collègue, il s'avère à mon avis que structurellement, la SNEL n'a plus la capacité de répondre à ces droits constitutionnels. Ceci étant, honorable président, la SNEL nous dit que nous avons une capacité de 100 000 mégawatts. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus que -2400. Ce que nous aurions entendu ici, c'est de nous dire comment on résout les déficits. Nous n'avons pas entendu la réponse de la SNEL.

 

Donc insuffisance globale, inégalité de répartition,fracture entre le milieu rural et la ville et monsieur le président, les taux d'électrification de notre pays est à 15 % alors que en Afrique, la moyenne est à 40 %, nous, nous sommes à 15 %, même les pays, je ne vais pas citer le Bénin, le Congo à face 41 %, l'Egypte 100 %. Mais nous avons un potentiel plus important que l'Éthiopie.

Il y a un problème. Voilà pourquoi, monsieur le président, il est question de faire un diagnostic sérieux sur l'absence d'une politique nationale de planification en matière d'énergie. Parce que sans cette vision globale nous allons continuer à discuter de petits points. Et dans ce schéma là, la question que je me pose, monsieur le président, et je reviens à ce que je l'ai dit, faut-il garder cette société transformée qui est incapable, monsieur le président ? Je suis d'accord que celui-ci soit aussi sacrifié et que chaque mois nous ayons un nouveau DG, mais ils ne résoudront pas le problème. Alors attaquons, s'il faut le faire partir, faisons le partir, mais attaquons le mal par sa racine, c'est à dire déclarons la SNEL, une société en faillite et qu'on entame la privatisation pour que finalement nous ayons à exercer notre droit à l'électricité.

 

Merci Monsieur le Président.

Le 07/04/2023

Alors bomoni ke débat esalaki kitoko ? motion, motion, bolingaki bobebisa kaka makambu. Sikawa tour yaba maman, bozala kimia.  Honorable Henriette  Wamu, elle sera suivie de l'honorable Wanga Christelle, tour  na bino bo défiler.

Vous avez la parole honorable.

Le 07/04/2023

Merci honorable président pour la parole m'accordez.

 

Honorable Président, distingués membres du bureau, honorables Députés et chers collègues.

 

 J'ai quelques questions à poser au DG de Mr le Directeur Général, au président ou à la plénière à travers le Président ou la plénière.

 

Merci président, Honorable président. Monsieur le Directeur Général peut-il éclairer la représentation nationale sur l'état d'avancement du vaste programme de mise en conformité du réseau de distribution de Kinshasa ainsi que le début de l'exécution du projet camp Luka ?  Qu'en est-il du projet de réhabilitation de différentes lignes vandalisées au Katanga ? Et quelles sont les mesures envisagées pour normaliser la situation ? Quid de la réhabilitation du G23 pendant qu'on assiste à plusieurs arrêts et redémarrages intempestifs des travaux, sans oublier le groupe trois D'Inga 1.

Pourquoi abandonnez-vous le placement des compteurs après paiement pour basculer vers le box orange limité ? Monsieur le Directeur Général, pour essayer de résoudre un tant soit peu le problème de délestage devenu chronique dans votre secteur de distribution. Pourquoi la SNEL, en conformité avec la décision du gouvernement de libéraliser le secteur de l'électricité, n'envisage-t-elle pas la libéralisation de son secteur de distribution du courant électrique ? Ne pensez-vous pas que cette mesure peut améliorer la qualité du service de desserte et favoriser l'augmentation des recettes de votre entreprise grâce à une meilleure traçabilité ?

 

Comment, Monsieur le Directeur général compte-t-il assainir le réseau de distribution en piteux état dans l'ensemble du pays, alors que les bailleurs de fonds traditionnels de la SNEL, tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et quelques miniers, en l'occurrence KCC, TFM, ont déjà fourni un effort considérable pour redresser réseau de production et de transport du courant électrique, sans résultats concrets sur le terrain.

 

Honorable Président, j'ai dit et je vous remercie.



Le 07/04/2023

Merci Honorable. Honorable Christelle. Que l'honorable Mubonza se prépare.

Le 07/04/2023

Merci honorable président,

 

 

Honorables membres du bureau et chers collègues, je voudrais également saluer l'interpellation à l'initiative de notre collègue député, mais avant tout président, je voudrais dissiper un malentendu qui revient, qui est même revenu en huis clos. président, la question de l'électricité, c'est une question existentielle et honorable Djoli l'a dit que c'est un droit fondamental, donc garanti par la Constitution. Et à savoir, lorsque je regarde cette salle, je me souviens en décembre, où la population s'est levée un bon matin pour aller voter et élire. Et quand on parle d'élection, il y a une différence entre élire et nommer. Et ce jour là, la population nous a confié des missions et parmi ces missions contrôler, légiférer, représenter. Et nulle part la population ne nous a confié une mission de devenir un porte parole de DG ou un porte parole des ministres. Qu'on soit clair, nous sommes, nous ne sommes pas le peuple, nous ne sommes que la représentation de la population. honorable président. En ce moment, le vrai peuple souffre.

 

Quelque part, il y a une femme qui accouche avec la lumière d'un téléphone. Quelque part, quelqu'un a perdu toutes ses marchandises parce qu'il n'y a pas d'électricité. Que dire des couturières ? Que dire de tout ce monde ? Alors ? Nous ne sommes pas le peuple, nous sommes la représentation de la population. Et ce vrai peuple là se fout de savoir qu'ici, à l'Assemblée nationale, il y a eu des commissions, des auditions de rapports. Ce qu'ils veulent, c'est l'électricité et je suis de Kinshasa, honorable président, lorsque vous questionnez les habitants de Kinshasa, que ce soit à Makala, Selembao, ma circonscription électorale de la Funa, la population est unanime. La qualité de l'électricité, c'est insoutenable. Et même un enfant de deux ans, lorsque vous lui posez la question pourquoi il n'y a pas de courant, il va dire c'est le feu d'air. Nous connaissons tout ça. Délestages, feux d'air dans un pays où on parle de scandale hydrographique. président, c'est insoutenable. Alors j'ai quelques questions à poser à Monsieur le DG, évidemment je m'adresse donc à la plénière.

 

La première question, c'est la question des taxes. Plusieurs communes de Kinshasa, les habitants ont vu leurs factures avec la rubrique éclairage public alors que nous savons que ça n'existe pas. Mais les fiscalistes sont unanimes: ils nous disent que la taxe doit bénéficier d'une contrepartie immédiate. Mais où va cet argent là de cette rubrique taxe éclairage public ? Monsieur le DG, évidemment, la plénière, les honorables députés et chers collègues. La question des journalistes, comment quelqu'un qui a fait 10 ans, 15 ans en tant que journaliste ? Mais lorsqu'il s'agit d'engager, on va chercher les gens ailleurs alors que ces personnes sont déjà là. Est ce que ce n'est pas l'exploitation de l'homme par l'homme ? Peut-être que votre prédécesseur le dira plusieurs fois. J'ai écrit par rapport à cette question des journaliers qui étaient vraiment exploités par cette société.

 

Messieurs, honorables députés et chers collègues, j'ai soutenu cette interpellation parce qu'au fond de moi, peut être que le DG peut être et ça revient à la plénière de décider, peut être qu'il n'est pas coupable, mais il est responsable. Et nous, notre travail, c'est le débat et chaque député, la manière par laquelle il sera convaincu, apportera sa décision. Alors la dernière question sera plutôt par rapport à la politique de gestion ou de tension. Nous avons des clients à haute tension, à moyenne tension et à basse tension. Si je me trompe, veuillez me corriger. Mais ici, à Kinshasa, nous voyons des départs uniques qui pullulent dans la ville. Je voudrais bien savoir c'est quel critère, c'est à travers quels critères qu'on arrive à donner aux individus cette affaire de départ. Est ce que c'est inscrit dans une politique de la SNEL et peut être une politique discriminatoire ? Mais nous ne comprenons pas. On se lève un matin, des câbles passent partout. On nous dit que ce sont des départs uniques.

 

Monsieur le Président, honorables députés et chers collègues, pour ceux qui hésitent à ce débat, vous voyez qu'il y avait lieu d'avoir ce débat et les députés n'ont pas encore fini de donner leur position.

 

Je vous remercie.

