Travail parlementaire

Approbation de l'interpellation contre Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL, sur notamment la megestion

10/04/2023

Le député Prosper Bukasa a déposé, le 23 mars, une interpellation contre Fabrice Lusinde, directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), pour notamment « mégestion et manque de vision» dans la conduite de cette entreprise publique. Un moyen de contrôle bouclé par la proposition de révocation du chef d’entreprise publique visée.

Dans une séance plénière à huis clos, l’Assemblée nationale a approuvé, le 28 mars, l’objet de l’interpellation de Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL. Ce dernier devait répondre à cette initiative de contrôle dans les huit jours à dater de sa notification par le bureau de la chambre basse du Parlement.

Le 5 avril,  le directeur général de la SNEL a présenté ses éléments de défense. Puis, deux jours plus tard,   les 7 et 10 avril, les députés ont, à leur tour, exprimé leurs préoccupations relatives au fonctionnement de la SNEL. Prenant parole pour apporter des réponses à ces dernières, Fabrice Lusinde a sollicité et obtenu de la plénière 48 heures pour préparer ses nouveaux éléments de réponse.

Le 12 avril, après les réponses de l’interpellé, l’initiateur s’est dit non satisfait et a formulé quatre recommandations :

  • la révocation de Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL ;
  • la mise en place  d’un plan de redressement de la SNEL par le gouvernement ;
  • le paiement des dettes du gouvernement envers la SNEL ;
  • la réintégration sans délai de tous les directeurs de la SNEL qui ont été mis dehors sans respect de la loi en la matière.

L’Assemblée nationale a approuvé à main levée les recommandations de l'interpellateur, sauf la quatrième.Le bureau de l’Assemblée nationale a ensuite transmis, le XX, les recommandations prises aux autorités compétentes.

Le 18 avril, Adèle Kayinda, ministre du Portefeuille, a publié un arrêté portant suspension de Fabrice Lusinde de ses fonctions de directeur général de la SNEL.

45
Prises de parole

10/04/2023 (45)

Le 10/04/2023

La séance est reprise.

 

Honorables députés,

 

Chers collègues, veuillez nous excuser pour ce retard. Alors c'est pour des raisons d'intendance pour lesquelles on a sollicité à huis clos que nous avons pris du retard. Comme vous pouvez le constater. J'ai dû envoyer maman questeure pour continuer les discussions. Je venais de signer tous les documents. nakanisi na dévoiler secrets . Merci, chers collègues. Nous allons continuer nos travaux sur l'interpellation du directeur général de la Société nationale d'électricité. Je demande aux services de protocole de le faire entrer à l'hémicycle. Monsieur le Directeur Général, nous vous souhaitons une fois de plus la bienvenue. Nous vous remercions pour votre disponibilité. Chers collègues, nous poursuivons nos travaux suspendus à l'occasion de notre séance du vendredi 7 avril 2023 sur l'interpellation du directeur général de la Société nationale d'électricité par l'honorable Buksa Ngoy Prosper.

 

A ce sujet, je vous rappelle que c'est depuis nos séances de mercredi six et vendredi 7 avril 2023 que nous avons entamé les discussions sur cette question. Lors des deux séances, il nous avait été donné de suivre en premier lieu l'exposé de l'interpellateur, en deuxième lieu, les explications du Directeur général de la SNEL l'interpellé. En troisième lieu, les interventions des 41 honorables députés sur 78 orateurs inscrits. Cependant, compte tenu de l'intérêt suscité par cette interpellation d'une part, et du nombre d'intervenants devant encore prendre la parole,d'autre part. l'Assemblée plénière avait accédé à la proposition du bureau de suspendre la séance et de la poursuivre le lundi 10 avril 2023. Ainsi la parole va revenir à l'honorable Bolio.

 

Cependant. Je voudrais exhorter les honorables députés à observer une certaine élégance. Dans les débats et dans les interventions qui vont suivre. Nous sommes la représentation nationale, l'électricité est un sujet intéressant pour tout le monde et les peuples qui nous suivent. Alors, intervenez sans de mots déplacés car il en va de l'honneur de notre institution. Honorable Bolio. 



Le 10/04/2023

Merci beaucoup président pour la parole,

 

Honorable président, Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés et très chers collègues. J'ai appris que quand on est chef, on se déplace avec ses yeux et on laisse les oreilles, parce que tout ce qu'on peut vous dire, on peut le corrompre. À ce jour, tout ce que j'avais à dire était déjà connu de tous. Mon intervention est sans objet. Merci.

Le 10/04/2023

Honorable Kotongo. Il n'est pas là ? Honorable Koloba Denge Robert.Il n'est pas là ? Honorable Miruho Akili Prosper, il n'est pas là ? Honorable Mbengele. Honorable Ntumba Tshibola, sans objet. honorable Disongo. Collègues du calme si vous voulez. Pourquoi vous vous agitez là bas ?

 

Honorable Kiovo ! Kiove ! Collègues s'il vous plaît.

Le 10/04/2023

Merci pour la parole, président.

 

Je vais commencer comme les autres à remercier le collègue qui nous a fait l'opportunité de nous exprimer en rapport avec les besoins considérés comme un besoin primaire et pour cela, j'aimerais juste me joindre à ce collègue à disant, l'honorable président, qu'il  semblerait que le DG est arrivé dans un très mauvais endroit au mauvais moment. Mais sinon le problème reste général pour toutes les entreprises. Si nous voulons bien faire le contrôle parlementaire responsable, nous ne devrions pas le faire de manière sélective. Nous devons le faire de manière générale, parce qu'il en est ainsi dans toutes les entreprises publiques de l'Etat.

 

Honorable Président, si nous parlons de l'électricité chez moi, dans le Nord-Kivu, je suis élu du territoire de Lubero, les enfants me posent la question qu'est ce qu'on entend par l'électricité ? Parce que la SNEL, c'est comme si elle n'est qu'une entreprise étatique au public qui ne fonctionne que dans les chefs lieux des provinces. Et on se pose la question de savoir est ce que le reste des paisibles citoyens qui sont à l'intérieur du pays n'ont ils les mêmes droits que tous les Congolais qui restent dans les chefs lieux de toute la province ? honorable président. Actuellement, si vous entrez dans la ville de Kinshasa, parce que c'est là où nous avons toutes les institutions de la République, nous n'avons pas d'eau, la population commence à recourir à l'exploitation des forages. C'est une aberration. J'aurais souhaité, honorable président, comme nous allons le faire avec le DG, qu'on le fasse avec tous les DG, y compris celui de la Regideso parce que dit-t-on que l'eau c'est la vie.

 

Honorable président, comme vous le savez, ça fait très longtemps quand je demande la parole, vous ne me l'accordez pas. Je crois qu'elle serait l'occasion de me donner toutes les minutes que j'ai toujours perdu pour m'exprimer suffisamment. Honorable président le DG avec qui nous sommes aujourd'hui, il a toute charge de répondre à nos questions. La première question serait d'abord justifier les délestages qui se font pendant la semaine. Nous pouvons faire au moins deux heures de courant, mais à la fin du mois, on nous donne la facture qui couvre la mensualité. Je vais poser la question à notre DG est ce qu'il peut nous expliquer qu'est ce qui est à la base des délestages qui ne sont pas presque contrôlées aujourd'hui ?

 

Nous habitons la commune de Lingwala, honorable président, dans cette commune de Lingwala qui est à proximité avec la commune de la Gombe, là où nous avons toutes les autorités de la République, honorable président de la commune de Lingwala, la population si elle a sur sept jours de la semaine et elle a du courant au moins pendant deux jours et pendant sept jours. Les courants partent à 5 h pour revenir encore demain à 20 h, 21 h. Est ce que la population devrait utiliser une telle production du courant  honorable président ? Et à la fin du mois, on apporte la facture qui couvre presque la mensualité. Nous avons toutes les potentialités possibles. La deuxième question, parce que notre potentialité que nous avons étant donné que notre pays est couvert dans la partie qui est couverte par l'équateur. Nous avons presque la possibilité de fournir des courants à terme 34 %...

 

Encore une minute.

 

Je conclus, honorable président, si nous voulons faire le travail qui nous est demandé par le peuple, nous ne devons pas faire des interpellations qui nécessitent d'enlever le DG pour mettre quelqu'un d'autre à son poste sans nécessairement répondre aux besoins de la population. La population n'a pas besoin de faire les contrôles pour les postes, mais la population a besoin de faire les contrôles pour répondre aux besoins ressentis. Et si nous voulons vraiment un contrôle responsable, honorable président, nous devons le faire pour tout le monde, sans exception. Quel que soit que le ministre soitn de l'opposition soit de la majorité, nous devons le faire au même niveau.

 

 

Honorable président. J'ai dit et je vous remercie.

Le 10/04/2023

Mais bon, à moins que vous décidiez de faire disparaître le règlement intérieur.

Si vous décidez de supprimer les contrôles, ça va aller, mais c'est le règlement qui l'exige.

Le règlement exige qu'il y ait un contrôle. Mais il faut bien le faire. Il faut commencer quelque part.

 

L'honorable Kabeya Kalenga. Il n'est pas là ? Honorable Kalwahali Sylvain, honorable Sido.



Le 10/04/2023

Merci honorable président.

Je tiens de prime abord à remercier l'initiateur de cette interpellation, notre collègue l'honorable Bukasa. Sincères félicitations ! Je pense que vous nous avez donné l'opportunité de dire tout haut ce qui se dit tout bas. Et voilà pourquoi je suis élu de la ville Zongo dans le Sud Ubangi et je voudrais profiter plutôt de cette occasion pour remercier, au nom de la population de la ville de Zongo, le Chef de l'Etat, Son Excellence Antoine Tshisekedi, qui je pense bien lors de son passage à Zongo.

J'ose croire que c'était le 2 décembre 2019 n'avait promis à la population de la ville de Zongo du courant et c'est chose faite aujourd'hui au nom de la population, nous ne pouvons que lui jeter des fleurs. Nous lui présentons nos sincères félicitations. Il n'y a pas que ça. Il nous avait promis du bac. Nous avons aujourd'hui les bacs, aujourd'hui à Zongo. Vraiment, nous en sommes très reconnaissants. Voilà pourquoi...

[ "applaudissez" : dit le président ] 

 

Je remercie le chef de l'Etat parce que depuis très longtemps, plus de 40 ans, nous n'avons jamais vu ça. Mais nous l'avons vécu aujourd'hui à Zongo. Sincères félicitations ! Voilà pourquoi je vais revenir maintenant au niveau du DG de la SNEL. Je pense que nous avons du courant à Zongo présentement, sauf que nous avons un sérieux problème du fait que le projet date de très longtemps. Mais malheureusement, ce projet n'est pas alors réalisé à 100 %. Il y a le projet qui a été, je pense, financé par la BAD. Mais qui a tardé à venir. Qui vient de nous arriver. Mais malheureusement, ce projet n'a pas couvert toute la ville de Zongo. C'est en partie. Voilà pourquoi je voudrais interpeller la SNEL à travers son DG, de voir dans quelle mesure il faudrait couvrir toute la ville de Zongo pour que nous puissions bénéficier correctement de ce courant. Nous avons un sérieux problème parce qu'il n'y a pas. Il n'y a pas de compteur. On a couvert une partie de la ville, mais les gens manquent de compteurs  alors que c'est le système prépayé.

