Honorable président de l'Assemblée nationale.
Distingué membre du bureau.
Estimés collègues. Je prends la parole aujourd'hui au nom de la population, la population du Kongo central. Mais, on fait au nom de toute la population de la République Démocratique du Congo, mais aussi et surtout au nom d'un petit garçon qui s'appelle Kasa-Vubu. C'est mon fils. Croyez-le moi chers collègues, ce n'est pas pour décorer mon discours. A chaque fois qu'il y a coupure d'électricité, j'espère qu'il me suit à la maison. Il pleure comme s'il avait perdu son père. Papa, ils sont très méchants. Pourquoi ils coupent l'électricité à chaque fois que moi je regarde mes dessins animés alors que je fais des efforts pour qu'il ne soit plus supporter de Manchester City ? Je l'ai amené au Paris-Saint-Germain. Mais quelle est notre déception de ne pas suivre un autre match ? Mais est-ce que cela a commencé aujourd'hui ? Au moins petit Déo Nkusu Junior Kasavubu, j'ai fait parvenir ton message à quelqu'un d'important dans cette société.
Je voudrais simplement dire ceci comme toutes les entreprises d'État alors qu'il y a le Copirep, le redressement s'avère difficile puisque je suis de Matadi. Vous pouvez vous imaginer la situation que nous connaissons aujourd'hui au port de Matadi, j'ai fait un coucou aux syndicats comme à la direction. Et d'ailleurs, vous savez que c'était un frère à nous ici, collègue qui est maintenant le PCA la bas à l'ONA. Je voudrais simplement dire que quand je regarde, je vois certaines personnes que j'ai connues à Inga parce que quand le courant est fort par Kinshasa, c'est aussi le gouverneur ou le vice gouverneur qui vont voir les machines. Et je vois l'ancien directeur d' Inga qui me regarde, qui va voir quelle est la quantité d'électricité. Parce que le problème aussi, en ce qui concerne la SNEL, c'est celui-là la quantité de courant qu'il faut envoyer à Kinshasa. On a construit Zongo, je me rappelle le 16 mai 2012, comme si c'était hier. J'étais vice -gouverneur de la province du Kongo central et nous sommes allées lancer les travaux de Zongo 2. Jusqu'à aujourd'hui, je crois que le courant des n'est pas encore arrivé à Kinshasa, à moins que je me trompe, je vais les remarquer.
Voilà, on me dit que je ne me trompe pas. Cela ne dédouane pas pour autant les responsables de la SNEL. Je voudrais ici passer à la situation de Matadi. Il nous faut dire cabine de décharge. J'étais là pendant les vacances. On nous dit si nous avons nos 10 cabines de déchargement, si nous avons la chance d'en avoir, c'est à peu près seulement les cabines. Les machines sont déjà autour, une cabine à 60.000 60 $,donc il faut 600 000 $. Je voudrais m'assurer que la SNEL va nous garantir les l'installation de ces 10 cabines de décharge pour que Matadi sorte du noir Matadi qui est à peine à quelques encablures des Ingas. Il nous faut des câbles torsadés, m'a t on dit. J'espère que cela ne tombe pas dans les oreilles de sourds. Le problème des journaliers, j'ai entendu parler de régularisation. J'ai appelé Matadi. On m'a dit n'eut été le fait que vous ayez interpellé notre DG, nous serions déjà en train d'organiser les tests pour finalement engager ces gens s'il vous plaît. Je demande simplement que quand on va régulariser, ne nous envoyez pas les kinois.
Quand je dis Kinois, même un mukongo qui est à Kinshasa, je le disais au temps du grand frère Kimbuta, même un mukongo à Kinshasa n'est pas mon chômeur. Mais un mulumba qui est au kongo-central, c'est mon chômeur. Donc ne nous envoyez pas des Kinois parce que là-bas aussi, ce sont des pères de famille qui vont améliorer la situation de leur famille. Je ne m'étends pas davantage. Est-il vrai que la SNEL verse une quotité, notamment aux villes ? Il y en a 33 en République démocratique du Congo pour l'éclairage public, j'ai posé la question à Matadi. On me dit que nous ne recevons pas cela.