Le 07/04/2023

Sans commentaire. Honorable Mubonza.

 

L'honorable Kavira se prépare.

Le 07/04/2023

Honorable président, je vous remercie premièrement pour avoir attendu pour avoir attendu la voix de la femme.

 

Honorable président, honorables membres du bureau, distingués collègues.

Permettez moi de vous informer que, excusez, savez vous que le développement de notre pays dépend de la SNEL ? Savez vous que pour que les citoyens congolais arrivent à très bien manger, il faut qu'il y ait de l'électricité ? Laissez moi informer au DG de la SNEL que la RDC représente un potentiel hydraulique hydro électrique de 100 000 mégawatts, soit 23 % du potentiel mondial, 42 % du potentiel africain. Cependant, les taux de desserte de la population en électricité restent toujours inférieurs à 10 %. L'offre de l'électricité pourrait à ce jour paraît plutôt à ce jour faible pour couvrir les besoins liés à une demande de plus en plus élevée consécutive à la croissance démographique.

La question que je vais poser au DG, comment est ce que la SNEL produisait en 1989 1000 mégawatts avec l'effectif des 2000 personnes et qu'en 2019, soit 30 ans plus tard, elle produisait 1100 mégawatts avec l'effectif des 7000 personnes avec comme chiffre d'affaires multiplié par 20 ?

 

Aujourd'hui, vous avez dit c'est 1700 mégawatts, mais pour combien de ménages ? La deuxième question, la SNEL a l'habitude de relever comme difficultés les non-paiements par l'Etat, par l'État de ces créances de l'ordre  des 600 millions de dollars américains.

Pouvez-vous nous transmettre les montants actuels que l'État doit à la SNEL. Pourriez vous nous transmettre les montants actuels que l'État doit à la SNEL ? La deuxième question, les montants perçus au titre de la TVA en 2018 jusqu'à aujourd'hui, quel montant a été versé au compte du Trésor public ?

La troisième question, Depuis la libéralisation du secteur, le DG pourrait nous transmettre, combien des micro centrales installées par la SNEL dans chaque territoire ? Sans oublier le mien qui est le territoire de Budjala dans la province du Sud-Ubangi. Le nombre des barrages déjà construits sur l'ensemble du pays ?

 

Voilà mon intervention. Merci honorable président.

Le 07/04/2023

Collègue Kavira.

 

Elle sera suivie de l'honorable Mwamba Odette.

Le 07/04/2023

Merci honorable président de la parole que vous m'accordez.

 

Honorable président, honorables membres du bureau, honorables députés et chers collègues, une évidence est là nous n'avons pas d'électricité, ni à Kinshasa, ni partout ailleurs. En ville de Butembo, par exemple, nous avons un courant extrêmement cher et insuffisant, où il nous est imposé de payer chaque mois la location du compteur allant de 7 à 15 $ chaque mois par abonné. Je ne suis pas de l'avis que monsieur le DG ne devait pas être interpellé, n'ayant fait que trois mois.

Par contre, je dirais que c'est vraiment le bon moment pour lui permettre de prendre conscience de la responsabilité qu'il incombe comme DG de cette grande société et aussi qu'il prenne au sérieux la lourde tâche qu'il a. Parce que les Congolais en ont marre, les Congolais n'ont pas de courant. Nous avons besoin du courant monsieur le DG. La commune de Barumbu est dans le noir. Que devons-nous dire à ces millions de congolais qui nous ont mandatés et qui attendent d'être éclairés ?

 

Ici, je ne suis pas d'accord, honorable président que l'on vienne ici se moquer de nos frères massacrés à l'Est, les comparant avec ceux qui sont électrocutés par le courant ici à Kinshasa.

Non, honorable président. Nous souhaitons que la mort soit évitée partout et par n'importe quel moyen.

 

[" Collègue s'il vous plaît, honorable Kavira, mais ça était retiré, le collègue l'a retiré" : dit le président ]

 

Pas encore.

 

   [ " Non, non, il a retiré. Vous n'aviez pas fait attention" :  insiste le président ]

 

 

     Je n'ai pas attendu.

 

 

[ "Si vous n'aviez pas entendu, je serais intervenu pour dire que le M23 ne peut pas être comparé à la SNEL" : dit le président]

 

Non, il a parlé...

 

   [ "Suivez-moi. Le M23, j'ai précisé que c'est le bras armé du Rwanda. Vous n'avez pas entendu tout ça et j'ai demandé au collègue de retirer ça. Il a été retiré" : parole du président ]

 

 

Merci, honorable honorable président. Comme vous venez de retirer pour lui.  Je suis d'accord qu'il a retiré.

 

Honorables députés,

 

Honorables députés et chers collègues, j'ai une seule question à poser à monsieur le DG. Je ne sais pas s'il est au courant, je ne sais pas la SNEL, si elle est présente en ville de Goma, parce que le courant que nous avons à Goma, je ne sais pas, nous avons des ampoules, nos maisons sont installées, mais il y a des coins qui n'ont jamais vu une ampoule allumée.

Que devons nous retenir ? Qu'est-ce que nous devons dire ? Je ne sais pas s'il faut retenir et dire que le DG incompétent, Je ne sais pas s'il faut dire qu'il sait qu'il attend encore. Mais je suis de ceux-là qui pensent qu'il est temps de faire mieux et qu'il faut à la place qu'il faut une personne qu'il faut.

 

Je vous remercie.

Le 07/04/2023

L'honorable Mwanda Odette. Elle n'est pas là ? Okay.

 

 

Honorable Byayuwa. Elle n'est pas là ? D'accord, je ferais attention.

 

 

[bruits dans la salle]



Le 07/04/2023

Merci Honorable Président.

 

Honorable président de l'Assemblée Nationale,

 

Honorables les membres du bureau,

 

Honorables Députés et chers collègues, c'est pour nous un réel plaisir de prendre la parole devant la représentation nationale après notre retour des vacances parlementaires. Notre cher et beau pays, honorable président, contient dans sa Constitution article 48, une disposition garantissant l'accès à l'énergie et qui stipule le droit à un logement décent. Les droits d'accès à l'eau potable et à l'énergie électrique sont garantis. La loi fixe les modalités d'exercice de ces droits. Cependant, honorable président, fort malheureusement dans certains coins de la République, cette disposition qui confère un droit aussi substantiel, est quasiment vide de sens, car la population est en désolation dans ce domaine. En ce que je sache, honorable président, la SNEL avait initié des projets d'électrification dans certains territoires de la province pour permettre de combattre l'insécurité et accroître le développement socio-économique. Il se fait malheureusement que les chantiers y relatifs commencent pour s'arrêter à un niveau quelconque et d'autres par contre, ne connaissent même pas un début d'exécution.

 

Parmi ces projets, honorable président, il y a celui d'électrification de la cité agro pastorale et minière de Nabibue dans le territoire de Kalehe, situé à 100 kilomètres de la ville de Bukavu, à mi chemin entre les villes stratégiques de Bukavu au Sud-Kivu et celle de Goma au Nord Kivu. C'est depuis plusieurs années que la population de cette agglomération de Nyabibue et environs  attend le courant électrique, mais en vain. Malgré notre plaidoyer et les multiples rappels des suivis auprès des responsables de la SNEL et à différents niveaux. À notre connaissance, honorable président, les études étaient faites, les gros matériels comme transformateurs, commandés et fournis. Il ne restait plus qu'à acquérir les accessoires et les matériels de distribution du courant électrique en son temps, un devis de 461 404 $ était élaboré pour l'exécution en régie. Le financement tarde depuis plusieurs années, honorable président. Pour plus de détails, nous nous proposons de passer au bureau de la direction générale pour ce faire. Mais en attendant, nous avons quelques questions.

 

Honorable Président, je voudrais demander au directeur général de la SNEL comment peux tu nous expliquer une telle léthargie ? Et qu'est ce qui est à envisager pour remédier à cette situation ? La population de Nabibue, l'honorable président dans le territoire de Kalehe, ma circonscription et environs, peut attendre encore combien de temps pour se voir enfin électrifié ? Est ce qu'il existe au sein de la SNEL un planning d'exécution pour la relance et la finalisation de tous les projets d'électrification en souffrance ? Quand est ce que la population de Nuabibue, monsieur le président peut voir les équipes SNEL à l'œuvre sur le terrain. Je voudrais avoir les réponses à ces questions, honorable président, auprès du Directeur général de la SNEL.