 

Mais selon les informations en notre possession, il faut dire que les compteurs trainent à Gemena, chef-lieu de la province du Sud-Ubangi. Les compteurs trainent là bas. Je pense que le collègue Koloba de Libenge, qui a été appelé ici et qui n'était pas là, pense qu'il vient d'arriver. Je solliciterai auprès du bureau si on peut lui accorder la chance de venir me compléter à ce sujet. Sinon, je pense qu'il y a des compteurs qui traînent à Gemena, mais que la SNEL ne veut pas acheminer à Zongo. Les collègues en question avaient même initié une lettre qu'il a introduite au niveau de la SNEL, mais qui jusqu'ici demeure sans réponse. C'est ça que nous regrettons et demandons au DG de tout faire pour que les compteurs arrivent à Libenge, tout comme à Zongo.

 

Encore une minute colègue.

 

Ok, merci bien honorable président. Je pense que pour chuter, j'aimerais juste demander à ce que la SNEL puisse aussi, à travers son DG, organiser le comment compléter l'effectif des agents de la SNEL à Zongo parce que à présent il n'y a qu'une seule personne qui est valide. Les autres sont, comment dirais je, éligibles à la retraite. Alors si vous pouvez organiser des recrutements, ce serait mieux. Mais aussi que ce recrutement soit fait sur base des critères qui pourront faciliter la tâche aux jeunes de la ville de Zongo qui sont sur place. Il y a ceux qui ont étudié. Il y a ceux qui ont le niveau. Il y a ceux qui ont la capacité qui peuvent bien faire ce travail au lieu de nous importer des gens venant de Kinshasa pour aller travailler en zone. 

 

J'ai dit.



Le 10/04/2023

Merci collègue. C'est la SNEL qui a réalisé les travaux. C'est la SNEL ? la BAD mais avec les fonds du BAD ? Alors, le collègue que vous avez cité, collègue, venez, venez !



Le 10/04/2023

Merci beaucoup honorable président.

Vous m'excuserez parce que nous étions avec nous par rapport aux travaux dans notre commission socioculturelle.

 

Honorable président de l'Assemblée nationale,

 

Distingués membres du bureau, chers collègues députés nationaux,

 

sans me dérober à la tradition, à l'instar de mes prédécesseurs, je voudrais de prime abord remercier le bureau de notre Chambre législative de l'intérêt qu'il a accordé à la présente initiative de contrôle parlementaire de notre collègue, l'interpellateur Honorable Bukasa, que je salue et félicite en passant, car notre peuple en a marre avec la qualité de services rendus par la société chargée de lui fournir électricité ainsi que la gestion y afférentes. En effet, dans le cas d'espèce honorable président, j'ai quatre préoccupations pour lesquelles j'attends de l'interpellé , monsieur le DG de la SNEL des réponses adéquates. Honorable président, il vous souviendra que, dans le cadre de son premier quinquennat, Son Excellence Monsieur le président de la République, Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi donna son quitus au projet Boali un et deux consistant à l'électrification transfrontalière entre la République centrafricaine et l'Afrique démocratique du Congo dans sa partie Nord-ouest sous les financements alors de la Banque africaine de développement BAD en sigle.

 

Il en va à découler que Libenge et Zongo dans le Sud-Ubangui. Deux entités juridiques dans cette partie de la RDC bénéficieront d'abord du courant électrique de sources thermiques et ensuite de l'électricité provenant de la centrale hydroélectrique de Bouali, localité située en République sœur précitée et Etat parti au projet donc question. Honorable président, quelle explication l'interpellé peut donner à la représentation nationale qu'aussitôt après le lancement du courant électrique de sources thermiques dans la cité de Libenge le mois de janvier 2002, celle-ci s'est vue plongée dans l'obscurité indescriptible jusqu'à aujourd'hui, tandis que la ville de Zongo dont elle dans une partie, bénéficie du courant 24h sur 24. À quand la connexion de Libenge au réseau électrique de la centrale hydroélectrique de Boali ? Conformément au projet sus éviter, à l'instar de Zongo déjà alimentée par cette source d'énergie électrique non polluante de l'environnement.

 

À quand l'arrivée à la destination, notamment à Libenge et Zongo, des compteurs électriques commandés par la hiérarchie de la SNEL mais qui moisissent dans ces installations à Gemena ? Rappelez vous, Monsieur le président, le directeur de la SNEL ici présent en date du 22 novembre 2022, je leur ai adressé une correspondance relative à l'évacuation des compteurs dans la cité de Libenge et de la mairie de Zongo, mais ma lettre est restée lettre morte, honorable Président. Est ce que Monsieur le Directeur veut faire de ce projet qui a coûté énormément cher pour la République ? Un éléphant blanc parce que le courage ne se donne plus. Honorable président, Monsieur le directeur ici présent, attend l'annonce de l'arrivée de chef de l'Etat à Zongo pour la remise des bacs Zongo-Ubangui afin qu'il active...

 

[ "Oui, encore une minute. Oui." : rappelle le président]

 

je disais que le directeur général ici présent attend l'annonce en fait de l'arrivée du chef de l'Etat pour qu'il arrive à activer le processus de la production électrique dans les deux contrées cités ci haut ? Honorable président, je voudrais également demander à l'interpellateur, quand il va accomplir son interpellation, qu'il puisse user de la sagesse parce que dans cette salle nous avions fait partir le ministre de l'Economie et son remplacement n'a pas été ipso facto.

 

J'ai dit et vous remercie.



Le 10/04/2023

Collègue Eliezer Ntambwe.

 

Collègue Okundji se prépare.

Le 10/04/2023

Merci, honorable président. Le président. Les membres du bureau et mes collègues. Je demande encore une fois de plus honorable président, de m'exprimer en lingala. Si vous le permettez.

[ Et le député s'exprimant en Lingala ]

Le 10/04/2023

 Okundji Emery.

Le collègue Boliki se prépare.

Le 10/04/2023

Je vous remercie honorable président pour la parole m'accordéé.

 

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés et très chers collègues,

 

 

La mission qui fonde l'existence de notre chambre repose sur deux piliers. Le premier pilier, c'est de légiférer et le deuxième pilier, c'est de contrôler. Et donc, s'il y en a qui trouvent que la mission du contrôle n'est pas dans nos prérogatives. Ils n'ont qu'à lire la Constitution. C'est pour dire, honorable président, qu'il ne faudrait pas que l'on trouve des excuses lorsqu'il s'agit du contrôle parlementaire. Nous devons accomplir la mission qui fonde notre existence. Honorable président, par rapport au sujet du jour, la République démocratique du Congo est vraiment en retard, honorable président, par rapport à l'énergie électrique.

Le pays continent que nous sommes, nous n'avons approximativement que 2700 mégawatts. Je dis 2700 mégawatts parce que j'ajoute même les privés qui sont par exemple dans le Haut-Katanga ou dans le Lualaba alors que des pays beaucoup plus petits en termes de superficie. En termes de population ont des capacités beaucoup plus élevées que le nôtre honorable président . Vous prenez l'exemple de l'Afrique du Sud. l'Afrique du Sud a 5300 mégawatts, capacité installée. Vous comprendrez, honorable président, que sans énergie le développement de la RDC n'est qu'une illusion.

 

C'est pourquoi honorable président. Nous devons réfléchir en profondeur. Nous devons éradiquer les causes et les effets. Notre pays doit avoir une vision, je dirais mieux une politique énergétique honorable président. Nous sommes un pays qui a beaucoup de mines. Et vous savez que les industries minières ne fonctionnent qu'avec du courant et du vrai courant honorable président. Nous devons avoir de l'énergie pour faire fonctionner ces usines. Or, au jour d'aujourd'hui, honorable président, ces entreprises peinent à fonctionner comme convenablement. Et si ces entreprises ne fonctionnent pas correctement, comment voulez-vous que ces entreprises honorable président s'acquittent convenablement de leurs obligations vis-à -vis de l'Etat. C'est-à-dire qu'ils payent les taxes ou les impôts. C'est pourquoi, honorable président, au-delà de l'interpellation du DG. Nous devons réfléchir. Nous devons approfondir la question, que la question ne soit pas traitée avec légèreté, honorable président. Nous en avons trois qui sont à construire. Et il nous faut 11 milliards de dollars américains. Je crois que nous pouvons trouver des voies et moyens d'épargner chaque mois ou chaque année si vous le voulez. Pour que nous puissions, honorable Président, construire Inga trois et avoir les capacités aux dimensions d'un pays continent.

 

[00:46:58.410] - Emery Okunji

Voilà pourquoi, honorable président, j'exhorte mes collègues, car au-delà de cette interpellation, nous puissions réfléchir sur une question d'importance capitale pour notre pays. Si, même aujourd'hui, honorable président, nous connaissons ce que nous connaissons à l'Est de la République démocratique du Congo, c'est parce que nous avons des voisins qui ont compris les faiblesses de notre pays et qui ont agi à conséquence pour attirer tout ce qui est produit dans notre pays chez eux

 

En fait, ils construisent même des industries en fonction de notre pays. Mais au lieu de passer par des voies légales, ils préfèrent se faire des ventes à guerre, nous faire la guerre, tuer pour accéder à ce qui nous appartient , honorable président. Et donc je pense qu'à partir de maintenant, nous pouvons changer notre façon de voir les choses. Nous pouvons avoir réellement une vision de développer notre pays et une vision basée sur la longévité, sur l'avenir de notre pays en fonction de ce que nous détenons. Aujourd'hui la SNEL, honorable président, est une société, je dirais en faillite.

 

[ " Encore une minute allez-y collègue" : lui rappelle le président]

 

C'est une société presque en faillite, honorable président. Regardez la desserte en électricité, honorable président, même nos mamans, nos mères. Nos mamans à la maison, au jour d'aujourd'hui, ne peuvent plus investir, ne peuvent plus se hasarder ne serait ce que les mamans qui vont au grand marché. elles achètent des cartons de mpiodi ou des poulets pour venir vendre dans les quartiers, honorable président, elles ne peuvent plus le faire, ne peuvent plus oser. Vous avez l'exemple d'un quartier ici à Kalamu, Kibangu 3, honorable président, ça fait trois mois qu'ils n'ont pas de courant. Comment ces gens-là peuvent imposer à se débrouiller de ce qu'ils vivent que du débrouillardise au jour d'aujourd'hui. Remplacez même les compteurs,  honorables, ça ne vous prend des mois et des mois. Et donc si une société presque en faillite déclarée.

 

Et donc, honorable président J'exhorte mes collègues qu'au-delà de ce contrôle que nous faisons, que nos commissions spécifiques réfléchissent sur la question pour trouver des solutions durables pour l'avenir de notre pays, honorable président, Je vous remercie.



Le 10/04/2023

Merci collègue.

Collègue Boliki, collègue Mamba se prépare.

Le 10/04/2023

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau.

 

Estimés collègues. Je commence d'abord par remercier le collègue Bukasa qui nous a, à travers son interpellation, donné l'occasion pour exprimer les détresses de nos populations en ce qui concerne la desserte en électricité, je suis élu de la ville de Kisangani, cette ville, point n'est besoin de rappeler à cette auguste assemblée la ville la plus paisible de la République démocratique du Congo, la ville cosmopolite. Mais cette ville, aujourd'hui, est confrontée au banditisme urbain parce que toutes les activités qui fonctionnaient avec l'électricité. Vous savez que les gens dans la ville de Kisangani vivent au taux du jour, ne se retrouvent plus. Cette ville est confrontée au banditisme parce que la vie est devenue intenable et c'est la suite au manque de l'électricité. Le Président de la République qui s'est adressé à la représentation nationale réunie en Congrès, il en a même invoqué les problèmes de manque d'électricité dans la ville de Kisangani.