Je terminerai en parlant, honorable président, d'un groupe de 2000 KVA dont nous avons initié l'achat à Mwanda. Malheureusement, mon successeur n'avait pas payé et la SNEL avait fini de payer ce groupe. Moi, j'avais payé 15 %. J'avais même envoyé une délégation en Europe pour qu'on nous achète pas n'importe quoi, dont un directeur qui était venu de la direction centrale. Ce groupe est sur son socle depuis le premier trimestre de 2017. Un des gouverneurs, un successeur intérimaire notamment, en l'occurrence Monsieur Matoumpa avait acheté cinq transfos. Et enfin, 2020. La première dame, madame Denise Tshisekedi avait offert des câbles pour que ce groupe de 2000 KVA, tenez vous bien, Mwanda ne bénéficie que de 1300 KVA. Je ne sais pas si j'ai dit une bêtise et je me bats pour ça depuis très longtemps. Qui, Je n'ai pas appelé même le fait que je ne sois plus là, je mobilise toujours pour que ce groupe soit installé.
On m'a parlé d'une armoire qui doit venir du Danemark. Une délégation qui est venue, je ne sais pas, moi, plus d'une fois, que le responsable de la SNEL, que ceux qui gèrent la SNEL puissent se pencher là dessus. En attendant tout, tout ce dont on nous parle aujourd'hui des grands groupes qui vont venir là, notamment Perenco qui veut, avec des privés, n'est ce pas construire une centrale là bas qui va fonctionner au gaz. Mais nous demandons à ce que ce groupe de 2000KV, quand vous vous rendez compte que Kananga n'a qu'un groupe électrogène de 800 KVA et qu'une entité qui produit autant d'argent comme Mwanda, parce que l'ambition c'était, en fait, d'en acheter six pour que le problème d'électricité à Muanda soit vraiment complètement résolu.
Je terminerai à poser la question au responsable de la SNEL. Quelles sont vos relations avec Ancer ? Dans le grand Bandundu, même si on nous reproche de dire grand Bandundu. Mais dans certains coins de Bandundu, Ancer est arrivé. Au Kongo Central, c'est Ancer qui a travaillé pour la route, quand vous prenez la nationale numéro 16 pour aller vers Popokabaka vers Mayidi, le séminaire de Mayidi, c'est Ancer qui a travaillé. Et je voudrais aussi mentionner ici qui je suis. Je sais que ce n'est pas la SNEL, que je suis l'un des membres de la génération Katende. Quand nous sommes allés là bas, à Kananga, au Kasaï Central, je me suis rendu jusqu'à Katende.
Heureusement, on est en train de découvrir quelques conteneurs. J'aime bien cette tautologie contenant des appareils qui vont finalement servir à l'érection de ce barrage. Je lui dis sérieusement que ce mandat du chef de l'Etat, nous devrions le terminer naturellement si pas tous complètement, mais que Katende soit suffisamment avancé, c'est lui qui vous le dit. C'est un ancien gouverneur qui a vu des cités où c'était vraiment sombre, en l'occurrence Nkamba. Je ne voudrais pas ici passer sans remercier Son Excellence Monsieur le Président de la République pour la date du 6 avril. Vous voyez, j'en ai profité pour en passer une. Donc. J'ai vu Nkamba complètement dans l'ombre et aujourd'hui c'est la lumière. J'ai vu Ngombe Matadi complètement dans l'ombre. D'abord, les protestants qui avaient installé une turbine là bas, à 600 000 $ seulement et après c'est la SNEL. D'ailleurs, on a vu le l'actuel VPM allait lancer du courant à l'économie, Vital Kamerhe aller lancer l'électricité là bas. Donc je sais faire la différence quand c'est noir et quand ça devient clair.
Honorable président, j'ai dit.
[ "alors mais vous nous avez laissé dans le noir. Alors Nkamba qui a éclairé. Dites qui a été éclairé par tout ce que vous venez de citer" : dit le président]
Je vous ai laissé dans le noir ? Honorable président, je ne vous ai pas laissé dans le noir. Certes, si vous voulez cacher. Oui, c'est le directeur de cabinet du président de la République actuel, Félix Antoine Tshisekedi, monsieur Vital Kamerhe qui étaient partis lancer ce courant, qui a sorti Nkamba du noir où nous avions des groupes électrogènes du matin au soir, 24 h sur 24.
Bien voilà. Et vous le savez vous même, qu'honorable président, quand il s'agit du président de la République. Moi je pense à mon frère parce qu'on a un même père politique. Merci.