 

 

J'ai dit et je vous remercie, honorable président.

Le 07/04/2023

Alors, en moins omission de ma part, je viens de clôturer la liste de... collègues, Non ?, pour les collègues, c'est clôturé.

Alors on poursuit, collègue Kalombo.

Ah, collègue Mayindo, je n'ai pas vu votre papier. Ah bon ?

Venez, venez, collègue Kalombo, Patientez, Asseyez vous de l'autre côté. Mettez vous.



Le 07/04/2023

Merci honorable président pour la Parole.

 

[02:48:50.530] - Scolastique Muhindo

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés et chers collègues. Je saisis l'occasion pour remercier aussi et encourager l'honorable Bukasa pour avoir initié cette interpellation. J'ai plusieurs préoccupations. Ma première préoccupation est de savoir si la SNEL a un plan de sortie pour que la RDC continue à bénéficier de l'électricité des quatre pays voisins qu'il avait cité hier dont la Zambie, la R.C.A. Le Rwanda et l'Ouganda. Une autre préoccupation est de savoir si la SNEL, depuis sa création, ne s'est jamais préoccupée de l'amortissement. Parce que je me pose la question comment est ce qu'on peut être aujourd'hui après plus de 50 ans ? Je pourrais dire non, ce n'est pas 50, 70 ans plus tôt. Après environ 70 ans de création de la SNEL, que nous puissions aujourd'hui nous retrouver avec un réseau qui est totalement obsolète, que nous puissions retrouver avec les groupes qui sont en panne et ainsi de suite. Alors que réellement normalement dans une entreprise, on doit tenir compte de l'amortissement, on doit planifier le remplacement des machines, des outils de tous les équipements selon la durée de vie de ces machines. Donc je pose la question là dessus. Aussi, je me pose la question sur les délestages. Je crois que ça doit être à la page 16 du document qui nous a été remis par les DG. On a identifié quelques causes du délestage. Déjà, je signale que ce ne sont pas toutes les causes, mais je sais que pour résoudre un problème, il faut absolument tenir compte de ces causes.

 

Mais j'ai l'impression que ce qui nous a été proposé comme solution mais tient pas compte de vraies causes des causes profondes. Je crois que quand on fait l'analyse causale, nous avons les causes qui sont les causes immédiates, nous avons les causes sous-jacentes, nous avons les causes fondamentales et nous avons la cause qui est, qui est... Nous avons la cause, la cause fondamentale. Et ici, j'ai l'impression qu' on est en train de répondre seulement aux causes immédiates. Mais les causes profondes, on n'en tient pas compte. Et donc, à ce moment-là, cela signifie qu'aujourd'hui on peut avoir les solutions qu'on a proposé par la SNEL. Mais nous allons encore retomber dans les mêmes problèmes plusieurs années après. La SNEL a déjà, quand nous avons les délestages chez nous, quand on pose la question, parfois on nous dit c'est parce qu'il y a des constructions anarchiques. Alors la question que je me pose les maisons qui sont construites anarchiquement, les propriétaires de ces maisons commencent par avoir les autorisations de bâtir.

 

Peut être à ce moment là la SNEL n'est pas au courant, mais une fois qu'on commence à construire la SNEL, je suppose que la SNEL à des inspecteurs la SNEL, un service qui surveille les systèmes pour savoir que voilà, les systèmes d'électrification, les câbles de la SNEL passent par ici ou par là. Et donc je me dis quand on commence à construire anarchiquement dans un quartier, une maison ou autre chose, un bâtiment, la SNEL peut être au courant parce que nous, la population, nous sommes au courant. On construit la SNEL, on ne dit rien. Cela fait cinq ans, dix ans, 20 ans, 30 ans. La SNEL ne dit rien. Mais le jour où il y a maintenant des fortes pannes, à ce moment-là, la SNEL réagi pour dire voilà, on construit anarchiquement.

 

Est ce que la SNEL ne peut pas surveiller son réseau pour savoir que voilà, il y a des câbles essentiels, des câbles du quartier qui passent par ici pour qu'au début déjà de la construction que la SNEL puisse réagir et que la population ne soit pas victime dix ans, 20 ans après, parce que les gens ont construit sur le câble de la SNEL, si la SNEL n'a pas d'inspecteurs pour ça, Si la SNEL, n'a pas un système de surveillance, que la SNEL puisse le faire. Parce qu'à la fin, c'est toujours la population qui paie, qui est victime, parce qu'on avait construit anarchiquement. Donc, on doit casser cette maison là, mais on ne peut pas casser cette maison parce que c'est la maison d'un tel et d'un tel et la population peut rester pendant des mois et pendant des semaines en train de souffrir. Et il n'y a pas de solution. Mais la faute incombe absolument à la SNEL qui devait surveiller son système.

 

Voilà encore parlé. Fini de montrer oui, j'étais en train de me dire qu'il faudrait qu'elle sache que pour ce qui concerne la province de la Tshopo où je suis députée, si aujourd'hui nous n'avons pas d'électricité à Kisangani, ça signifie que la province de la Tshopo est condamnée à ne pas se développer parce que comme tout le monde est passé par ici, nous le savons et tout le monde l'a dit, sans l'électricité, il est difficile d'envisager un développement durable pour une cité, pour une ville quelconque.

 

Dans toute la province de la Tshopo, nous n'avons que la ville de Kisangani qui est la seule ville où nous avons de l'électricité, qui est la seule ville qui fait un peu de développement. Alors quand nous devons passer des mois et des années sans avoir d'électricité, cela signifie que vous êtes en train de condamner cette province. Donc nous, nous considérons que c'est une urgence, même s' il y a des problèmes d'électricité partout. Mais c'est quand même une urgence que ces grandes villes, une province entière, puisse manquer d'électricité pendant deux ans.

 

Voilà, honorable président, J'ai dit.



Le 07/04/2023
 

 Collègue Kalombo reprenait la parole. Que le collègue Kasereka Jadot se prépare. Il sera suivi de collègue à Gamma Lola. Alors oui, allez-y collègue.

Le 07/04/2023

Honorable président, merci pour la parole.

 

Honorables députés et chers collègues, de prime abord, je félicite notre collègue Bukasa pour nous avoir donné l'opportunité de nous exprimer sur ce sujet, lequel sujet touche à la vie de congolaises et congolais qui sont du reste nos électeurs. Chers collègues, le peuple nous regarde, chers collègues, le peuple nous regarde. Certains d'entre nous défendent l'indéfendable aujourd'hui, cette question n'a nullement pas de couleur politique. Notre collègue a présenté un dossier sensible qui touche directement au social de nos électeurs. Que chacun de nous y apporte sa contribution en orientant ou en sanctionnant si nécessaire les défaillants au lieu de commencer à prendre des positions selon notre appartenance politique.

 

Honorables députés, chers collègues, le DG en face de nous était déjà de la SNEL depuis plus de cinq ans. Peux-tu nous dire si le peuple congolais est content de la façon dont il est resté beau à la plénière ?

 

Honorable président. Je m'adresse à la plénière. Est-ce que le DG peut nous dire si le peuple congolais est content de la façon dont le courant est servi dans ce pays, moins encore dans les différentes provinces ?

Honorables députés, chers collègues, il convient de signaler que le secteur d'électricité constitue un socle du développement sans lequel la République démocratique du Congo ne peut décoller. Le DG, dans sa réponse nous l'affirme que, je suis de la province du Kasaï Central et toute la population du Kasaï Central n'attend pas Chute Katende mais le DG dans son exposé avant hier, le DG nous rassure que dossier chute Katende est géré à d'autres niveaux. Mais je ne sais pas, ce qui sous-entend que depuis qu'il est DGA jusqu'à ce jour, il n'a jamais entendu parler de chute Katende.

Cependant qu'il est interpellé sur cette question ne pouvait pas chercher des informations ?

 

[ Vous avez  encore une minute collègue: dit le président]

 

Honorable président, depuis plusieurs années, nous assistons à un phénomène inexplicable dans ce secteur d'électricité sur toute l'étendue de la République en général et dans la province de Kinshasa en particulier, dans la population ne cesse de crier au jour le jour. C'est là ce justifie par les coupures intempestives du courant, des délestages sans précédent, la tarification forfaitaire au détriment des abonnés propriétaires des parcelles de luxe sans tenir compte de la consommation de tout d'un chacun a...  