 

Mais depuis lors, rien ne bouge. J'ai lu les réponses du DG. Je m'en vais lui poser mes petites préoccupations, honorable président, aidez-moi à poser cette question au DG de la SNEL. Serez- vous contents de payer un service que vous ne consommez pas et pourtant nos électeurs supportent les factures d'électricité qui n'utilisent pas parce que tout simplement, la SNEL a un service informatisé en mode forfait. Que vous receviez l'électricité un jour, vous devez payer la mensualité. Même si vous n'avez pas l'électricité, sachez qu'à la fin du mois, vous devez payer la facture. Est ce normal ?

 

La deuxième question, la ville ne devrait-t- elle pas être parmi les priorités de vos actions ? Cela fait plus de deux ans qu'elle a ville de Kisangani est le  dans le noir. Dernièrement, la première dame était à Kisangani, la population a demandé de l'électricité. La première dame a invité illico le DG sortant, jusqu'à ce jour, rien ne bouge. Nous savons tous que l'eau c'est la vie. à Kisangani nous avons ces communes. Il y a la commune de Lubunga. Il y a un château d'eau là, qui fournit de l'eau potable à la population. Mais vu qu'il y a plus d'électricité, ce château est devenu la caserne des rats. Il n'y a plus d'eau potable dans la commune de Lubunga. La population commence à consommer l'eau des puits et par voie de conséquence, cela va produire des maladies hydriques et ça ne sera pas bon.

Honorable résident,

 

Honorables membres du bureau, estimés collègues. Moi je ne me focalise pas sur la personne de monsieur de Lusinde comme DG de la SNEL. Qu'il y reste ou qu'il parte, cela m'importe peu, mais ce qui m'importe c'est l'entité SNEL, elle doit désormais changer sa politique de desserte en électricité car en République démocratique du Congo, presque dans toutes les provinces, la population a rawl boy.

 

honorable président, j'ai dit.



Le 10/04/2023

Merci collègue.

Collègue Mamba.

Que le collègue Kazwazwa se prépare.

Le 10/04/2023

Honorable président,

 

Chers collègues,

 

Ça fait à peu près deux jours que nous avons entendu beaucoup de choses. Mais je voulais un peu m'exprimer de manière simple parce que dans certains pays, on pose des questions qui sont simples, des questions de performance et des questions de responsabilité. Dans des pays sérieux, les personnes ne démissionnent pas simplement parce qu'elles ont échoué.

De fois, vous êtes obligés de démissionner parce que vous portez la responsabilité de ce qui ne fonctionne pas. Dans quel coin du pays on peut dire que le courant est stable ou existe ? Lorsque dans la vie de tous les jours, surtout lorsque vous suivez un événement qui est important, vous êtes obligé d'intercéder pour que le courant ne parte pas. Alors en tant que DG de la SNEL pendant sept ans, participant à tous les comités de gestion. Est ce qu'aujourd'hui, en dehors du courage de ne pas vouloir assumer ce que je qualifie d'être un échec en dehors de cette envie ou cette habitude que nous Congolais avons d'accepter de vivre avec l'échec même lorsque nous en sommes responsables directement ou indirectement.

 

Est ce qu'il y a une seule raison valable qui nous permettrait d'accorder du crédit au directeur général présent ? Je n'en trouve aucune. Ensuite, pourquoi c'est souvent intéressant de contrôler des institutions sont des mandataires. Parce qu'aujourd'hui, si le collègue qui a initié cette question se décide d'épiloguer sur une motion qui, je ne le souhaite pas, n'est qu'une hypothèse qui ferait tomber son comité de gestion, le prochain qui viendra viendra avec beaucoup plus de détermination, parce que conscients qu'il est tout à fait possible, lorsque les choses ne sont pas faites dans les normes et lorsque l'échec est patent, que vous soyez démis de vos fonctions. Ce qui se passe dans notre pays, en dehors du ministre de l'Economie, ça fait plus de 10 à 15 ans dans ce pays qu'aucun mandataire, aucun ministre n'a été écarté pour faute de résultat. Plus nous allons cultiver cette habitude de sanctionner responsables directs ou indirects, parce que vous avez la charge d'assurer le service public et que vous êtes en défaillance, plus nous allons continuer avec cette culture, plus la performance viendra et plus les Congolais seront servis.

Je ne suis pas technicien, je suis utilisateur. Excusez-moi la simple expression de l'électricité. Je suis député national et j'ai dans ma liste comme je l'ai dit la fois passée le numéro de toutes les directions de la ville de Kinshasa, D CAO, DDK. J'ai tous les numéros de tous ceux qui travaillent chez nous. Pourquoi ? Simplement parce que les utilisateurs qui ne sont pas députés, le commun des mortels se disent lorsqu'on a un problème de courant, allons voir le député parce que lui, ce qu'il va appeler, ça sera résolu. Trouvez-vous normal que l'utilisateur qui paie ses prestations, même si on sait que le courant est presque gratuit chez nous ? Commence à se référer à une personne qui n'est pas technicienne en se disant que c'est le député qui doit résoudre cela ? Donc lorsque j'appelle le DDK de Kinshasa, je l'ai appelé pendant une semaine, 47 fois et je lui dis ceci venez chez moi le matin et venez voir comment je suis assailli, comme si c'est moi qui suis allé couper le courant ou si c'est moi qui ai fait bousiller la cabine.

Je trouve que cette situation, ne serait ce que pour ça, ne serait ce que par élégance, pour donner la chance à la République, à des personnes qui ont peut être des ambitions un peu plus hautes en dehors des explications contenues dans le dans le fascicule que vous avez fourni, donner la chance à ceux qui peuvent penser mieux faire les choses de se présenter pour que nous évaluons d'autres capacités parce qu'après sept ans, le fait que vous ayez été convoqués 18 fois par les services pour vous étiez dans des procès ne donne du courant en personne. La question est simple vous avez raison. Quand on vous demande est ce que vous avez du courant ? D'autres quartiers vous disent six mois, d'autres huit, d'autres 10, d'autres vous disent une année. Et il y a même des quartiers de la ville de Kinshasa qui n'ont jamais vu l'électricité.

Et donc, Monsieur le président, je pense humblement que nous sommes à la dernière année de notre quinquennat, le mandat. J'estime pour ma part, avant que nos collègues épilogues, que la situation ne nous permettrait pas, devant la population, de justifier un quelconque maintien du comité de gestion actuel. Nous manquerons d' explications à donner à toutes ces personnes qui viennent nous voir lorsque nous allons leur dire que voilà, nous avons reçu un fascicule, vous voyez, il y a des partenariats qui sont signés. Non, non, non, non, non, non. On a perdu assez d'énergie pour expliquer à la place de la SNEL et on aimerait que l'Assemblée nationale prenne ses responsabilités et que ceux qui nous dérangent, ce n'est pas un dérangement. C'est aussi notre travail. Tous ceux qui nous côtoient pour nous parler d'électricité puissent savoir aujourd'hui et maintenant que l'Assemblée nationale a pris ses responsabilités et que celui ou celle qui prétendra prochainement à postuler à ce poste là du DG de la SNEL, compte tenu de toutes les difficultés que nous connaissons, puisse ménager sa monture et se préparer en conséquence.

 

J'ai dit.



Le 10/04/2023

Merci collègue pour le temps. vous avez parlé dans les cinq minutes et vous avez conclu.

Merci beaucoup.

 

Honorable Kazwazwa

Le 10/04/2023

Merci honorable président pour la parole m'accordez.

 

 

Honorable président,

 

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés, très chers collègues. Je tiens comme tous les autres, à féliciter le collègue Prosper qui nous a donné l'occasion de nous exprimer sur cette question aussi importante que la SNEL ou la question de l'électricité à travers le pays.

 

Honorable président, La première des choses que je peux demander au DG de la SNEL, c'est de corriger dans son document réponse qu'il nous a donnés à la page 14 que la République démocratique du Congo a 26 provinces, 25 et kinshasa, 26ᵉ. La ville de Kenge n'est pas dans le Kwilu, mais c'est dans le Kwango. C'est le chef-lieu du Kwango. Mon fief électoral. Ce n'est pas une ville du Kwilu et je préfère aussi sur la même page que vous n'étiez pas en 1900 ou en 2014 mais que vous vous situez toujours en 2023 disons, qu'il n'existe pas le grand Bandundu. La province dite de Bandundu n'existe pas. Il y a la province de Maï-ndombe, du Kwilu et de Kwango. Lorsque vous êtes en train de faire un projet, tenez compte de cette subdivision qui émane de notre Constitution.

 

Vous n'allez pas parler aujourd'hui du grand Kivu. Vous parlerez toujours du Nord Kivu, du Sud Kivu et du Maniema. Et c'est là où vous ne tenez pas compte de certaines entités de cette province subdivisée. Honorable président. Je peux dire que ce document est un chapelet de bonnes intentions. Pourquoi ? Il va toujours nous amener dans des dires, Mobilisations de fond. Vous les mobiliser où et à quel moment que vous allez actionner, dans combien de temps que vous allez nous les donner ? Si j'ai pris la parole parce qu'il y a d'autres qui étaient déjà intervenus sur ce podium. sur ce qui concerne la ville de Kenge et je ne voulais pas répéter les autres.

 

Il y a ces documents que je détiens. Il est là. Les études déjà faites depuis l'époque du Premier ministre Matata Ponyo. Pour que la ville de Kenge, disons le Kwango Masimanimba, Bulungu, dans le Kwango aient le courant à partir du soutirage qui devrait se faire à partir du parc de Bukanga Lonzo depuis Matata Ponyo. Mais vous venez avec votre politique de photovoltaïque. Pourquoi pas qu'il y avait des machines qui n'allaient pas au niveau de Inga, C'est vrai. Mais pourquoi vous distribuez le courant ailleurs ? Qui vous a dit que ce courant n'arrivait pas aux postes de Bukanga Lonzo pour que les gens de Kwango voient aussi le courant. C'est un chef-lieu de province. Et là, vous ne parlez que de la ville de Kenge nulle part où vous parlez du Kwango comme province, nulle part, cinq territoires mais aucun...

[ "Vous avez encore une minute" : lui rappelle le président]

 

Merci de votre générosité, honorable président.

 

Dans ces documents, disais-je, la province du kwango n'est pas reprise dans votre politique. Est-ce que c'est une partie de cette république ou pas ? Aussi, soyez modeste, lorsque nous vous appelons, peut-être c'est pour partager avec vous certaines réalités que nous vivons en tant que représentants du peuple. Malheureusement, on vous fait des messages, vous ne répondez pas, on vous appelle, vous ne répondez pas. Comment voudriez-vous qu'on puisse collaborer avec une personne pareille ? Nous représentons la population, mais vous ne nous répondez pas. Comment voudriez-vous qu'on puisse garder de bonnes relations avec vous ? Parce que ce n'est pas tout le monde qui peut venir auprès de vous. Sincèrement. Vous êtes celui qui ne devait pas répondre à ce poste. Vous êtes un homme public, tout en étant un homme public. Vous devez aussi savoir comment s'entretenir avec des hommes publics.

 

Honorable président et très chers collègues, une parenthèse honorable président. Si vous le permettez, j'ai sollicité par devant ce micro au moins que vous nous accordiez un huis clos entre les députés et le bureau. Nous avons à vous dire en tant que bureau et cette plénière, il y a certaines choses qu'il faut, c'est dire entre nous pour ceux qui sont mandataires ou nous mêmes aussi députés parce qu'il y a beaucoup de remarques qu'il fallait faire soit à nos collègues députés ou alors aux gens que nous invitons qui ne peuvent pas se comporter devant ce micro tel que nous le faisons maintenant. Pourquoi ? On est député, nous avons des prérogatives.

 

Même si on soutient X ou Y, de quelle famille soit-t-il, nous devons savoir que nous sommes ici comme député. Et le député a sa façon, à sa manière. Mais ce n'est pas devant ces micros qu'on doit venir exhiber la tendance de notre famille politique.

Le 10/04/2023

Merci collègue.

 

Collègue Serkas Kassanda.

Le 10/04/2023

Merci, Honorable président.

 

Honorables membres du Bureau,

 

Très chers collègues, laissez moi m'acquitter du devoir de pouvoir remercier le collègue Bukasa pour son initiative d'interpeller le DG de la SNEL.   Si Kinshasa qui est le miroir de la République n'a pas de courant. On ne sait pas par quelle magie l'intérêt du pays peut avoir. Honorable président. Chez moi. J'ai fait une semaine sans courant donc lorsque je n'ai  pas de courant chez moi. Je pense que le DG n'a pas le temps de pouvoir penser pour ceux qui sont à l'intérieur. Dans son syllabus ici présent page 14, je pensais qu'il allait donner toutes les réponses à ce qui concerne toutes les 26 provinces. Mais quand il est arrivé à la page 14 sur Mbuji-mayi, Il a parlé de la ligne Tshibua financement. Donc il nous a demandé, nous les députés, de pouvoir réfléchir à sa place au lieu de nous donner les détails. Il ne l'a pas fait.

 

Honorable président, le barrage Tubo Babidji est installé dans le secteur de Tshilundu. C'est le courant placé par la société Sacim. Cette société a attribué à la province trois mégawatts de courant. J'ai pensé que le DG allait nous dire sur quel coin ce dossier a  marché afin que nous puissions savoir répondre à notre population. Et il ne l'a pas fait. Nous avons vécu dans ce pays une mauvaise histoire. Le courant Inga passe par Kananga, Kananga est est dans l'obscurité. Le courant Inga passe par Tshimbulu, Tshimbulu est dans l'obscurité. Le courant Inga passe à côté de Muene Ditu, Muene Ditu est dans l'obscurité et ça va éclairer le Katanga. Aujourd'hui Sacim a placé son barrage à Tshilundu merode; J'avais écrit en date du 1ᵉʳ août 2021 au DG de la SNEL, J'ai rappelé cette lettre en date du 29 novembre 2022 pour la SNEL avant de soutirer le courant de Tshiebue vers Mbuji-mayi, qu'il puisse installer la cabine domestique à  Tshilundu merode, secteur de Tshilundu. La cabine domestique à Boya et la cabine domestique à Mwabi pour que nous puissions plus vivre la même situation où le courant passe par à Kananga et Kananga est dans le noir, où le courant passe par Tshimbulu, Tshimbulu est dans le noir, où le courant passe par Mueneditu, et Mueneditu est dans le noir.

 

Donc je pense que le DG ici présent est accompagné avec toute son équipe technique ici présent . J'interpelle encore cette demande monsieur le DG  avec votre équipe technique, même si vous partez demain votre remplaçant, cette équipe technique va rester.

 

Vous devez penser à placer une cabine à usage domestique à Tshilundu Merode avant que le courant arrive à Mbuji-mayi. Vous devez penser à installer une cabine publique à Boya avant que le courant arrive à Mbuji-mayi. Vous devez penser à installer une cabine publique à Miabi avant que le courant arrive à Mbuji-mayi. Honorable président, je pense le DG ici présent avec toute son équipe technique m'a suivi et la population doit attendre une réponse positive par rapport à cette préoccupation. Je vous remercie.



Le 10/04/2023

Merci collègue. Collègue Kabangu Bruno

Le 10/04/2023

 

Merci honorable Président pour la parole

[ "Honorable Bruno, vous avez une minute pour traduire pour les autres, Vous avez une minute" : dit le président]

 

Merci beaucoup. Je ne voudrais pas qu'on responsabilise seulement le DG  par rapport à la SNEL, je trouvais que le mal est très profond. Dans les compétences de la SNEL on ne pouvait pas résoudre toutes les difficultés soulevées par les différents collègues.

C'est pourquoi moi j'ai responsabilisé notre gouvernement qui doit donner les moyens qu'il faut à la SNEL pour lui permettre de résoudre les différents problèmes, les problèmes se trouvent pas seulement au niveau de la SNEL, c'est au niveau des toutes les entreprises publiques. Vous allez à l'ONATRA, vous allez à la Régie des eaux,  la Gécamines, la MIBA chez nous a besoin des financements et le gouvernement est incapable de le faire. C'est pourquoi je ne voudrais pas qu'on puisse mettre la croix sur le DG, il faut responsabiliser le gouvernement.

 

 

Merci.

Le 10/04/2023

Okay, entendu.

Honorable Kasusa

Le 10/04/2023

Merci. Honorable président.

 

[" Collègues, suivez, s'il vous plaît, suivez les débats, les commentaires après. allez-y collègue" : dit le président]

 

Merci beaucoup, honorable résident.

 

Honorable président.

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés et estimés collègues.

 

Je me joins à mes prédécesseurs pour remercier notre collègue Bukasa qui vient de nous donner cette opportunité de parler de la situation de notre entreprise SNEL qui est une entreprise très importante. Du point de vue vital. honorable président, je vais m'atteler sur l'objectif ou les objectifs de la SNEL. C'est sur ces objectifs que je m'imagine le directeur général s'atteler  pour voir sa place, sa planification. Je pense que tel qu'il a souligné à la page neuf et au delà, l'objectif à la SNEL est la production de l'énergie, le transport et la distribution. Il est vrai que le directeur général, en parlant d'abord de la production, il fallait qu'il nous dise quel est l'état actuel des Inga si, pas un ou deux, parce que c'est de là qu'il y a la production du courant qui alimente la ville de Kinshasa.

 

Et au-delà de ça, dans le même ordre d'idée, honorable président, la production doit être aussi planifiée dans d'autres centrales hydroélectriques qu'il a citées lui-même. Je pense qu'il n'y a aucune planification de la production du courant dans notre centrale tel qu'il l'a cité et où il a pensé remplacer les centrales hydroélectriques par des groupes électrogènes.

 

 honorable président, les groupes électrogènes feront encore une charge de plus à cette population. Vous vous souviendrez, honorable président, c'est chaque jour qu'on nous dit qu'il y a des machines qui tombent en panne à Inga mais le directeur général ne nous a pas dit quelles sont les dispositions qu'il a prises pour ne fût ce que remettre en état les machines qui sont tombés en panne ou qui tombent en panne du jour au jour. Vous savez que la demande de la population ou de tout ce qu'ils entreprennent sont fonction de la production. Aujourd'hui, si nous sommes en train de discuter, c'est parce que la quantité de l'énergie qui est nécessaire pour les besoins de la population n'est plus conforme à la production. Donc nous devons commencer par la production.

Qu'est ce que vous prévoyez par rapport aux machines qui sont tombées en panne et qui tombent en panne du jour au jour ?  Deuxièmement, Vous nous avez parlé d'autres centrales hydroélectriques que vous pensiez  peut-être mettre en activité. Vous avez cité à titre d'exemple le centrale de Ludju Lukulu c'est dans le Maniema à Kalima. Mais ce central là servait la Sominki,parce que je sais, je sais comment cette centrale travaillait, servait la Sominki et la Sominki avait beaucoup de machines et distribuait de l'énergie même à 50 à 100 kilomètres de la ville de Kalima. Mais comment pensez vous mettre un groupe électrogène au Maniema pendant que, à l'époque du ministre Matata Ponyo le courant de Lodjolokolo atteignait déjà Kindu ? Pourquoi ne pas renforcer la capacité de ce centre au lieu de vous mettre à acheter des groupes électrogènes ?

 

Au-delà de cela  au Sud-Kivu, il y a d'autres territoires qui ont des anciennes centrales hydroélectriques. Je vais vous parler des centrales hydroélectriques de Mwenga à Kamituga à Mungombe egoût. Ce central ne demande que votre coup de pouce pour qu'il desserve plus d'un millier de personnes. Il y a les centrales hydroélectriques que la Sominki avait laissées à Shabunda, dans le milieu de Lulingu, ce central électrique là est là, il fournit, mais en quantité insuffisante, de l'énergie par rapport au régime prévu.

 

Qu'en pensez vous ? Pour mettre en activité ces centrales et desservir un bon nombre de la population a de l'intérieur parce qu'on a besoin de l'énergie. Et deuxième objectif. Mais aussi, vous avez fait allusion au transport de l'énergie. Les transports. C'est un objectif poursuivi. Mais vous avez cité les transports à Luvungi, à Kamanyola, je ne sais pas au Sud-Kivu, monsieur directeur général, moi je suis du Sud-Kivu, Où est ce que vous avez tiré ce courant qui est en train de desservir ? la ligne, qui est en train d'alimenter Luvungi, Uvira et que sais je encore ? Moi, je n'ai vu nulle part parce que je suis de là. Et quant à ce qui concerne la distribution, je me limite à ce niveau parce que je sais que vous devez tirer les lignes dans plusieurs coins. C'est cela les transports tel que l'objectif les prévoit au niveau de la SNEL. Dans la distribution, on en a fait allusion, mais les réseaux de distribution de la SNEL restent à désirer.

 

Comment pensez vous distribuer de l'énergie là où il y a des câbles qui sont mis hors d'usage il y a longtemps ? Au lieu de penser d'abord à renouveler les réseaux. Ce n'est pas repris dans votre texte. Et au delà de tout ça, Monsieur le Directeur général, votre planification n'est pas claire dans le texte que vous avez donné, parce que en planifiant, on dégage bien sûr un billet, mais vous vous référez aux financements, aux partenariats et aux marchés, je ne sais pas publics et privés que vous pensez mettre au point, mais je pense que vous devriez partir d'abord de votre propre planification. Qui nous aiderait à comprendre ce que vous pensez faire dans un avenir proche ou lointain ? Mais aussi il se dégagerait un budget propre à la SNEL pour répondre à ses besoins. Mais ce budget là, on ne le voit pas. Mais vous nous faites allusion à tout ce qui a été contracté comme partenariat jadis, mais que vous êtes en train de vouloir nous faire gober. Soit disant que c'est cet argent qui devra desservir les projets dont vous avez.

 

Au delà de ça, il n'y a aucun chronogramme que vous avez mis au point pour réaliser tout ce que vous nous avez dégagé comme activité. Quand bien même vous nous l'ayez apporté et bien sûr ces chapelets d'intentions. Mais quel est le chronogramme qui nous rassure réellement d'ici une semaine ou deux semaines, ou un mois, ou deux mois. Ça sera à tel point qu'on va vivre la réalité, même dans la ville de Kinshasa. Qu'est ce qui est prévu ? Alors qu'à cela ne tienne ! Monsieur le Directeur Général, vous devez aussi éviter de vous mettre en conflit avec les techniciens, parce que ça, c'est un domaine technique. Vous devez éviter de faire partir tous les directeurs qui  ont une technicité un peu plus avancée par rapport à l'électricité. Que vous pouvez chambrer comme vous voulez et que vous pouvez permuter comme vous voulez. Je pense que vous devez essayer de voir pour ne pas avoir des conséquences fâcheuses dans les objectifs que vous poursuivez. Il vous faudra collaborer bien avec les techniciens que vous avez trouvé en place afin que demain, après-demain, que les objectifs que vous vous assignez ou qui sont assignés par votre structure soient atteints parce que vous serez jugés sur les résultats et non sur les textes que vous nous présentez.