 

 

[ "Vous avez épuisé la minute. Encore une seconde. Allez terminer.: dit le président]

 

Le DG peut il nous éclairer, honorable président, avec précision sur l'avancement des travaux de la chute de Katende au Kasaï-centrale parce que la population Kasaïenne qui nous écoute en ce moment attend impatiemment ces réponses.

 

 

Merci honorable président. J'ai dit.



Le 07/04/2023

Collègue Kasereka, collègue Kasenga se prépare. Il n'est pas là ?

Le 07/04/2023

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés et chers collègues,

 

De prime abord, je félicite le collègue qui a initié l'interpellation, mais aussi je remercie le bureau pour avoir pris en compte cette interpellation. En fait, pour développer une nation, un pays, une région, il y a trois éléments très très importants: la sécurité, les voies de communication, routes, rails de fer, mais aussi l'électricité. On ne peut pas parler développement quand on n'a pas d'énergie électrique. C'est vraiment une des conditions sine qua none pour qu'un pays, une région et une contrée se développent. La SNEL, c'est un partenaire ancien, important, grand de notre État pour donner de l'électricité à toutes l'étendue de la République, parce que c'est le plus ancien, le plus grand, le plus géant partenaire de l'Etat dans ce secteur.

 

Curieusement, quel que soit le nombre d'années où la SNEL a existé, elle n'a toujours pas été en mesure de couvrir toute la République. Ce qui est drôle, mais aussi les quelques cités couvertes, quelques régions couvertes jamais elle n'a réussi à stabiliser ces courants. Je crois qu'il y a des secteurs qui doivent être traités d'une manière particulière, parmi lesquels la SNEL, la Regideso et autres. Je prends seulement l'exemple de la capitale qui constitue le miroir de la République, j'habite, Kintambo, le courant ne vient que vers 20 h 21 h pour partir à 5 h. Qu'est-ce qu'on va faire avec ce courant et c'est la capitale. Pendant que dans d'autres pays, on est en train de fêter 10 ans sans délestage, 10 ans. J'ai participé à plusieurs cérémonies dans certains pays de l'Afrique. D'ailleurs, les plus petits que notre RDC fêtent 10 ans sans délestage. Pendant que dans la capitale de la République, chez nous, on ne sait même pas faire 24 h avec l'électricité en permanence.

 

Voilà pourquoi je profite de cette interpellation pour encore une fois demander au DG et à toute son équipe. D'accélérer sur la manette. Nous devons sortir notre pays de cette honte. Il n'est pas normal pour un aussi grand pays immensément riche comme la RDC, que nous puissions encore être en train de réfléchir aujourd'hui sur les questions de l'électricité. C'est de la honte pour notre pays. En ce qui concerne ma circonscription de Beni. Il y a eu des contrats signés entre la RDC et l'Ouganda. Pourquoi la SNEL a arrêté l'électricité à Kasindi ? Le DG en a même parlé ici. Et pourtant la convention était que le courant aille jusqu'à Béni à Butembo et même jusqu'à Bunia voisin. J'en profite demander au DG qui est ici avec nous et son équipe et tous ces directeurs provinciaux qui me suivent.

 

 

 [ "À la plénière passer par la plénière" : rappelle le président]

 

 

Merci honorable président, que la SNEL puisse revoir et réactiver son contrat avec l'Ouganda. L'Ouganda a du courant, à moins de 100 kilomètres de la ville de Beni, à moins de deux kilomètres de la cité de Kasindi. Que la SNEL réactive ses contrats pour que Beni ait du courant. En fait, c'est une région à vocation industrielle. La SNEL aujourd'hui est devenue commerciale je crois que la SNEL doit privilégier.

 

 

Vous avez encore une minute collègue.

 

 

Merci honorable président. je crois que la SNEL doit privilégier des régions comme Beni, là où elle peut faire de recettes folles parce que c'est une région à vocation industrielle, là où les gens se battent avec des groupes électrogènes. Si jamais la SNEL nous amenait le courant à Beni, certainement ça pourrait aussi relever nos recettes de l'Etat congolais dans cette partie du pays. Parce que toutes ces usines, ces industries vont payer nos taxes et impôts pour notre Etat, mais aussi travailler sur la question du chômage de la population. Plus on a d' industries, des usines, plus on aura pas beaucoup de chômeurs dans la région.

 

Merci honorable président.

Le 07/04/2023

Collègue Kasenga. il est parti ?

Le 07/04/2023

Merci honorable président pour la parole accordée.

Honorable président, honorables membres du bureau, honorables députés, chers collègues, nous avons tous suivi les raisons avancées par l'honorable Bukasa Prosper qui a interpellé le DG de la SNEL.

 

Honorable président, il y a plus que cela. Je vous signale que pendant que l'actuel DG de la SNEL  boude pour l'électrification de camps Luka, quartier, Congo, Bolikango, Jamaïque, Puadi et la commune de Mont-Ngafula. Nous l'avons vu fournir une cabine neuve à Lemba, tout près de la résidence d'un cassique du FCC. Devons-nous conclure que l'actuel DG de la SNEL veut politiser un secteur très social comme l'électricité ? Par la même occasion, honorable président, je tiens à informer au DG la SNEL que la cité Okapi à  Binza, dans la commune de Ngaliema vit dans le noir.

 

 

[ " Vous avez encore une minute collègue. Allez-y." : dit le président]

 

Je disais, honorable président, la cité Okapi à Binza  dans la commune de Ngaliema vit dans le noir depuis plus de 30 jours à cause de la mauvaise pratique de sélection des clients VIP dénoncés par le collègue Bukasa dont je suis moi-même l'une des victimes.

Ainsi, pour finir, je demande que la plénière adopte une recommandation demandant sa révocation.

 

J'ai dit monsieur le président.

Le 07/04/2023

Collègue Mopondi. il est sorti ?

Le 07/04/2023
 

Merci, honorable Président, pour la parole accordée.

 

Honorables députés,

 

Chers collègues, je vais tout droit au but, puisqu'il n'y a pas assez de temps. honorable président, de la même manière que nous affirmons, l'eau, c'est la vie. Nous pouvons convenir pour clamer haut et fort. Que sans énergie. Il n'y a pas de développement. Dans notre pays. L'opérateur national qui se trouve être la SNEL, devrait incarner cette aspiration. Cependant, on est encore loin du compte.

 

Honorable président, j'ai des questions à l'endroit du directeur général de la SNEL ici présent parmi nous. La première question Honorable président, comment expliquer monsieur le directeur général, la situation de desserte honteuse de courant électrique dans un quartier résidentiel comme ma campagne. Joli parc. La quiétude des occupants de ce quartier est perturbée par les bruits des groupes électrogènes, comme si l'on se trouvait dans une carrière minière d'exploitation artisanale.

 

C'est vraiment déplorable vu le niveau de la pollution sonore. La deuxième question est le mécanisme mis en place pour mieux gérer le délestage dans la ville de Kinshasa et ailleurs ? Ma deuxième préoccupation, honorable président concerne l'électrification des milieux ruraux. Malgré son statut d'opérateur national, la SNEL peine à déployer ses services dans les zones rurales. Si dans le cadre des projets 100 jours, certaines provinces et certains territoires ont bénéficié par exemple des lampadaires, il y a bien d'autres provinces ou territoires, territoires plutôt qui n'ont pas été reçus. Tel est le cas des cités de Bozene, Dongo, Bonyanga et Messe, Li Poko, Bomboma dans le territoire de Kungu, province Sud-Ubangi. Qu'est ce que nous attendons pour recevoir tout ce que d'autres provinces ont reçu. Honorable président, nous ne cessons de crier chaque fois ici que nous sommes contre l'injustice. Nous constatons que honorable présent, qu'à chaque fois le gouvernement veut intervenir dans toutes les provinces. Le territoire de Kungu a toujours été oublié. Et pourquoi cette injustice ?

 

Je suis revenu, honorable président, pour déclarer ici, devant les collègues que nous sommes, la représentation que le gouvernement doit changer sa prise de position par rapport à notre territoire. Et pour finir, honorable président, je pose maintenant la question au DG de la SNEL comment... 

 

 

[ "A la plénière, passer par la plénière. il vous reste une minute" : lui rappelle le président]

 

Merci beaucoup honorable président, je pose maintenant la question à l'auguste assemblée, comment la SNEL compte-t-elle desservir l'arrière pays pour garantir le décollage économique ? Honorable président, j'étais parmi les signataires de cette interpellation. Après avoir suivi le DG, Honorable président, je le dis en tant qu' humain, je suis désemparé. Je demande aux collègues de laisser le DG et lui accorder encore la chance puisque récemment dans les affaires, c'est vraiment mon dernier point.

 

Merci beaucoup honorable président.



Le 07/04/2023

Collègue Valentin Ngandu.

Le 07/04/2023

Honorable président, honorables membres du bureau,  honorables Députés, très chers collègues.

 

 

D'entrée de jeu, je remercie le collègue Prosper Bukasa pour son initiative.

Cette initiative nous donne l'occasion, bien entendu, d'examiner à fond la question de la desserte en électricité en République démocratique du Congo par la Société nationale d'électricité, bien entendu. Tout a été dit presque par ceux qui m'ont précédé. Mais je voudrais également faire voir le manque de la desserte en électricité dans beaucoup de provinces de la République et même dans ma province du Kasaï-Central est à la base d'un problème de santé publique ou un problème de santé communautaire. Je donne l'exemple. Vous savez, il y a le travail, il y a également le divertissement. Nous avions une entreprise brassicole dans notre province et l'unique et qui a été délocalisée faute d'énergie électrique. Et cette société est partie du Kasaï Central pour le Kasaï-Oriental. Et là également, la société a rencontré le même problème.

 

La population qui est habitué parfois à consommer de la bière et faute de cette bière, elle se rabat sur la boisson traditionnelle, communément appelée Lotoko ou Agenin et vous savez, il y a les médecins parmi nous, vous savez les conséquences que cela engendre sur la progéniture et je me pose la question d'ici cinq, dix, quinze ans, nous aurons une population affaiblie mentalement avec un quotient intellectuel faible. C'est la conséquence de la desserte en électricité. Et ça, c'est un problème fondamental, honorable président. Et nous devons prendre cela au sérieux. Et si cela est ainsi, c'est à cause du dysfonctionnement que nous enregistrons au sommet de cette Société nationale d'électricité. Raison pour laquelle je chute en formulant le vœu de voir les honorables députés ici présents prendre la résolution pure et simple de placer l'homme qu'il faut à la place qu'il faut à la tête de la Société nationale de l'électricité. Il y a également, une génération dans ce pays qui n'a jamais vu l'ampoule s'allumer, et ce jusqu'à 40 ans, 50 ans, ici, en République démocratique du Congo.

 

Mais je me demande si cette société a même un état des lieux sur la desserte en électricité. Mais de quoi parlons nous ? Je crois qu'on pouvait même arrêter le débat et passer à la résolution pour que les choses aillent beaucoup mieux et le plus rapidement possible.

 

 

Honorable président, j'ai dit et vous remercie.



Le 07/04/2023

Président. J'étais désespéré croyant que Nakoleka te. Et merci beaucoup à vous même au bureau et aux amis qui sont là. président, il y a un problème social qui regarde la SNEL mais qui vous regarde aussi, vous, en tant que notre président, notre chef. Il s'agit de la commune de Selembao. Monsieur le président et monsieur le DG à travers le président, Selembao égale sanatorium, Selembao n'a pas de morgue. Cela fait déjà X temps à cause de la SNEL.

 

Nous n'avons pas de courant et président actuellement, je vous informe que nous avons 243 cadavres dans la morgue de Selembao. Je dis bien 243 cadavres, s'il vous plaît honorable, cette morgue, c'est quoi exactement ? C'est une chambre froide de 40 pieds qu'on a mis, et les cadavres sont là 1 à 1. Moko na moko pembeni. Le plus en... Mon frère, tu es en train de me déconcentrer, s'il te plaît. Bon, okoloba lisusu ke non eza thêatre? Président, protéger moi.

 

président. Les cadavres les plus anciens ont déjà trois ans et ils viennent progressivement. oyo ya bana nde eza pembeni ya porte. A partir du moment qu' il n'y a pas de courant de la SNEL, on a un groupe électrogène où il n'y a pas de moyens pour payer le carburant et pendant un certain temps, ça commençait à dégager les cadavres. L'honorable Nsingi   qui est là et qui fait partie maintenant de l'assemblée de la SNEL. Monsieur le Président, j'ai eu moi personnellement à ranger l'ancienne chambre froide et j'ai pu rétablir un emplacement pour 40 corps. Cela fonctionne actuellement avec mes émoluments de l'Assemblée on a 40 corps, mais il y a 230, 240 qui sont encore là aujourd'hui au moment où je suis en train de vous parler, puisqu' il n'y a pas d'électricité, il y a une ligne qui vient de Bumbu qu'on a construite en dessous des dalles et qui provoque régulièrement des pannes.

 

Monsieur le président, si vous pouvez demander au DG de la SNEL de prendre cela en priorité car cela ne demande qu'une deuxième ligne pour que nous puissions vivre décemment. J'espère que ça ne sera pas dans le temps que vous m'avez imparti, Monsieur le président. Cela vous regarde aussi. Personnellement, j'ai été aller voir la première dame qui m'a reçue. Je lui ai parlé de ce problème. Elle m'a posé la question que fait la SNEL? Je voudrais bien m'arrêter à ce niveau là. J'ai fait rétablir, comme il est dit, dans une morgue de 40 corps, il reste encore 230 qui sont dehors. C'est trop petit et ça ne marche pas à cause de l'électricité.

 

Monsieur le Président, concernant la présence du DG, nul n'ignore ici que c'est le Président de la République qui est en train de nommer les ministres, les DG et tout le tralala. Il y a eu un DG qui a détourné, qui a fait un mauvais travail, se retrouve maintenant à Makala. Doit -on pour autant prendre l'actuel DG et l'associer à ce passif ? Le président lui a fait confiance afin qu'il puisse retravailler. On ne peut pas lui demander, après quatre mois, de partir.

 

Que penserait même le président qu'il a choisi ? On l'a choisi pour qu'il puisse travailler et cela a l'air d'être un règlement de compte. On ne comprend pas pourquoi on ne fait pas venir le DG de la Régie des eaux qu'il vienne parler aussi des 100 jours, de l'aviation et consorts. Moi, je pense que Monsieur le président, le Président de la République lui a donné et là absolument tout le passif de son prédécesseur. On ne va pas dire ah non, c'est  plus qu'il a travaillé 14 ans avec lui que jusqu'à sa mort il va payer les fautes de l'autre, qui est au bloc, à Makala d'ailleurs. Et Monsieur le président, je chute en vous disant que le DG actuel a le droit aussi de faire son expérience en tant que DG avec un dossier avec son nom, pas avec le nom de son prédécesseur. Donc moi je pense que chers amis, ekozala lokola tobandaki koluka likambu mususu, si tous les trois mois, on doit mettre un DG à la porte. Bon na président  yango ozopona bango azo sala na erreur. A vous, Nafingi mutu ?



Le 07/04/2023

Chers collègues, n'exagérez pas avec des mots qui n'ont pas leur place. Pourquoi un règlement de compte ?

 

C'est le règlement intérieur qui vous autorise à contrôler le gouvernement, les entreprises et les services publics.

 

Pourquoi un règlement de comptes ? Bon soki boliaki botondi, bozala kimia.

 

Bon, ça va, ça va, ça va. Poursuivons. Collègue Maembo.

Le 07/04/2023

Merci beaucoup, honorable Président pour la parole. Je suis un peu sidéré de constater que les collègues qui passent ici soient en train d'évoquer des arguments farfelus de nature règlement de comptes de ceci, de cela. Alors je me pose la question qui finalement est en train de régler les comptes aujourd'hui et personne ne cite qui règlent les comptes à qui ?