 

La population a besoin du résultat. Vous même si vous quittez l'Occident ou l'Europe, n'importe quel pays. Si vous quittez notre pays, vous êtes à 1000 mètres d'altitude, vous trouverez que les courant, c'est comme si c'était des étoiles ailleurs mais quand vous quittez d'autres cieux et vous venez au Congo arriver à Kinshasa, même à 100 mètres d'altitude, vous vous posez la question de savoir est ce que je suis dans un trou béant ou est ce que c'est... seulement à cause de l'électricité ? Donc vous avez intérêt à mettre les bouchées doubles pour qu'on arrive à obtenir un résultat palpable. Ce qu'on demande, c'est le résultat palpable. Il n'y a pas un conflit ou un acharnement, non. Chers collègues, évitez d'induire tout un peuple en erreur.

 

[ "Collègue, vous avez terminé ? Encore une minute alors " : lui interroge le président]

 

Merci honorable président. Je voudrais chuter en disant que les collègues qui cherchent à faire voir au directeur général qu'il y a acharnement ici ce n'est pas le cas, nous sommes là pour les résultats, pour l'intérêt supérieur de notre population, peu importe la durée, il y a toujours une étude en amont et en aval, même si nous présenter les études en amont et on trouverait un chronogramme qui lui permettrait d'atteindre nos objectifs. Et en ce lieu, ce n'est pas le cas. Je pense qu'il n'a qu'à réfléchir des fois avant qu'on ne tire des conclusions.

 

J'ai dit et je vous remercie.



Le 10/04/2023

Merci, collègues Kibala Jean-Claude. Personne n'a le droit de censurer l'intervention d'un collègue. Nous devons nous respecter. S'il dit des contre vérités. C'est possible, mais chacun s'exprime librement. Et avec respect et considération aussi bien à la plénière qu'au DG interpellé. Kibala, collègue Kasongo Justin. Collègue Kasongo. Il n'est pas là ?

Le 10/04/2023

Merci, honorable président pour la parole.

 

Honorable Président,

 

 

Honorables membres du bureau et chers collègues.

 

D'entrée de jeu, je remercie et félicite le collègue Bukasa qui a pris cette initiative parlementaire afin de nous permettre à ce jour de recevoir le DG de la SNEL à qui nous souhaitons la bienvenue dans ce beau cadre de l'hémicycle, temple de la démocratie, pour nous fournir des explications en rapport avec la gestion de cette grande et importante institution de l'Etat. Je me nomme Honorable Justin Kasongo Kabongo. Je suis l'élu de Lubumbashi dans la province du Haut Katanga, membre du FCC. Avec votre autorisation, honorable président, voici ma préoccupation par sa lettre de commande au numéro DGDEQ/038/2019/476 du 5 mars 2019 adressée à la société Panaco suite à un appel d'offres clôturé le 28 décembre 2018 d'un montant de 1,077 351 000 $. Alors ceci avait pour objectif achevé et équipé une cabine de maçonnerie, tirer 4,5 kilomètres de lignes KV pour alimenter la cabine et raccorder 600 nouveaux clients basse tension avec compteur prépayé.

 

Alors là, nous sommes ceux qui connaissent bien la ville de Lubumbashi. Nous sommes sur l'avenue Araucaria vers le quartier Hewa Bora qui sépare le quartier Kongo de la commune Washi et le quartier Kabasha 2  de la commune de Camp Mpemba. Honorable président, ces travaux ont débuté en 2019 par l'entreprise Panaco. Les lignes ont été tirées, la cabine a été construite et alimentée en énergie électrique. Je dis bien depuis 2019 jusqu'à l'heure où nous parlons, le courant est dans cette cabine. Alors ma question est de savoir, cette question que j'adresse au DG est celle de savoir pourquoi ce courant logé plus de trois ans dans la cabine n'est pas distribué à la population ? Honorable président, je peux vous étaler ici toutes les démarches que j'avais entreprises afin de connaître le mobile du déblocage, disons du blocage.

 

En province, j'ai contacté le directeur provincial de la SNEL, il dit qu'il faut aller voir Kinshasa. J'avais contacté le directeur Panaco, il dit que ce n'est pas notre problème. C'est la direction générale à Kinshasa et même le gouverneur de province, je l'ai aussi contacté et alors il me dira que voilà, c'est tout un problème parce que il faut 754 146 $ pour qu'on puisse payer à Panaco pour l'achèvement des travaux.

 

Alors ici à Kinshasa, Honorable président, je vous remercie sincèrement parce que j'avais même fait une lettre, donc une question écrite que je vous ai adressée au DG. En tout cas, une fois je souligne. Merci beaucoup parce que la lettre est arrivée et le DG a même répondu voilà la réponse du DG. J'ai la lettre ici du DG. Alors pour le DG, on va mobiliser, on va mobiliser l'argent et on va terminer les travaux vers fin 2022. Ça, c'est la lettre du DG. Alors moi je me dis ici, il y a deux problèmes. Vous permettez, honorable président...

Le 10/04/2023

Merci collègue, collègue Katembo,  collègue Muhindo.

Le 10/04/2023

Collègue Déo Nkusu.

Le 10/04/2023

Honorable président de l'Assemblée nationale.

 

Distingué membre du bureau.

 

Estimés collègues. Je prends la parole aujourd'hui au nom de la population, la population du Kongo central. Mais, on fait au nom de toute la population de la République Démocratique du Congo, mais aussi et surtout au nom d'un petit garçon qui s'appelle Kasa-Vubu. C'est mon fils. Croyez-le moi chers collègues, ce n'est pas pour décorer mon discours. A chaque fois qu'il y a coupure d'électricité, j'espère qu'il me suit à la maison. Il pleure comme s'il avait perdu son père. Papa, ils sont très méchants. Pourquoi ils coupent l'électricité à chaque fois que moi je regarde mes dessins animés alors que je fais des efforts pour qu'il ne soit plus supporter de Manchester City ? Je l'ai amené au Paris-Saint-Germain. Mais quelle est notre déception de ne pas suivre un autre match ? Mais est-ce que cela a commencé aujourd'hui ? Au moins petit Déo Nkusu Junior Kasavubu, j'ai fait parvenir ton message à quelqu'un d'important dans cette société.

 

Je voudrais simplement dire ceci comme toutes les entreprises d'État alors qu'il y a le Copirep, le redressement s'avère difficile puisque je suis de Matadi. Vous pouvez vous imaginer la situation que nous connaissons aujourd'hui au port de Matadi, j'ai fait un coucou aux syndicats comme à la direction. Et d'ailleurs, vous savez que c'était un frère à nous ici, collègue qui est maintenant le PCA la bas à l'ONA. Je voudrais simplement dire que quand je regarde, je vois certaines personnes que j'ai connues à Inga parce que quand le courant est fort par Kinshasa, c'est aussi le gouverneur ou le vice gouverneur qui vont voir les machines. Et je vois l'ancien directeur d' Inga qui me regarde, qui va voir quelle est la quantité d'électricité. Parce que le problème aussi, en ce qui concerne la SNEL, c'est celui-là la quantité de courant qu'il faut envoyer à Kinshasa. On a construit Zongo, je me rappelle le 16 mai 2012, comme si c'était hier. J'étais vice -gouverneur de la province du Kongo central et nous sommes allées lancer les travaux de Zongo 2. Jusqu'à aujourd'hui, je crois que le courant des n'est pas encore arrivé à Kinshasa, à moins que je me trompe, je vais les remarquer.

 

Voilà, on me dit que je ne me trompe pas. Cela ne dédouane pas pour autant les responsables de la SNEL. Je voudrais ici passer à la situation de Matadi. Il nous faut dire cabine de décharge. J'étais là pendant les vacances. On nous dit si nous avons nos 10 cabines de déchargement, si nous avons la chance d'en avoir, c'est à peu près seulement les cabines. Les machines sont déjà autour, une cabine à 60.000 60 $,donc il faut 600 000 $. Je voudrais m'assurer que la SNEL va nous garantir les l'installation de ces 10 cabines de décharge pour que Matadi sorte du noir Matadi qui est à peine à quelques encablures des Ingas. Il nous faut des câbles torsadés, m'a t on dit. J'espère que cela ne tombe pas dans les oreilles de sourds. Le problème des journaliers, j'ai entendu parler de régularisation. J'ai appelé Matadi. On m'a dit n'eut été le fait que vous ayez interpellé notre DG, nous serions déjà en train d'organiser les tests pour finalement engager ces gens s'il vous plaît. Je demande simplement que quand on va régulariser, ne nous envoyez pas les kinois.

 

Quand je dis Kinois, même un mukongo qui est à Kinshasa, je le disais au temps du grand frère Kimbuta, même un mukongo à Kinshasa n'est pas mon chômeur. Mais un mulumba qui est au kongo-central, c'est mon chômeur. Donc ne nous envoyez pas des Kinois parce que là-bas aussi, ce sont des pères de famille qui vont améliorer la situation de leur famille. Je ne m'étends pas davantage. Est-il vrai que la SNEL verse une quotité, notamment aux villes ? Il y en a 33 en République démocratique du Congo pour l'éclairage public, j'ai posé la question à Matadi. On me dit que nous ne recevons pas cela.

 

Je terminerai en parlant, honorable président, d'un groupe de 2000 KVA dont nous avons initié l'achat à Mwanda. Malheureusement, mon successeur n'avait pas payé et la SNEL avait fini de payer ce groupe. Moi, j'avais payé 15 %. J'avais même envoyé une délégation en Europe pour qu'on nous achète pas n'importe quoi, dont un directeur qui était venu de la direction centrale. Ce groupe est sur son socle depuis le premier trimestre de 2017. Un des gouverneurs, un successeur intérimaire notamment, en l'occurrence Monsieur Matoumpa avait acheté cinq transfos. Et enfin, 2020. La première dame, madame Denise Tshisekedi avait offert des câbles pour que ce groupe de 2000 KVA, tenez vous bien, Mwanda ne bénéficie que de 1300 KVA. Je ne sais pas si j'ai dit une bêtise et je me bats pour ça depuis très longtemps. Qui, Je n'ai pas appelé même le fait que je ne sois plus là, je mobilise toujours pour que ce groupe soit installé.

 

On m'a parlé d'une armoire qui doit venir du Danemark. Une délégation qui est venue, je ne sais pas, moi, plus d'une fois, que le responsable de la SNEL, que ceux qui gèrent la SNEL puissent se pencher là dessus. En attendant tout, tout ce dont on nous parle aujourd'hui des grands groupes qui vont venir là, notamment Perenco qui veut, avec des privés, n'est ce pas construire une centrale là bas qui va fonctionner au gaz. Mais nous demandons à ce que ce groupe de 2000KV, quand vous vous rendez compte que Kananga n'a qu'un groupe électrogène de 800 KVA  et qu'une entité qui produit autant d'argent comme Mwanda, parce que l'ambition c'était, en fait, d'en acheter six pour que le problème d'électricité à Muanda soit vraiment complètement résolu.