 

C'est le DG de la SNEL qui règle les comptes à la population que nous représentons ? Ou c'est la population qui gère le compte au DG ? C'est pas normal ça ?Ecoutez, lorsqu'on a les responsabilités de gérer les choses publiques, il faut s'assumer convenablement. Et ne venez pas nous donner des arguments du genre il y a quatre mois. Mais si vous pensez que dans quatre mois vous ne pouvez rien faire, il faut partir de là. allez y, mais venez pas ici pour nous apporter des arguments, cela fait quatre mois seulement que je suis là. Si vous savez que dans quatre mois, vous êtes incapable de produire avec vous ce qui est attendu de vous, il faut faire les bagages et vous partez. Mais c'est tout à fait clair.

 

Et en plus ce que je voulais dire. C'est quoi ? J'ai visité un barrage au monde qui s'appelle le barrage de Wanashe qui est situé dans le Columbia arriver dans l'État de Washington State. Une petite rivière à la dimension de N'djili ici qui produit du courant dans 17 états de l'Amérique et où il y a jamais eu ce qu'on appelle le délestage. Une rivière comme N'djili, qui produit du courant dans 17 États de l'Amérique, où il n'est jamais eu ce qu'on appelle coupure d'électricité. Mais aujourd'hui, vous avez des gestionnaires qui font un mauvais management et qui veulent nous parler à longueur de journée et ceci cela. Nous disons ceci: le problème de la SNEL, c'est un problème récurrent et que nous ne pouvons pas tolérer parce qu'il y a quelqu'un qui est venu il y a quatre mois.

Si nous ne pouvons pas apporter des solutions efficaces et efficientes par rapport à la gestion de la SNEL, soyez-en rassurés que nous, là comme politique et moi, je parle comme politique. Je n'aurai pas un discours à tenir en faveur de mon candidat à l'élection présidentielle qui est Félix-Antoine ? Tshisekedi Tshilombo et les choses que l'autre est en train de faire. Mais oui, il faut que je le dise, il faut que je le dise, ce qu'il est en train de faire. Et je suis même très sidéré de voir que dehors il a aligné des calicots où il s'est mis à côte à côte avec le chef de l'Etat comme pour dire qu'il travaille pour le chef de l'Etat. Alors qu'en réalité, il est en train de produire un mauvais travail contre le chef de l'Etat que nous ne voulons pas.

 

Et voilà. Je voulais dire ceci au nom de la population de la province de la Tshopo que je représente et principalement à celle de la ville de Kisangani. Honorable président, je suis en train d'initier un collectif d'avocats qui mettra en accusation la SNEL pour qu'elle puisse répondre devant la justice pour tous les désagréments, pour avoir déstructuré l'économie de la province de la Tshopo pour avoir mis à mal les sociétés de la Tshopo, pour avoir mis la population de la Tshopo dans une situation inconfortable pendant deux ans alors que la SNEL est là et que la population s'était acquitté dignement des engagements vis à vis de la SNEL, pour payer les factures de la SNEL mais la SNEL a abandonné la population pendant deux ans sans courant et cela sans nos conséquences nous...

[ "Encore une minute et demie" : parole du président]

 

Merci beaucoup  honorable président. Je demande à la SNEL d'apprêter ses avocats ou ses collectifs des avocats, ses défenseurs parce que le mois prochain ici, je vais avec mes avocats tenir la SNEL en justice et c'est ce sera le tout premier procès dans ce pays où le peuple, n'est ce pas, va se venger contre les abus des entreprises qui sont en train de faire du n'importe quoi dans ce pays ? Oui, c'est sa faute à lui, c'est sa faute et il doit aller se justifier devant la justice et les avocats vont être là.

 

J'ai dit, Monsieur le président.

Le 07/04/2023

Collègue Tsundu Tsundu, Collègue Bokele Innocent

Le 07/04/2023

Merci honorable président pour la Parole.

 

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés, chers collègues,

 

Je veux avant tout remercier le DG. Pour une fois, on a cité Inongo-Maï-ndombe, on a fait cinq ans, aucun projet, on a cité les Maï-ndombo mais c'est la première fois qu'on cite ma province qu'il y a un projet au Maï-ndombe, DG vous êtes béni, là c'est bien.  La situation de la SNEL, honorable  président, c'est une situation qui est connue, elle ne date pas d'aujourd'hui. J'étais encore étudiant quand je voyais Bingoto, on parlait des délestages, j'étais encore étudiant et aujourd'hui, honorable président, je vois mal que tous ces péchés depuis 40 ans, 50 ans, c'est ce jeune DG  qui doit payer et il doit payer, aujourd'hui, vendredi, jeudi saint comme  on a tué. Jésus, on peut le tuer aujourd'hui, mais Jésus a été ressuscité mais lui, il va partir.

Honorable Président, laissez moi la liberté, laissez moi la liberté, Messieurs. Honorable président, mais si aujourd'hui je sais qu'il y a des problèmes, si je demande à chacun de vous ici d'appeler à la maison s'il y a du courant à peu près 90% vont dire qu' on ne sait pas nous suivre, il n'y a pas de courant. Mais quelles en sont les causes ? Parce que quand il y a un problème, il faut en demander les causes. Il y a les causes externes et les causes internes. Les causes internes ont été détaillées par notre ami Bukasa, problème  de gestion mais les causes externes, les gouvernements. Le gouvernement doit combien à la SNEL ? Je me rappelle pas moins de 556 millions de dollars. Alors cette histoire, il y a encore des causes externes, c'est le paiement par les clients. Non ? À 90 % des clients ne paient pas. Je ne sais pas si ici l'Assemblée paie. La situation est grave.

 

Honorable président, vous avez dit qu'il y a eu une commission. Je pense que si vous êtes là parce qu'on a vu votre sagesse, c'est la première fois qu'il passe devant nous. Est ce qu'il faut directement le sanctionner ou bien nous devons l'évaluer, on donne des recommandations s'il ne le fait pas , on le sanctionne. Je pense que c'est ça la procédure d'un père, moi je pense, soit qu'il faut même voir, au niveau de la procédure. Comment directement l'enfant qui vient et vous le dites qu'on va vous tuer. Non, je pense qu'aujourd'hui, nous devons formuler les recommandations et ces recommandations, si elles ne sont pas exécutées. C'est à ce moment que nous allons dire que monsieur vous êtes incompétents. Vous devez partir. Et je pense que l'interpellation n'est pas synonyme du départ, parce que le départ, c'est à partir d'une motion de défiance. Oui, écoutez, écoutez.

 

[ "Collègue, s'il vous plaît du calme"; dit le président]

 

Je n'ai pas fait d'échange, Kayembe n'est pas le président de l'Assemblée nationale.  

 

[ "Collègue innocent, pas de dialogue avec les collègues" : parole du président]

 

Honorable président, Kayembe n'est pas président de l'Assemblée nationale.

 

 

[ "Collègue, il ne l'est pas et ne le cite pas." : parole du président]

 

Alors s'ils pensent qu'ils sont des super députés. Je pense que ce ne sont pas des supers députés.

 

[ "Non, non collègue, retirez ce que vous venez de dire" : parole du président].

 

Je retire mais il faut demander à Kayembe de ne pas me déranger.

 

[" Parler je vous protège : dit le président]

 

Oui, protégez moi président. Honorable présidente, je pense, s' il y a des fautes, il est bien le votre de sagesse et de la plénière, de juger si l'opportunité de garder ou ne pas garder le DG. Mais je pense, en ce qui me concerne, comme c'est la première fois qu'il vient ici...

 

[ "Vous êtes palabrés avec des collègues maintenant, vous avez perdu du temps, encore une minute. Oui, allez-y" : parole du président]

 

Je pense que votre sagesse va jouer pour voir si le sort du DG qui supporte les poids de quarantaine d'années de la situation de cette entreprise.

 

J'ai dit Merci beaucoup.

Le 07/04/2023

Collègue Ndombasi, il faut être en cravate et en costume.

 

S'il n'est pas habillé, la plénière va décider

Le 07/04/2023

Honorable président,

 

Très chers collègues, je vais commencer par la conclusion pour avoir espoir de terminer mon propos.

 

Honorable président, 

 

Chers collègues, regardons nous droit dans les yeux et armons nous de courage pour dire la vérité aux Congolais. Le vrai problème est que nos entreprises publiques ont été prises en otage par les politiques depuis la deuxième République jusqu'à ce jour et sont devenues les vaches laitières des partis politiques dont elles financent le fonctionnement au mépris de toutes les règles de comptabilité. C'est pourquoi la SNEL malgré tout le potentiel hydroélectrique mis à sa disposition, est incapable de desservir le pays en investissant dans l'acquisition de nouveaux équipements. C'est. Elle a d'ailleurs été accréditée par la suspension en 2016 des versements de la Banque mondiale au titre de financement du projet Inga 3. Il faut donc, pour le salut de la République, actionner d'ores et déjà la dépolitisation de nos entreprises et établissements publics.

 

Car tant qu'ils seront gérés par des personnes redevables aux chefs des partis politiques, ils n'évolueront jamais. Honorable président, En dépit des réponses plus ou moins satisfaisantes données par le Directeur général de la SNEL à la suite de la mission officielle ordonnée par l'honorable président, il ne serait pas exagéré d'affirmer que, de nos jours, l'énergie électrique en République démocratique du Congo est devenue un luxe ou le symbole de l'opulence. Pourtant, l'article 48 de notre Constitution garantit l'accès à l'énergie électrique à tous les Congolais, nonobstant ce potentiel énergétique exploitable, évalué à 100 zéro zéro mégawatts répartis sur 780 sites situés dans 145 territoires, la RDC affiche l'un des taux d'accès à l'électricité les plus faibles de la planète. Seuls 8 % des habitants y ont accès, soit 8 millions sur 100 millions, dont 1 % en milieu rural, contre une moyenne de 24 % sur le continent africain, selon les chiffres de la Banque mondiale.

 

Honorable président, pour cause, la SNEL n'arrive à exploiter que  la moitié de la puissance installée en RDC soit 1281 mégawatts sur 4200 mégawatts. Par exemple, les barrages Inga 1 et Inga 2 sur le fleuve Congo, construits respectivement en 1972 et 1982, devaient fournir 1750 mégawatts. 357 mégawatts à Inga 1 et 424 mégas Inga 2 mais du fait des problèmes de maintenance.

 

Ils ne produisent que 1000 mégawatts de puissance. Et selon la SNEL, la capacité installée n'est utilisée qu'à 30 %. Et comment expliquer qu'avec un total de 89 centrales électriques disséminées dans toute l'étendue du territoire, l'espace Grand Kasaï ne soit desservi qu'à hauteur de 1,5 %. Le grand Equateur à hauteur de 1,4 %. Le Kongo central 9,7 %. Le Grand Kivu v11 %, Maniema à 3 %. Le grand Bandundu 0,6 %. La Tshopo 3,6 %. Et parlant de la ville de Kinshasa, l'accès théorique de la population à l'électricité est estimée à 44 %, alors qu'en réalité il ne serait que de 1 % dans les communes tel que Selembao, Makala, Bumbu qui composent  ma circonscription  de la Funa. C'est très grave. Honorables. J'ai été scandalisé d'apprendre que la RDC, jadis exportateur d'électricité, est devenue importateur d'électricité. Donc, 20 % d'électricité que nous utilisons nous provient aujourd'hui du Congo Brazzaville. C'est une honte. Honorable.

 

Honorable président. Pour chuter, eu égard à ce qui précède, qu'il vous plaise de demander au Directeur général ici présent de nous indiquer le taux d'accès à l'électricité avant le 16 mai 1970, date de la création de la SNEL. Afin de juger si nous avons progressé ou régressé. Comment voulez vous qu'une ville comme Kinshasa qui passe de 400 000 habitants en 1960 à 17 millions d'habitants en 2021 soit alimentée avec les mêmes vieilles cabines électriques et les mêmes vieux transformateurs doublés des raccordements frauduleux ? C'est cela qui est à la base de la surcharge des installations électriques et ses corollaires. Et curieusement, les abonnés reçoivent régulièrement des factures pour de l'électricité qu'ils n'ont jamais consommée. A ce stade, il faut noter que toutes les conditions sont réunies pour conclure à la gestion calamiteuse de la SNEL.

 

J'ai dit et je vous remercie.

Le 07/04/2023

Alors, collègue Munubo, vous me donnez cinq minutes.

collègue Munubo vous allez prendre la parole.

Donnez-moi trois minutes, je vous en prie.

Le 07/04/2023

Honorable président, honorables membres du bureau, honorables députés, chers collègues,

je voudrais...

 

[ "Laisser le collègue terminer. Vous allez intervenir après . Allez-y collègue. Patientez, Allez-y, collègue" : parole du président]

 

Honorables président, honorables membres du bureau, honorables députés, chers collègues,

 

La question qui est sous débat maintenant, c'est une question importante. Quelqu'un l'a dit ici, c'est une question vitale. Pourquoi ? Parce que l'énergie, c'est le développement. Le problème que nous sommes en train d'évoquer ici, c'est des problèmes d'ordre structurel aussi. Ça, c'est la vérité.

Il y a des efforts qui doivent être fournis par la SNEL, il y a aussi des efforts qui doivent être fournis par l'Etat congolais, il ne faut pas l'oublier. Souvenons-nous que depuis 2008, des sociétés comme la SNEL devaient être transformées. Il y a un processus de transformation des entreprises qui est intervenu. Mais ce processus, en réalité, n'a pas encore pris corps dans beaucoup d'entreprises.

Nous connaissons des réalités parmi lesquelles l'Etat ne donne pas suffisamment de subventions à des entreprises. Beaucoup d'entreprises, y compris la SNEL, mériteraient en réalité des plans de restructuration.

Il y a des choses qui relèvent de la responsabilité de la direction générale et je crois que des améliorations doivent impérativement être faites.

Il y a des questions qui nécessitent à être élucidées, comme la question de 40 millions de dollars et des 350 millions. Mais il y a des problèmes d'ordre structurel. Il y a la loi de la libéralisation du secteur qui n'est pas appliquée jusque-là comme il se doit.

 

Et donc dans notre façon d'aborder la question, nous devons chaque fois avoir en tête qu'il y a des faiblesses qui relèvent de la SNEL, mais aussi il y a des faiblesses d'ordre structurel qui relèvent de l'Etat, des difficultés qui datent. Et on ne peut pas mettre tout cela sur la tête de la SNEL ou du DG de la SNEL. C'est très important.

 

Si nous abordons la question de cette façon là et si l'on est, ne résumons pas cette question en une hostilité entre majorité et opposition. Nous allons alors aborder les choses avec lucidité et responsabilité. Ce que je peux dire à ce niveau ici, nous savons tous que le Grand Inga devait être quelque chose qui devrait booster l'approvisionnement en électricité au Congo. Mais on sait que ça a été des promesses non tenues.

Il y a des écrits entassés, un rendez-vous qui n'a jamais été réalisé. Est-ce qu'il faut impliquer tout cela de la SNEL ? Je comprends qu'il y a des difficultés. Il y a des points dont il a parlé. Je peux ajouter qu'il existe au Congo, c'est une vérité.

 

Un territoire comme celui de Walikale, 23 000 kilomètres carrés, même pas une micro centrale hydroélectrique. C'est une vérité, mais je ne dois pas me limiter à la SNEL dans mon jugement. En tant que responsable, je dois voir les entreprises, comment est-ce qu'elles fonctionnent. Ces entreprises qui devaient agir comme des sociétés commerciales, mais en réalité, elles agissent encore comme des entreprises de l'Etat comme à l'époque. Voyez, elles devraient adopter les modes de fonctionnement des entreprises, des sociétés commerciales. Mais, est-ce que l'Etat leur facilite la tâche ? Est-ce que le processus de transformation a atteint son niveau qui devait être, le niveau planifié ?

Tout cela, ce sont des questions, raison pour laquelle notre jugement ne doit pas être un jugement parcellaire. Voilà pour l'invitation et l'exhortation que j'avais à faire.

Je suis sûr que l'objectif poursuivi par un tel exercice, ce n'est pas de sanctionner le DG.

L'objectif poursuivi ici, cela doit être l'objectif d'améliorer, d'arriver à formuler des recommandations avec une feuille de route que nous devons suivre, nous tous, comme organe de contrôle, un organe politique hautement politique de contrôle de l'action de l'exécutif.

 

Voilà ce que je veux dire. Je ne vais pas monopoliser la parole à ce stade. Je crois avoir dit l'essentiel dans le peu temps qui m'a été accordé.

Je vous remercie honorable président.