 

Je terminerai à poser la question au responsable de la SNEL. Quelles sont vos relations avec Ancer ? Dans le grand Bandundu, même si on nous reproche de dire grand Bandundu. Mais dans certains coins de Bandundu, Ancer est arrivé. Au Kongo Central, c'est  Ancer qui a travaillé pour la route, quand vous prenez la nationale numéro 16 pour aller vers Popokabaka vers Mayidi, le séminaire de  Mayidi, c'est Ancer qui a travaillé. Et je voudrais aussi mentionner ici qui je suis. Je sais que ce n'est pas la SNEL, que je suis l'un des membres de la génération Katende. Quand nous sommes allés là bas, à Kananga, au Kasaï Central, je me suis rendu jusqu'à Katende.

 

Heureusement, on est en train de découvrir quelques conteneurs. J'aime bien cette tautologie contenant des appareils qui vont finalement servir à l'érection de ce barrage. Je lui dis sérieusement que ce mandat du chef de l'Etat, nous devrions le terminer naturellement si pas tous complètement, mais que Katende soit suffisamment avancé, c'est lui qui vous le dit. C'est un ancien gouverneur qui a vu des cités où c'était vraiment sombre, en l'occurrence Nkamba. Je ne voudrais pas ici passer sans remercier Son Excellence Monsieur le Président de la République pour la date du 6 avril. Vous voyez, j'en ai profité pour en passer une. Donc. J'ai vu Nkamba complètement dans l'ombre et aujourd'hui c'est la lumière. J'ai vu Ngombe Matadi complètement dans l'ombre. D'abord, les protestants qui avaient installé une turbine là bas, à 600 000 $ seulement et après c'est la SNEL. D'ailleurs, on a vu le l'actuel VPM allait lancer du courant à l'économie, Vital Kamerhe aller lancer l'électricité là bas. Donc je sais faire la différence quand c'est noir et quand ça devient clair.

 

Honorable président, j'ai dit.

 

[ "alors mais vous nous avez laissé dans le noir. Alors Nkamba qui a éclairé. Dites qui a été éclairé par tout ce que vous venez de citer" : dit le président]

 

Je vous ai laissé dans le noir ? Honorable président, je ne vous ai pas laissé dans le noir. Certes, si vous voulez cacher. Oui, c'est le directeur de cabinet du président de la République actuel, Félix Antoine Tshisekedi, monsieur Vital Kamerhe qui étaient partis lancer ce courant, qui a sorti Nkamba du noir où nous avions des groupes électrogènes du matin au soir, 24 h sur 24.

 

Bien voilà. Et vous le savez vous même, qu'honorable président, quand il s'agit du président de la République. Moi je pense à mon frère parce qu'on a un même père politique. Merci.



Le 10/04/2023
 

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau. Estimés collègues,

 

Presque toutes mes préoccupations ont été balayées par les collègues qui m'ont précédé, sauf des petites préoccupations qui restent en souffrance. La première, moi, je suis élu du Nord-Kivu, à Rutshuru il n'y a pas de courant, il n'y a pas de SNEL. C'est seulement au chef-lieu du territoire où il y a du courant. Et ce n'est pas la SNEL. C'est pour des partenaires privés. Néanmoins, à Goma, il y a un voisin qui est journalier à la SNEL et il l'est depuis 30 ans. Depuis que j'étais à l'école secondaire,il était journalier à la SNIM et jusqu'à présent il est journalier. Alors ma question est celle-ci combien ? Combien d'années faut-il pour être engagé à la SNEL ? Ma deuxième préoccupation, honorable président, les documents que nous a remis le DG de la SNEL, je suis à la page 23. Il y a Mungi qui est le directeur des ressources humaines,il a les congés non pris de 838 jours et quand j'ai calculé, j'ai trouvé qu'il vient de faire 29 ans sans prendre son congé de reconstitution.  Il y a un autre, un directeur répondant au nom de Makwenge, il vient de faire 14 mois de congé de reconstitution quand il fait 14 mois de congés de reconstitution. Donc, il venait de faire 15 ans, sans congé de reconstitution.

 

Et les notions élémentaires d'administration renseignent que dans une petite entreprise, une entreprise rudimentaire, les chiffres égalent techniques et dans une grande entreprise comme la SNEL, le chef est  plus administratif. Et aussi, ces mêmes notions élémentaires d'administration renseignent que lorsque le chef ne veut pas aller à congé, c'est qu'il y a quelque chose qu'il cache. Il prouve que s'il va en congé, on va découvrir les magouilles qu'il est en train de faire au niveau de son service, président, C'est pour dire que moi je vais appuyer l'interpellatteur pour qu'on puisse voir comment donner un autre poste au DG puisque je me dis que quand même, lorsqu'il y a déjà des haut-cadres qui font plus de 20 ans au service sans aller en congés, c'est qu'il y a quelque part, une médiation au niveau de la SNEL.

 

Et je pense que lorsque l'interpellateur va intervenir ici, la recommandation sera celle de placer le DG à un autre poste et placer au niveau de la SNEL un manager qui va nous amener du courant. C'est toute la ville de Kinshasa avant d'aller dans les provinces.

 

Merci.



Le 10/04/2023

Collègue Mumbere.

Le 10/04/2023

Merci beaucoup honorable président pour la parole. honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Très chers collègues, je me joins aux collègues qui ont félicité le collègue Bukasa pour son initiative qui nous permet de décortiquer la question ou le problème profond qui se vit au sein de la société SNEL. Honorable président, l'électricité a changé la vie de l'humanité. Elle est devenue indispensable à tout ce que nous faisons dans notre vie quotidienne. Se nourrir, s'éclairer, se soigner, communiquer, fabriquer. On a besoin d'électricité. Je venais de dire que l'électricité a changé la vie de l'humanité, mais sauf en République démocratique du Congo, où à la page trois, le DG, a montré que la SNEL reste un besoin commun de tous les congolais. Mais nous allons constater en fait que la majorité des Congolais ne se retrouvent pas dans cette société ici. Après l'intervention de nos collègues, nous avons constaté que le problème est profond et cela nécessite une résolution profonde. Quand j'essaie d'évaluer tout ce que les collègues ont évoqué ici, je me dis que le DG ne sera pas en mesure de résoudre tous ces problèmes.

 

Honorable président, Lumumba avait dit que le Congo est grand et qu'il se dénoue de la grandeur. Lorsqu'on vous donne une responsabilité fort malheureusement nous comme jeunes, parce que je trouve que les gens aussi viennent comme moi, au lieu de venir imposer le changement. Mais on cherche à s'adapter aux mauvaises réalités, aux mauvaises habitudes que nous rencontrons dans certaines sociétés, dans certaines entreprises. C'est inacceptable. Nous devons refléter ce changement. Et ce changement doit se refléter sur les actions que nous posons. Ici. Je ne parle pas du DG qui a fait cinq mois, mais je parle d'un expert qui a fait plus de sept ans à la société SNEL. Déjà avec les cinq mois ici il allait impacter mais apparemment, il a chassé certains directeurs de département qui sont quelque part dans des magouilles, dans des marchés à détourner de l'argent. Pour ça. Je le félicite, même si peut être il n'a pas, il n'a pas respecté toutes les procédures, mais au moins il a pris une décision courageuse et ça je l'ai félicité. Je vis à la page de cinq où dès son entrée en fonction, il avait fait l'audit des contrats, il avait fait aussi l'audit de la trésorerie générale. C'est une bonne chose. Parce que, chers collègues, sans vous mentir la SNEL fait partie des sociétés qui devraient normalement générer beaucoup de recettes dans notre trésor.

 

La haute tension elle-même prend soit 60 % de recette régénérée à la SNEL. C'est pourquoi je pose ma première question, que le DG nous donne les chiffres ? Les chiffres réels de ce que régénère la haute tension. Ce sont des millions et après vous allez nous montrer la traçabilité de là où va cet argent. Parce que je doute que cet argent entre dans le trésor. Parce que quand vous voyez  le déroulement de la SNEL est inférieur à ce que la SNEL elle-même fait quoi ? régénère comme recette. C'est aussi une autre anomalie. Parlons de ce projet de Kenge dans la province de Kwango où y a des non-dits. Honorable président, vous allez permettre au DG de nous parler de cette histoire ici pour qu'on sache réellement la vérité. Et je demanderai au DG de ne pas couvrir son prédécesseur. Parce que c'est de votre réputation qu'il s'agit. Vous devez sauver votre réputation et celle de la République parce que vous représentez la République, au niveau de qui. On nous parle de 35 millions. D'autres parlent de 55 millions. Hier, j'ai appris, j'ai contacté quelqu'un qui m'a parlé de 127 millions pour ce projet ici.

 

Donc il y a des surfacturations. Parlons-nous en DG ? Il nous a parlé de l'importation du courant.

 

 

[ "Encore une minute, collègue" : dit le président]

Je reviens chez nous à l'Est, président. Au Nord-Kivu, nous n'avons que des entités qui bénéficient des services de la SNEL. C'est notamment la ville de Goma et la cité frontalière de Kasindi. L'électricité qui alimente Kasindi provient de l'Ouganda. Là, on peut quand même dire qu'à Kasindi on peut observer une semaine, deux semaines, voire même un mois, sans qu'il y ait coupure du courant, d'électricité. C'est une bonne chose, mais c'est courant ici n'était pas destiné seulement Kasindi. Ce courant devait aller à Beni jusque même Butembo. Butembo , c'est ma circonscription. Mais je vous dis, nous subissons des tueries nocturnes tout simplement parce qu'il y a des poches noires dans cette ville. Cette grande ville est commerciale. Elle reflète d'être une ville vraiment économique. Et vous savez, l'objectif de l'Etat, c'est de faire à ce que l'activité économique soit industrielle. Et ça nécessite du courant. La ville de Butembo n'a pas de courant. Il n'y a qu'une société qui est en train de couvrir si pas 3 % de la ville. Mais nous avons besoin de la SNEL là bas, parce que le terme SNEL ici n'est pas connu à Butembo, n'est pas connu à Béni.

 

A Goma, il y aura des décès suite à la haute tension qui passe dans la ville à quelques mètres des habitations. Et dans les années à venir, il y aura des dégâts. C'est c'est un phénomène ici, de délestage. Ici vous avez parlé de ce fameux  daoulage, on parle de raccordement frauduleux. C'est un phénomène qui est devenu officiel à Goma et c'est entretenu par les agents de la SNEL.

 

Vous avez évoqué les faiblesses de certains agents de la SNEL. Qu'est ce que vous avez entretenu ? C'est vrai, vous avez que vous avez sanctionnés les uns, mais il y a d'autres couches au niveau de la SNEL qui sont un peu isolées mais que vous n'arrivez pas à contrôler. Et je ne sais pas si depuis votre arrivée vous avez déjà fait une évaluation, alors un état des lieux physique où vous-même vous vous déplacez à Goma, vous partez à Kenge, vous partez. Donc vous faites des descentes sur le terrain pour constater les dégâts. Pour finir président,

 

Merci Beaucoup honorable président.

 

En fait je disais que le problème est profond, au-delà de ce qu'on peut présenter comme faiblesse du DG, il y a aussi cette volonté politique. Si la volonté politique de redresser la SNEL ne se manifeste pas, c'est lui qui viendra, subira les mêmes causes et l'autre viendra subira la même cause. Le désordre est entretenu, nous devons faire un contrôle, en tout cas approfondi pour résoudre définitivement ce problème.

 

J'ai dit président.



Le 10/04/2023

Merci. Collègue Tshibang Denis.

Le 10/04/2023

Merci, honorable président de la parole m'accordez.