Le 07/04/2023

Collègue Khiller. qu'il intervient. Je vous fais une proposition, allez y alors, vous êtes bien habillé collègue ? Ça va

Le 07/04/2023

Merci honorable président comme on dit en swahili. Assanti mingi kwasawu tunani patiya.

Président, je ne serai pas trop long. J'essaierai trop succinct. Honorable président,

 

Chers membres du bureau et chers collègues, mon intervention sur la grande société entreprise SNEL ancienne SOGEFOR comme on l'appelait l'ancienne. Notre SNEL est malade, certes, et le mal est trop profond. Où se situe le mal ? Est-ce le DG ? Est-ce le gouvernement Sama ? Est ce le président Fatshi ? Est ce le président Mboso, Est-ce nous les députés ?

 

[ "Vous intervenez sérieusement, retirez le Fatshi béton là.  président" : parole du président].

 

 Président comme je vous aime, comme nous vous aimons, je retire le président. Je vais aller droit au but, président.

 

Président. Le mal est trop profond à la SNEL. Mais, nous n'allons pas nous atteler ici pour nous pointer du doigt, car le peuple attend des solutions. Oui, à la sortie ici après un mois, après deux semaines, nos électeurs nous poserons la question mais tomonaki bino na DG ? Mais où est-ce qu'on en est ? Puisque le mal est encore là, honorable président.

Je ne voudrais pas faire trop de litanies ici, moi, avec votre autorisation. Comme le mal est trop profond, honorable président, je suis un fils d'un agent de la SNEL malheureusement qui n'est plus. Je suis un enfant SNEL. J'ai étudié dans des écoles de la SNEL pour vous dire que je connais la SNEL, président, comme le mal est trop profond, qu'est-ce qu'il nous faudra faire président, il nous faudra organiser des états généraux sur l'énergie.

 

Honorable président, les états généraux sur l'énergie aujourd'hui, tout en félicitant le collègue Bukasa qui a eu à initier cette interpellation, pas seulement pour qu'on vienne sucer le sang ici. Surtout qu'il y a la goutte qui nous guette.

Mais je crois que c'est pour voir comment est ce que nous pouvons apporter des solutions aux problèmes sérieux qui se posent. Honorable président, je tiens à congratuler la collègue qui m'a précédée et qui est juste là au fond quand elle a parlé de construction. Moi, j'habite dans la commune parlementaire qui est Lingwala voilà, c'est cela la commune parlementaire. Honorable président Bino nde ba doyens ya kinshasa, reculez un peu de 15 ans. Comment a été Lingwala et voyez le Lingwala d'aujourd'hui, vous voyez des bâtiments qui sont montés et tout ça, dix, cinq, dix, 20 niveaux. Je vois, il y a même certains doyens aussi, collègues députés qui en ont construit, je ne sais pas où est ce qu'ils ont eu les moyens. Et maintenant il y a une discordance, président, dans le système de fonctionnement puisque...

 

[ bruits dans la salle]

 

 

Protéger moi honorable président.

 

[ collègue, retirez moi ça, "où est ce qu'ils ont eu de l'argent" : parole du président]

 

Président comme je vous aime, Comme je l'ai dit, je retire encore président,  je voulais dire ceci, honorable président, il y a un problème sérieux qui se pose au niveau de notre urbanisme.

Normalement, l'urbanisme et les affaires des titres fonciers ne peuvent pas construire sans toutefois intéresser la SNEL. Dans l’état Lingwala était en majorité occupé par des maisons à un seul niveau au sans, donc des maisons à bas niveau. Mais aujourd'hui on retrouve des maisons à 30, 20 étages mais d'électrification qui desserte toutes ces maisons.

On vient d'où ? Honorable président , C'est là où j'ai, honorable président, les états généraux sur l'énergie, où nous sommes députés. Nous serons aussi concernés. Chacun avec sa circonscription. Je suis par exemple à Likasi. quand je vois le nombre de Mai Mwinga qui viennent s'installer dans le Haut-Katanga, dans le Grand Katanga par rapport à la centrale de Mwadingusha qui existe et on est en train de vandaliser les lignes de forces et en vandalisant des lignes des forces, président ...

 

 

[ "Encore une minute, mais loba makambu ya malamu hein" : parole du président] 

 

Merci Président pour la gentillesse, président, j'ai conclu en disant ceci en swahili. C'est vrai, on a toujours dit que ule anawowa maman jo baba. Donc oyo abali, maman nde papa, pour dire que certes, il y a le principe de continuité, mais j'ai eu à côtoyer pour les problèmes qui concernent le Haut-Katanga le DG ici présent, s'il y a de ceux qui sont en train de douter de ses connaissances, moi je crois qu'il est temps aussi électricien et électronicien en cette matière là, je crois qu'il mérite sa place. Mais les recommandations feront de ce comité de gestion de la SNEL peut être, faire aller de l'avant et faire booster le développement que nous attendons, mais à condition qu'il y ait ces états généraux, honorable président, auxquels je pourrais peut être aussi participer.

 

J'ai dit et je vous remercie.

Le 07/04/2023
 

[ demande de la motion d'ordre par Bintou]

 

Merci beaucoup, honorable président pour la parole accordée. honorable présidente, ça fait plus de 5 h que nous sommes ici et il y a eu plus de 50 intervenants, on a entendu presque tout. Je ne sais pas s'il y a encore autre chose à ajouter, président. le FCC a parlé. Lamuka a  parlé, l'Ensemble  a parlé, qui d'autre honorable président. Je propose aux honorables députés et chers collègues, qu'on arrête les débats à ce niveau. ce qu'on a dit, ça suffit voilà, Monsieur le président, je vous remercie.

 

[03:55:33.340] - Christophe Mboso

Deux pour, deux contre. collègue okotikala esika ofandaki te? oye kaka kolanda ye ? olingaki obunda naye to nini ? Allez-y pour ou contre ?

 

[03:55:58.450] - Orateur 2

Je suis contre,  président. Président, on a comme l'impression qu'on est en train de cultiver une culture de chaque fois interrompre le débat alors que nous sommes payés pour ça. C'est pas normal président. Rappelez vous, président que vous avez interrompu le débat avant hier pour que nous puissions avoir assez de temps pour venir poser nos préoccupations au DG. Nous venons d'attendre pendant tous ces temps ici, Mais vous voulez interrompre le débat ? Ce n'est pas correct. Donc, ce que le collègue vient de faire ici. Ce n'est pas correct et c'est du manque de respect aux collègues qui ont attendu pendant tout ce temps là président.

 

[03:56:39.820] - Orateur 3

On est payé  pour ça. Vous parlez de 5h, mais nous est depuis 10 h on a commencé à la commission mais nous résistons. Est ce que vous savez qu'il y a des villages qui n'ont pas de courant ? Est ce que vous savez que Butembo est une ville commerciale mais qui n'a pas de courant ? Mais vous ne voulez pas que je vienne parler ici des histoires de Butembo. Mais allez y laisser cette histoire président. Chers collègues, votons contre cette motion et laissons les collègues continuer les débats. on commence à se sentir mal à l'aise à chaque fois venir intervenir ici par une motion... 

 

[03:57:17.350] - Orateur 2

Président, s'il vous plaît et par respect du collègue ici, président, nous avons attendu laisser que le débat aille jusqu'au bout, d'ailleurs, nous sommes en train de clôturer si vous comptez le nombre d'intervenants, nous sommes presque à la fin. Pour aujourd'hui président faisons la différence.  Allons jusqu'au bout, j'ai dit président.

 

[03:57:47.980] - Christophe Mboso

Collègue, s'il vous plaît. C'est une motion, mais j'aimerais vous faire une proposition. Suivez collègues. Suivez. 78 inscrits, je crois, à peu près une cinquantaine a parlé. Bon, il reste quand même un nombre important de collègues qui veulent parler. Suivez-moi. Si aujourd'hui vous vous sentez fatigués, nous pouvons suspendre la séance. Suivez collègues. Nous pouvons suspendre la séance, soit la reprendre demain. Suivez, soit nous reprenons la séance demain à temps, soit lundi. Est ce que vous êtes favorable à lundi ? Comme ça tous ceux qui se sont inscrits peuvent intervenir. Nous sommes d'accord ? Bon, lundi à 12 h ?  lundi on reprend la plénière à 12 h

Le 07/04/2023

Merci Collègues.

La séance est suspendue pour lundi à 12 h.

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