 

 

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Estimés collègues, je joins ma parole à celles de mes prédécesseurs du haut de cette tribune pour féliciter le collègue Bukasa qui a pris l'initiative d'interpeller le DG présent ici. Honorable président, comme nous sommes tous, sans ignorer l'objectif d'une entreprise productrice d'électricité est d'innover par des solutions numériques d'efficacité énergétique afin de de servir suffisamment ses abonnés en qualité et en quantité d'énergie électrique. Malheureusement, ce n'est pas vraiment le contraire avec la SNEL. Cette dernière met les abonnés dans une situation d'insécurité et d'incertitude permanente avec des coupures intempestives à tout moment. Tantôt elle alimente une phase, tantôt elle alimente à ses abonnés deux phases au lieu des trois phases comme prévu.

 

Honorable président, il nous souviendra qu'en juin 2020, lors de l'audition du DG de la SNEL à la Commission Suivi et évaluation de notre chambre, j'avais formulé quelques préoccupations, notamment celle qui concerne la fourniture de courant électrique à partir de la cabine BT Kongolo dans la commune de Barumbu, ici à Kinshasa. A ce sujet, permettez moi de vous lire la réponse que le Monsieur le DG m'avait réservé, à Barumbu, une nouvelle cabine dénommée Belgica a été implantée sur l'avenue de Kindu, derrière la maison communale de Barumbu pour décharger les cabines Kongolo, Kabambare 2 et un nouveau câble d'alimentation de 20 KVA au départ du poste de Funa ainsi que son réseau BT associés sont en train d'être installés. La SNEL mettra ainsi fin aux coupures fréquentes enregistrées dans ce secteur.

 

Honorable Président, si vous passez par ces coins de la ville de Kinshasa, vous constaterez que cette fameuse cabine Belgica est restée jusqu'à ce jour une caisse vide à l'intérieur. Alors j'aimerais que le DG nous dise avec exactitude à quand la mise en fonction effective de cette cabine. Honorable président, ma deuxième préoccupation concernait la construction de la centrale hydroélectrique des Tshilomba dans le territoire de Luilu chez moi pour alimenter la ville de Mwene Ditu et ses environs dans la province de Lomami. La réponse de monsieur le DG était la suivante :  quant à Muene Ditu ,les études de faisabilité ont été réalisés en 2018 et sont disponibles.

 

Elles concernent la construction de la centrale hydraulique des Tshilomba, 20 mégawatts, postes haute tension et réseau associé pour l'alimentation en électricité de Muene Ditu et Ngandajika. Le coût du projet est de 205 millions de dollars américains. Aujourd'hui, comme nous pouvons les lire à la page 18 de son rapport ou de ses réponses qu'il nous a apporté ici président. Monsieur le DG ici présent,  nous dit qu'un appel d'offres sous forme FPC et PCM devrait être lancé et je me répète, un appel d'offres sous forme FPC ou un PCM devrait être lancé, honorable président. Moi je constate que? C'est des poudres aux yeux de cette population qui n'a jamais été desservie en électricité depuis l'existence du monde.

 

 

C'est pourquoi je demande à Messieurs le DG de nous dire clairement et précisément à quand le début des travaux de construction de cette hydroélectrique  de Tshilomba ? Honorable président, telles sont mes préoccupations pour lesquelles je formule les vœu de voir, monsieur le DG donner des réponses claires et réalisables.

 

 

J'ai dit Honorable Président.

Le 10/04/2023

 

Merci honorable président, de la parole accordée.

 

Honorable président.

 

Honorables membres du bureau, estimez collègues.

 

Ce serait de l'ingratitude si je ne remerciais pas notre collègue Prosper Bukasa pour l'exploit réalisé parce qu'il nous offre l'opportunité de parler de ce secteur. Secteur clé de la vie nationale, secteur clé de l'économie nationale. En effet, président, vous constaterez que c'est depuis plusieurs années que ce secteur constitue la pathologie cancéreuse pour l'économie nationale de ce pays. Mais alors avec le nouveau DG et il a parlé de beaucoup de choses dans le document, je m'en vais à la page 16, à la page 16, il a parlé des causes, les causes qui peuvent être à l'origine, qui sont à l'origine des délestages.

 

Je voudrais revenir un tout petit peu sur la question délestage puisque de nombreux collègues en ont parlé, mais je voudrais rebondir. Parmi les principales causes de délestage, le DG a parlé du déficit de la production. Je suis d'accord, mais alors ça attise ma curiosité pour savoir s'il y a exportation d'électricité. Et le principe élémentaire de l'exportation exige sur le plan économique, on exporte l'excédent. Alors s'il y a déficit de production, qu'est ce qu'on exporte ? C'est la première question. Quel est l'avantage de cette exportation qui puisse faire qu'on sacrifie la demande intérieure puisque je le disais, on exporte que l'excédent après la satisfaction de l'intérieur.

Alors ma question y a t il un avantage extraordinaire qui fait qu'on exporte de cet excédent si réellement il y a exportation ? C'est ma première question. Ma deuxième question, toujours relative à l'exportation. Est ce qu'il y a des contrats contraignants qui vous obligent d'exporter ? Et s'il y a des contrats contraignants, pouvons-nous en avoir une copie pour en identifier le contenu ? Parce qu'il est possible qu'il y ait eu des contrats et qu'on soit obligé de le faire alors qu'à l'intérieur du pays on a encore besoin de cette électricité. Étant donné que si actuellement le parc de production de la SNEL est évalué à plus ou -3000 mégawatts, je considère que nous ne sommes pas disponibles d'exporter. C'est ça la deuxième préoccupation, honorable président. La troisième préoccupation, est-elle relative à la difficulté qui empêcherait la SNEL à donner à chaque consommateur son compteur ? Nombreux de collègues en ont parlé.

Je voudrais comprendre quelle est la difficulté pour acheter des compteurs puisque lorsque vous lisez, je suis toujours à la page 16. Les causes profondes de délestage, on a dit qu'il y a trop de gaspillage, perte de distribution. Mais moi je pense que c'est plutôt la gestion technique de la SNEL qui est à la base de cette fraude et de cette distribution. Parce que lorsque vous recevez même certains agents de la SNEL, ils n'ont même pas de carte des services de la SNEL. Et ce sont ces mêmes agents justement, qui facilitent cette fraude. Alors si avec votre nouvelle gestion, l'objectif est de mettre fin à la fraude qui est une des causes principales du délestage, pourquoi ne pas donner même des cartes, des services provisoires, si vous n'avez pas encore procédé à leur engagement ? C'est ma troisième préoccupation.

La quatrième préoccupation:  que pensez vous de nous, les ruraux, nous les ruraux ? Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce qu'il y a dans votre programme, dans votre planification ? Relativement à l'électrification rurale, parce que j'ai entendu certains collègues parler ici des lignes qui traversent nos milieux ruraux. Y a t il un programme à très court terme pour l'électrification rurale ? Parce que nous autres, nous sommes des ruraux et nous ne pouvons plaider que pour les ruraux. Et la cinquième préoccupation lorsque vous faites la gestion.

 

Merci beaucoup, président de la minute. Je voulais parler de la gestion de la facturation forfaitaire. Dans cette stratégie, cela veut dire qu'il y a certains, certains clients qui payent, certains consommateurs qui paient pour les autres. Alors cette stratégie, on ira jusqu'à quand avec cette stratégie ? C'est ça ma question. Et la dernière maintenant, pour clôturer, pour chuter. Vous avez dit ici, à la tribune, que vous vous êtes engagé à porter les solutions idoines tout au long de votre mandat, au problème d'électricité, dès lors qu'aucune planification, dont a parlé le collègue, n'a rien rassuré étant donné que les centrales hydroélectriques, honorable président, prennent minimum 10 ans s'il faut bien planifier les travaux ou les constructions des centrales hydroélectriques.

 

Pourquoi ne pas les appuyer par ci par là ? Je sais qu'il y a eu quelques appuis, mais par ci par là, pourquoi ne pas les appuyer par des centrales photovoltaïques de manière sérieuse ?

Vous en avez pas conclu je crois. Encore une seconde.

 

Merci président. Et j'attends donc les réponses à toutes ces préoccupations en vue de conduire mon avis responsable que je vais communiquer à l'interpellateur que je remercie beaucoup. J'ai dit et je vous remercie.

Le 10/04/2023

Merci collègue, collègue Maombi Sosthène.

Le 10/04/2023

 Honorable président, je vous remercie pour la parole accordée.

 

Je voudrais remercier notre collègue Prosper Bukasa pour nous avoir accordé cette opportunité de parler des sujets essentiels, notamment l'énergie, l'énergie qui constitue en fait un facteur qui influence tout développement. Je voudrais dire tout développement et ici, honorable président, je voudrais passer tout droit aux questions parce que beaucoup de préoccupations ont déjà été soulevées par les collègues. Mais j'ai noté dans les documents présentés par le DG. Il a parlé de la convention entre la SNEL et les mairies. Le DG nous a dit que la SNEL est utilisée pour collecter les recettes de la mairie. Et peu après, le DG a souligné également que la société vend son énergie en perte, surtout en ce sens que les mairies ne paient pas leurs factures en contact avec les services de la mairie de Goma.

 

Honorable président, il est vrai que la taxe de la mairie de Goma est perçue par la SNEL et les fonds perçus sont utilisés par la SNEL en contrepartie, n'est ce pas la facture que la mairie devrait payer ?  et le DG nous à confirmé ici que les mairies ne paient pas. Ma première préoccupation, c'est de savoir maintenant si la mairie de Goma doit combien à la SNEL jusqu'à présent et aussi quel est le montant que la SNEL garde pour cette entité de la province du Nord-Kivu. Honorable président, on a beaucoup parlé des phénomènes  de délestage. Je voudrais demander au DG si le délestage est parmi les stratégies de gestion reconnues dans la politique générale de la SNEL. Si c'est reconnu, est-il réglementé ? Est ce que ce délestage là est réglementé ? Et si c'est réglementé ? Est ce que cette réglementation est à la portée de la population ? Parce que quand on parle de la SNEL, quand on parle des outils des problèmes, c'est aussi c'est un problème de délestage.

 

Honorable président, comme je suis de la province du Nord-Kivu, la ville de Goma depuis l'avènement du RCD, on a connu un problème sérieux de tarification de l'énergie. Les gestionnaires du RCD avaient élevé les taux du paiement de la SNEL. Lors de la réunification...

 

Vous avez encore une minute, collègue.

 

Merci, honorable président. Lors de la réunification, la SNEL n'a jamais régularisé cette tarification pour remettre à la normale. Je voudrais ici connaître ce que pense le DG  par rapport à cette souffrance infligée à la population de Goma qui est obligée de payer l'énergie plus cher que dans d'autres villes de la République démocratique du Congo. Honorable président, je voudrais chuter par à ce que le DG a appelé ici l'indemnité qui doit être payée par tenke Fungurume mining. Dans sa répartition honorable président, j'ai lu quelque part, couverture des déficits permanents de trésorerie. Je voudrais que le DG nous en parle plus. En tout cas, il faut qu'on sache parce qu'on a a réservé un montant équivalent à 17,21 % sur les 26 millions que doit verser en premier lieu cette société Tenke fungurume mining et  moi je ne me dis pas déficit permanent de trésorerie. Qu'est ce que ça veut dire dans l'entreprise SNEL ? Je voudrais que le DG puisse nous donner un peu des éclaircissements sur ça pour qu'on puisse avoir vraiment une idée par rapport à cela

 

Aussi, honorable président, le DG a parlé d'autres sociétés qui sont dans les secteurs de l'énergie. Il a parlé de Socode quelque part et il a parlé de Virunga Énergie. Et chez moi, à Lubero par exemple, il y a une centrale hydroélectrique de plus de 14 KVA. Je ne sais pas si c'est méga, je ne sais pas. Et cette centrale là, elle est là jusqu'à présent à appartenir à Virunga  Énergie. Mais quand je vois déjà ce que le DG a dit dans son document, il me semble qu'il n'y a pas de relation, même des collaborations avec des partenaires qui interviennent dans ces secteurs. *

 

Et je voulais ici demander :  est-ce-que le DG, compte tenu de la lourdeur de la tâche par rapport à la République, est ce qu'il ne trouve pas mieux de se rallier et de collaborer avec les autres ?



Le 10/04/2023

Merci collègue, collègue OKende Chérubin, il n'est pas là . collègue Tshilemb Kabwit.

Le 10/04/2023

Merci, Honorable président de la Parole.

 

Honorables président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables Députés et très chers collègues,

 

La question de ce jour relative à l'interpellation du DG de la SNEL devrait, à mon sens, faire l'objet d'une analyse beaucoup plus globalisante et approfondie de notre part, plutôt que de la singulariser à la seule SNEL qui n'est qu'un maillon d'une chaîne beaucoup plus longue. En réalité, c'est tout le secteur de l'énergie dans notre pays qui doit être évalué. En effet, la fourniture en denrée vitale que sont l'eau et l'électricité constitue depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies, un véritable casse-tête pour toute la population de notre pays qui ne sait plus à quel saint se vouer en cette matière. Car de nos jours, la disponibilité dans nos différentes contrées de l'eau courante et de l'électricité en continu qui devrait être normale pour chaque citoyen de la RDC est plutôt devenue l'apanage de quelques privilégiés.

 

Cela est d'autant plus paradoxal, l'honorable président, que le potentiel de notre pays, qui a le privilège d'être situé à cheval sur l'Équateur, en fait l'un des plus nantis au monde du point de vue de l'hydrographie, des chutes, de l'ensoleillement, etc. Vous aurez donc compris, honorable président que nous disposons de tous les atouts pour que l'eau et le courant électrique soient à la portée de tous les ménages en RDC. Ce qu'il nous faut, c'est une politique efficace pour exploiter et transformer toutes ces potentialités. C'est pourquoi, honorable président, à mon sens, c'est bel et bien le ministre ayant dans ses attributions l'énergie qui aurait dû être invitée par l'Assemblée nationale pour s'expliquer sur la politique du gouvernement à travers son secteur dont les faibles performances sont à la base de plusieurs problèmes auxquels notre population est confrontée, entre autres les maladies d'origine hydrique et l'insécurité grandissante favorisée par des taux de desserte trop faible en nombre et en l'électricité.

 

Qu'à cela ne tienne, honorable président, comme le DG de la SNEL est avec nous dans cet hémicycle, et comme la société qu'il dirige est apparemment confrontée à plusieurs difficultés, je souhaite être éclairé sur les faits ci-après. Premièrement, plusieurs sociétés minières sont installées au Lualaba là bas. Je suis élu de Kolwezi, dans la province du Lualaba. Ils sont installés au Lualaba et ils produisent des métaux en abondance. Elles sont par conséquent grande consommatrice de courant électrique produit par la SNEL et, partant, contribue substantiellement à la réalisation des recettes engagées par la SNEL.

 

Le DG de la SNEL peut nous dire : quelles sont les recettes mensuelles ou annuelles réalisées par la SNEL et à quelle hauteur cette facture ? La facture payée par les grands consommateurs miniers de ma province, le Lualaba et par extension ceux de l'espace Katanga. A mon avis, quel est son avis ? Est ce que ces recettes sont suffisantes pour permettre un bon fonctionnement de la SNEL ? Quelle est la part de ces recettes qui est affectée aux équipements en vue d'améliorer le taux de desserte en électricité qui demeure à ce jour médiocre et à la base de l'insécurité grandissante dans nos villes du Lualaba et de toute la RDC.

Deuxièmement, avec la mise en service projetée du barrage de Busanga, c'est le projet Sino Hydro. Quel bénéfice de la population de la ville de Kolwezi et de ses environs peut-elle espérer en tirer en terme d'amélioration de la desserte en l'électricité ? Troisièmement, est ce que le DG peut nous dire quelle est la capacité à installer en mégawatts des centrales de production d'électricité de la SNEL sur toute l'étendue de la RDC ? Et quelle est la capacité résiduelle à ce jour ? Et quelle est la politique de la SNEL pour recouvrer cette capacité à installer et aller au-delà en vue d'assurer un taux de desserte qui soit le plus élevé possible ? Quel est le besoin énergétique global qui puisse permettre une distribution normale du courant électrique sans la pratique désagréable du délestage ?

 

[ "Vous avez encore une minute" : dit le président]

 

Quatrièmement. Pouvez-vous nous dire quel est le taux actuel de dessertes en électricité en RDC et quels sont vos objectifs à court et à moyen et à long et à moyen terme ? Cinquièmement, les lignes haute tension au Lualaba et aussi ailleurs au pays, subissent des vols récurrents de conducteurs en cuivre, ce qui a la fâcheuse conséquence de produire l'électricité à certaines contrées. C'est le cas de la ville de Kasaji, deuxième ville du Lualaba, qui est privée de courant depuis belle lurette. Qu'est ce que la SNEL préconise pour mettre fin à ce phénomène néfaste, aussi bien pour la SNEL elle-même que pour ses abonnés ?

 

Honorable président, j'habite la commune de  Kintambo et lorsque j'observe le réseau de distribution du pouvoir de la SNEL, je suis choqué par la manière dont les fils sous tension sont chauffés au-dessus de nos têtes et des cabines dont les portes restent ouvertes en permanence. Avec tout cela qu'on porte comme risque d'électrocution. La SNEL est-elle consciente de cette situation dangereuse à laquelle elle expose la population ? Et quand vont-elles remettre les choses dans l'ordre ?

 

Enfin, honorable président, je vais chuter par la septième préoccupation. Qu'est ce qui justifie le fait que la SNEL, selon les propres dires du DG, dont l'âge moyen des agents se situe autour de 53 ans, se complait à utiliser et cela pendant des années, des journaliers dont la compétence est pourtant avérée au lieu de les engager tout simplement. Tel est l'essentiel de mon intervention et j'attends du DG de la SNEL des réponses adéquates y afférentes. 

 

J'ai dit Président, je vous remercie.



Le 10/04/2023

Merci collègue. collègue Toyangawu,il est absent, le recteur magnifique. Collègue Rachidi. Il est aussi absent ? sans objet

 

Alors bien, je suis devant un dilemme pour un collègue qui voudrait prendre la parole. Euh. Je pense. Je vous dirai pas encore cité son nom, mais sur le plan éthique, je ne pense pas qu'il soit approprié de prendre la parole. Je lui demande de me comprendre lui même là où il est. Il sait pourquoi je ne veux pas citer son nom. Non, sur le plan éthique mieux vaut qu'il ne prenne pas la parole.

 

Alors le dernier intervenant, c'est l'honorable Kotongo qui vient d'arriver. Boyaka na plénière pe à temps. il fait chaud ? Allez-y collègue Kotongo

Le 10/04/2023

Honorable président,

 

Honorables membres du bureau,

 

Honorables députés et chers collègues.

 

Pour aller tout droit au but, j'ai quelques préoccupations à partager avec Monsieur le directeur général de la SNEL et qui se résume en ceci : lors de nos vacances parlementaires, nous avons visité le barrage de Mobayi Mbongo dans la province du Nord-Ubangui. Sur place, nous nous sommes rendu compte que sur les trois machines qui font fonctionner ce barrage là, il n'y a qu'une seule machine qui est opérationnelle. Une autre machine est totalement cannibalisée et une troisième machine qui est dans un état piteux.

Alors pour prévenir la rupture totale de fourniture de l'énergie, je voudrais poser la question à monsieur le directeur général :  Qu'est ce que la SNEL Envisage-t-elle à court terme comme solution à apporter à cette problématique ? Deuxième question :  après son exposé le mercredi 5 avril 202021, et après avoir compulsé le document qui nous a été distribué. J'ai noté que le directeur général confirme qu' à la SNEL il y a 15000 agents qu' il a qualifiés de journaliers. Alors que d'après nos investigations, nous nous rendons compte que parmi ces agents qu'il y a peu de journaliers, il y en a qui ont eu à faire 10, 15 ans, qui ont presté pendant 10 ans, 15 ans et de manière continue ou ininterrompue. Alors, comme cela en la violation de la loi, la question que je pose à Monsieur le DG : comment Monsieur le Directeur général compte-t-il résorber ce problème étant donné que sur le plan de droit, ces agents sont réputés déjà avoir conclu le contrat à durée indéterminée avec la SNEL

 

la dernière : le constat qui est fait ici à Kinshasa comme partout ailleurs en province, c'est qu'en dépit du fait que les clients paient normalement la facture et qu'ils doivent en plus débourser de leur poche pour pouvoir acheter câble, connecteur, prise, tout ce que vous voulez, mais ça pèse sur le client ce qui pèse sur le client. La question que je pose à monsieur le directeur général, s'il sait ou s'il est au courant de cette pratique ? Et si oui, qu'en-a-t-il fait pour éradiquer ce phénomène ? Merci, monsieur le président.

 

J'ai dit .



Le 10/04/2023

Merci collègue, c'est le dernier intervenant. Nous venons d'épuiser la liste des orateurs. Je redonne la parole à monsieur le directeur général pour ses réponses aux préoccupations des honorables députés.

Le 10/04/2023

Fabrice Lusinde

Honorable président.

 

Honorables membres du bureau, honorables députés, élus légitimes du peuple.

 

Je vous remercie pour toutes ces nombreuses questions, pour la richesse des débats, pour les préoccupations que vous avez soulevé. Je souhaite, pour être complet et apporter le plus de précisions possibles, solliciter de votre part un délai de préparation de 48 h pour permettre de rassembler tous les éléments complets et venir vous les présenter si vous me l'autoriser.

 

Merci.

Le 10/04/2023

Bien, chers collègues.

 

Allez vous asseoir monsieur directeur général Merci,

 

Chers collègues, vous avez suivi la demande du directeur général. D'habitude, de principe, il n'y a pas d'objection à ne pas lui accorder ces 48 h. Nous sommes d'accord. Voilà, Monsieur le DG, nous vous remercions de votre disponibilité d'avoir accepté de participer à ces trois séances. Vous avez 48h. Nous vous disons merci et on se retrouve le mercredi, nous allons fixer l'heure. On va voir mercredi à quelle heure nous allons nous retrouver. Merci. Vous pouvez prendre congé de nous, y compris vos collaborateurs. Au revoir merci ! 

 

Bon, normalement le contrôle parlementaire ce mercredi. Mais est-ce-que c'est 48 h complet ? Oui, c'est mercredi 48h oui, merci. Vous pouvez y aller, Merci. Alors vous voulez un huis clos ? Moi, je n'ai rien à vous dire, mais si vous avez à dire au bureau.

 

Alors, les non députés sortez, il fait chaud mais vous demandez huis clos. Il fait ça. Mais vous demandez les noms des laissez nous disent les débutants, les capteurs, les bureaux présents pour les rapports de gestion, les quatorze.

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